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Elle grandit à Tunis, où elle a sa première expérience de radio à 8 ans en visitant Radio Tunis avec sa classe[1]. C'est également l'âge auquel elle subit des attouchements qu'elle relatera plus tard dans Kyoto Song[2]. Elle fait ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis. En 1967, alors que des émeutes en Tunisie viennent de cibler les juifs tunisiens dans le contexte de la guerre des Six Jours[3], elle vient à Paris à 17 ans faire des études de lettres modernes à la faculté des lettres de Paris[4]. Cet épisode particulier sera le cœur de son livre Aujourd'hui (2005)[5]. A Paris, elle est actrice au théâtre des Quartiers d’Ivry, étudie de 1971 à 1975 à l'École pratique des hautes études, notamment avec Roland Barthes qui l'orientera vers l'écriture[6] et aura sur elle une influence durable[7], et prépare une thèse sur Georges Bataille[6] qu'elle abandonnera pour se consacrer à l'écriture[8]. Elle publie ses premiers textes à partir de 1982[4].
Elle a créé et dirige au Mercure de France la collection « Traits et portraits ».
Depuis 1980, elle est productrice sur France Culture avec les émissions Nuits magnétiques de 1990 à 1999, puis Carnet nomade[9] jusqu'en 2015[10].
Comme écrivain
La plupart des récits de Colette Fellous sont de nature autobiographique mais sont présentés comme des romans[8] ; ils explorent et recomposent ses cultures tunisienne et française, le passé et le présent et l'individuel et le collectif[11]. Avenue de France (2001), Aujourd'hui (2005), écrit aux débuts de la guerre d'Irak qui lui rappelait les évènements tunisiens de 1967[12], et Plein été (2007) forment ainsi une trilogie dans laquelle elle relit son histoire[13]. En 2017, après la mort d'Alain Nadaud et l'attentat de la plage de Sousse[14], elle publie Pièces détachées, livre de « tension féconde »[15] où elle continue de visiter sa mémoire et celle de la Tunisie[16],[17]. En 2020, elle approfondit le thème du pays natal avec Kyoto Song[18].
Son écriture, animée par la recherche de soi, mêle les styles poétiques, documentaires et autobiographiques[13]. Elle a été comparée à celles de Marguerite Duras, avec laquelle elle partage certains éléments biographiques[19], et Nathalie Sarraute[20]. Ses livres sont marqués par une forte iconophilie[21], outil du souvenir individuel et collectif[4], et l'évocation d'objets physiques comme accessoires de la mémoire, intégrés aux livres comme des descriptions textuelles ou des reproductions photographiques[8].
1987 : Et si toute entière maintenant..., texte pour le conte symphonique de Luc Ferrari (Brise-Glace, Paris, ministère des Affaires étrangères, coll. « Regards croisés », 1987)prix Italia 1987
↑ ab et cColette Fellous et Samia Kassab-Charfi, « Colette Fellous : Imag-iner le texte littéraire », Continents manuscrits. Génétique des textes littéraires – Afrique, Caraïbe, diaspora, no 18, (ISSN2275-1742, DOI10.4000/coma.8291, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cTara Collington, « L' usage de l’objet dans la pratique autobiographique de Colette Fellous », Voix plurielles : revue de l'Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC), vol. 17, no 1, , p. 141–158 (ISSN1925-0614, DOI10.26522/vp.v17i1.2477, lire en ligne, consulté le )
↑Samia Kassab-Charfi, « Architecture et histoire chez Colette Fellous », Revue de littérature comparée, , p. 397-406 (lire en ligne)
↑Élisabeth Schulz, « Iconophilie, exil et écriture de soi chez Colette Fellous », dans Voix de femmes dans le monde : Au prisme du genre dans la littérature et les arts, Presses universitaires de Rennes, coll. « Nouvelles Recherches sur l’Imaginaire », (ISBN978-2-7535-7930-9, lire en ligne), p. 245–253