Constance (comédienne)

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Constance
Nom de naissance Constance Pittard
Naissance
Vieux-Moulin (Oise, France)
Nationalité Française
Profession Humoriste
Autres activités Comédienne
Entourage Jérémy Ferrari
Site internet http://www.constance-officiel.fr

Constance Pittard[1], essentiellement connue sous le mononyme Constance, née le à Vieux-Moulin dans l'Oise, est une comédienne et humoriste française.

Biographie

Enfance et formation

Constance Pittard naît le à Vieux-Moulin, village dans la forêt de Compiègne près de Cuise-la-Motte[2].

En 2003, elle intègre le conservatoire d'art dramatique de Lille après huit ans dans des troupes d'amateurs en Picardie[3], et rejoint l'École du One Man Show à Paris, dirigée par William Pasquiet qui la met en scène dans son premier one-woman-show Je suis une princesse, bordel ! en 2007.

Carrière

Elle intègre l'équipe d'animation du FIEALD en 2007[4] puis rejoint On n'demande qu'à en rire, le avec un sketch intitulé Une nouvelle princesse arrive chez Disney et devient une des « pensionnaires » de l'émission le [2]. Elle se fait connaître auprès du grand public grâce à ses rôles de femmes névrosées orientées vers l'humour noir, avec Jérémy Ferrari à l'écriture de certains de ses sketchs. Après 51 passages, elle décide d'arrêter le jeu le en refusant de participer au repêchage un lundi. Elle l'annonce sur la radio Le Mouv' dans l’émission La Morinade en expliquant que « ce qu'elle a envie de défendre n'est plus en phase avec l'ambiance générale de l'émission » et fait notamment allusion à son dernier sketch du vendredi avec lequel elle ne récolte que 58 points[5],[6],[7].

À partir de 2011, elle fait partie du casting des documentaires de Pascal Forneri pour France 3, ayant pour thème la chanson française. Elle y joue, dans des reconstitutions, le rôle muet d'une jeune femme non identifiée des années 1960 dans SLC Salut les copains en 2011, puis du XXIe siècle dans Ces chansons qui nous ressemblent l'année suivante.

Nouveaux rôles et chroniques

Dès , elle est sur Téva dans le programme court Constance ou la gueule de l'emploi[8].

À partir de , elle tient une chronique dans l'émission Par Jupiter ! sur France Inter[9]. Le , elle mène une chronique, Parlons balcon, parlons nichons, liée à son regret que les femmes allaitant dans un espace public puissent régulièrement faire scandale. Elle y dénonce ainsi les « puritains moralisateurs » et a l'audace de conclure son billet seins nus pour illustrer son propos[10]. Cette chronique fait l'objet d'un important emballement médiatique, avec des millions de vues ainsi que de nombreuses insultes adressées à l'humoriste sur les réseaux sociaux[11].

Elle participe en tant que chroniqueuse au lancement de Siné Madame en [12],[13].

À partir du , elle intervient dans l'émission On est en direct avec un sketch dans une rubrique intitulée Les Petites Phrases de Constance[14].

Le 24 mars 2025, elle fait sa première apparition comme sociétaire dans l'émission Les Grosses Têtes animée par Laurent Ruquier sur RTL[15].

Polémique sur le génocide rwandais

Le 7 avril 2020, dans une chronique sur France Inter intitulée Confine-toi toi-même ![16], elle déclare au sujet du génocide des Tutsi au Rwanda : « Oreillers ou machettes, ça se joue des fois à peu de mots »[17],[18]. En réaction à ces propos, l'avocat Richard Gisagara, qui est à l'origine de la loi française réprimant la négation du génocide, déclare dans le journal Jeune Afrique : « En comparant sur France Inter le génocide contre les Tutsi à une aimable bagarre de polochons, l’humoriste Constance Pittard perpétue, 26 ans après le drame, le racisme ordinaire qui banalise « le crime des crimes » lorsqu’il survient sur le continent africain »[19].

Face à de nombreuses autres réactions, la comédienne a présenté des excuses publiques[20].

Burn-out et dépression, puis nouveau spectacle

Fin 2021, elle suspend sa tournée et toute activité professionnelle à la suite d'un burn-out. Elle revient sur France Inter en novembre 2022 où elle évoque son année difficile et reprend ses chroniques hebdomadaires. Ce retour lui vaut de nombreux messages de soutien et de remerciements pour avoir abordé avec honnêteté un sujet qui touche des millions de personnes[21],[22]. Le 31 janvier 2023, son équipe annonce via ses réseaux sociaux que la comédienne a décidé de se mettre à nouveau en retrait de la vie publique[23],[24],[25].

Elle réalise ainsi un parcours psychiatrique, durant lequel elle est diagnostiquée bipolaire[26],[27]. De son expérience de la dépression et du monde de la psychiatrie, elle en fait la base d'un nouveau spectacle, InConstance, élaboré avec son coauteur Pascal Duclermortier[26], qu'elle présente en 2024[27],[28]. Il bénéfice d'une importante couverture médiatique, à l'instar du Monde qui le juge « d'une drôlerie terriblement émouvante »[26], La Croix qui estime le « spectacle courageux et plein de finesse, en forme de confession »[29], Télérama qui le trouve « à la fois émouvant et hilarant »[30], ou encore Madame Figaro qui le qualifie d'« ovni théâtral »[31].

