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nom | Codex Petropolitanus Purpureus |
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texte | Évangiles † |
langue | Grec ancien |
date | VIe siècle |
maintenant à | Bibliothèque nationale russe, Patmos |
dimension | 32 x 27 cm |
type | Texte byzantin |
Catégorie | V |
Le Codex Petropolitanus Purpureus, portant le numéro de référence N ou 022 (Gregory-Aland), est un manuscrit sur vélin en écriture grecque onciale. Ce manuscrit contient les Évangiles, avec de nombreuses lacunes. Comme les manuscrits Φ, O et Σ, le codex a été confectionné avec du parchemin teint avec de la pourpre.
Le codex se compose de 231 folios (32 × 27 cm)[1]. On estime que le manuscrit original comptait 462 folios[2].
Les nomina sacra sont écrits en or (ΙΣ, ΘΣ, ΚΣ, ΥΣ, et ΣΩΤΗΡ)[3].
Il contient κεφάλαια (chapitres), τίτλοι (titres), les Sections d'Ammonius, canons de concordances[3].
Il s'agit d'un témoin du texte byzantin. Kurt Aland le classe en la Catégorie V[1]. Les passages de Luc 22,43-44 et de Jean 7,53–8,11 sont omis[4].
En Jean 1,27 il atteste l'ajout de "Il vous baptise dans le Saint-Esprit et le feu" (εκεινος υμας Βαπτιζει εν πνευματι αγιω και πυρι)[5].
Évangile selon Matthieu 1,1-24 ; 2,7-20 ; 3,4-6,24 ; 7,15-8,1 ; 8,24-31 ; 10,28-11,3 ; 12,40-13,4 ; 13,33-41 ; 14,6-22 ; 15,14-31 ; 16,7-18,5 ; 18,26-19,6 ; 19,13-20,6 ; 21,19-26,57 ; 26,65-27,26 ; 26,34-fin ;
Évangile selon Marc 1,1-5,20 ; 7,4-20 ; 8,32-9,1 ; 10,43-11,7 ; 12,19-24,25 ; 15,23-33 ; 15,42-16,20 ;
Évangile selon Luc 1,1-2,23 ; 4,3-19 ; 4,26-35 ; 4,42-5,12 ; 5,33-9,7 ; 9,21-28 ; 9,36-58 ; 10,4-12 ; 10,35-11,14 ; 11,23-12,12 ; 12,21-29 ; 18,32-19,17 ; 20,30-21,22 ; 22,49-57 ; 23,41-24,13 ; 24,21-39 ; 24,49-fin ;
Évangile selon Jean 1,1-21 ; 1,39-2,6 ; 3,30-4,5 ; 5,3-10 ; 5,19-26 ; 6,49-57 ; 9,33-14,2 ; 14,11-15,14 ; 15,22-16,15 ; 20,23-25 ; 20,28-30 ; 21,20-fin.
Les paléographes datent ce manuscrit du VIe siècle[1]. Démembré par les croisés au XIIe siècle[6],[7], il appartenait jusqu'au milieu du XIXe siècle au Patriarche d'Alexandrie en résidence au Caire ; en 1850, le prélat russe Porphyre Ouspenski collationna et publia le texte de ces fragments[8].
Le manuscrit se présente sous la forme de deux fragments d’un manuscrit grec pourpre oncial à lettres d’or, du VIe siècle.
Il est conservé à la Bibliothèque nationale russe (Gr. 537) à Saint-Pétersbourg — 182 folios, Patmos — 33 folios, Bibliothèque vaticane (Vatican) — 6 folios, Londres — 4 folios, Vienne — 2 folios, Morgan Library and Museum, New York[9] — 1 folio, Athènes — 1 folio et Lerma — 1 folio[1],[7].