Théâtre

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Les Archives du spectacle. One-woman-shows

Filmographie

Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques IMDb et Allociné, présentes dans la section « Liens externes ».

Cinéma

Courts métrages

Télévision

  • 2010 : Hero Corp (série télévisée), épisodes Retrouvailles et Instructions : Eshita
  • 2012 : Le Golden Show (émission de télévision) : divers rôles
  • 2015 : Reboot (série télévisée), 6 épisodes : Virginia

Web-séries

Participations à des émissions

Émissions de radio

À la télévision

Distinctions

Notes et références

  1. Elle est parfois créditée sous son nom complet
  2. a et b (fr) « L’humour de Constance Pittard triomphe sur France 2 », sur Le Parisien, .
  3. (fr) Biographie sur son site internet.
  4. « Sur scène, la princesse épingle le théâtre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Courrier picard, .
  5. Patrice Le Nen, « Constance abandonne On n'demande qu'à en rire (F2) », sur programme-tv.net, Télé Loisirs, (consulté le ).
  6. Anaïs Grammatico, « Constance quitte On n'demande qu'à en rire », sur tvmag.lefigaro.fr, TV Magazine, (consulté le ).
  7. Manon Le Boulengé, « Constance arrête "On n'demande qu'à en rire" », sur 7sur7, (consulté le ).
  8. a et b Maël Montarou, « Constance ou la gueule de l'emploi : le programme très court mais très bon de Téva (VIDEO) », sur programme.tv, .
  9. Interviews Midi Libre : « Actu - constance », constance,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « France Inter » : L'humoriste Constance se met seins nus pour dénoncer les « puritains moralisateurs », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  11. La rédaction de TF1info, « Après sa chronique seins nus, l'humoriste Constance victime d'une pluie d'insultes », sur tf1info.fr, (consulté le ).
  12. Marie Leroux, « Catherine Sinet lance un journal satirique exclusivement féminin, «Siné Madame» », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  13. Anne-Laure Barret et Cyril Petit, « "Je dessine avec mon cerveau, pas avec mes nichons" : 11 femmes racontent leur engagement dans "Siné Madame" », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  14. « Constance : "Quand on dit à un humoriste de ne pas dire quelque chose, c'est comme dire à un enfant de ne pas appuyer sur un bouton" », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  15. « VIDÉO - "Les Grosses Têtes" : l'humoriste Constance fait sa première ! »
  16. « “Confine-toi toi-même !” », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  17. « La chronique de Constance, le 7 avril 2020 », sur La Médiatrice, (consulté le )
  18. Maria Malagardis, « Constance, le Rwanda et le virus de l’ignorance », sur Libération.fr, (consulté le )
  19. « [Tribune] Génocide contre les Tutsi au Rwanda : ces racistes qui s’ignorent – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  20. « La chronique de Constance, le 7 avril 2020 », sur radiofrance.fr, (consulté le )
  21. « La chronique de Constance : la dépression », sur radiofrance.fr, (consulté le )
  22. « Absente pendant un an, l’humoriste Constance évoque crûment sa grave dépression », sur positivr.fr, (consulté le )
  23. Jérémy Bernède, « Après une dépression l'an passé, l'humoriste Constance se retire de la vie publique pour raisons de santé », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  24. L. F., « L’humoriste Constance se met «en retrait de la vie publique» », sur lematin.ch, (consulté le ).
  25. Le HuffPost, « Constance, humoriste sur France Inter, se met en retrait pour des raisons de santé », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  26. a b et c Sandrine Blanchard, « À la Comédie de Paris, l’humoriste Constance rejoue son parcours psychiatrique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. a et b Grégory Plouviez, « L'électrochoc comique de la rentrée », Aujourd'hui en France,‎ , p. 27 (ISSN 0767-3558, lire en ligne, consulté le )
  28. Rossana Di Vincenzo, « L’humoriste Constance : “Ce métier a failli me tuer, mais il m’a aussi sauvée” », sur telerama.fr, (consulté le ).
  29. Aziliz Claquin, « Une histoire de dingue », La Croix l'hebdo, no 262,‎ , p. 46 (lire en ligne, consulté le )
  30. « L’humoriste Constance : “Ce métier a failli me tuer, mais il m’a aussi sauvée” », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  31. Tiphaine Honnet, « Constance, humoriste et bipolaire : «Les variations d'humeur me consumaient, je ne voyais plus l'intérêt de respirer» », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  32. Victoire Panouillet, « Constance - "Pot Pourri" », sur Critique Humoristes (consulté le )
  33. « SPECTACLE », sur constance (consulté le )
  34. Il était prévu qu'en cas de note supérieure à 18/20, Constance gagnerait un poney.
  35. Lisa Serero, « Avignon : Constance, vainqueur du Trophée du rire La Provence », sur laprovence.com, .

Liens externes