Cet article abordera le sujet de Claude Sernet, qui suscite un grand intérêt dans la société actuelle. L'impact de Claude Sernet est indéniable et ses implications s'étendent à différents domaines tels que la politique, l'économie, la culture et la vie quotidienne des gens. Il est crucial de bien comprendre ce phénomène afin d’analyser son influence sur notre réalité actuelle et d’anticiper les scénarios futurs possibles. Dans cette optique, différents aspects liés à Claude Sernet seront explorés, de ses origines à son évolution dans le temps, ainsi que ses conséquences et les défis qu'il pose à la société.
Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) 13e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Ernest Spirt |
Pseudonymes |
Mihail Cosma, Nesty, Claude Sernet |
Nationalités | |
Formation |
Faculty of Law, University of Bucharest (d) Université de Pavie |
Activité |
Parti politique | |
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Mouvements | |
Personne liée |
Ilarie Voronca (beau-frère) |
Distinction |
Ernest Spirt, connu sous le nom de plume Claude Sernet (Târgu Ocna, Roumanie, - Paris 13e, [1]), est un poète français d'origine roumaine.
Celui qui n'est pas encore devenu Claude Sernet est le premier enfant d'un médecin généraliste juif. Son enfance fut profondément marquée par l'antisémitisme virulent qui sévissait à l'époque en Roumanie. Avec sa petite sœur Colomba, le jeune Ernest Spirt est séparé de sa famille durant la guerre de 1914-1918. Il s'inscrit à la faculté de droit de Bucarest en 1920 et se lie d'amitié avec de nombreux poètes et écrivains d'avant-garde publiant dans Flacăra , Sburătorul et 75 HP.
En 1924, il publie ses premiers textes, sous le pseudonyme de Mihail Cosma, dans la revue 75 HP, où écrivent aussi son ami Victor Brauner et Ilarie Voronca, qui est son beau-frère.
En 1925, pour terminer ses études de droit loin de l'antisémitisme qui croît chaque jour, son père lui fait quitter Bucarest pour la Faculté de droit de Pavie, où il termine ses études supérieures. L'année suivante, il vient pour la première fois à Paris. À vingt-trois ans, il y retrouve de jeunes artistes comme Arthur Adamov, mais aussi d'autres Roumains comme Benjamin Fondane, et les membres du groupe le Grand Jeu : Roger Vailland, Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Rolland de Renéville, Henri Calet, Jean Carrive, Monny de Boully, Fernand Lumbroso.
Deux événements lui ouvrent bientôt les portes de la vie littéraire parisienne. Le , quelques-uns de ses poèmes sont lus lors d'une après-midi artistique organisée par Adamov au Studio des Ursulines. Un peu plus tard, au printemps, c'est avec Adamov qu'il publie la revue Discontinuité, qui ne dépassera pas le premier numéro. Sernet y met en scène et étale ce qui n'existe pas encore, et qui va pourtant devenir très vite l'expression même du malaise de la civilisation européenne. Il prend alors le nom de plume de Claude Sernet (anagramme de son prénom roumain Ernest).
Au début de l'été 1929, dans une mince plaquette, Mises au point, Adamov, Lumbroso et Sernet font le point sur l'échec de Discontinuité.
En 1933, il dirige le numéro 4 des Cahiers jaunes intitulé « cinéma 33 ». Sernet y publie un scénario. Mais c'est surtout dans les revues Journal des Poètes , Le Phare de Neuilly, Les Nouvelles littéraires , que l'on trouve ses poèmes.
En 1937, à trente-cinq ans, il publie à compte d'auteur Commémorations. Déjà, dans ce premier recueil de vers résonne sourdement l'expression constante d'un pessimisme universel. En 1938, il fait paraître une nouvelle plaquette Un jour et une nuit.
Sernet, mobilisé en octobre 1939, est fait prisonnier en juin 1940 à Sedan. Une longue errance de camp en camp de prisonniers dans l'est de la France commence alors pour lui. Il réussit à s'évader en mai 1941. Pour vivre et échapper aux poursuites, il passe en zone sud. Réfugié près de Narbonne, il fournit à la revue Méridien des textes de critique poétique. Il collaborera aussi à L'Éternelle revue, et à des recueils collectifs comme L’Honneur des poètes. Sernet s'applique maintenant à comprendre la vie.
À la Libération, Claude Sernet rejoint les intellectuels du mouvement pour la Paix et le Parti communiste français. Il publie régulièrement, d'abord dans des éditions hors commerce, puis, à partir de 1950, aux éditions Pierre Seghers.
Après une période d'engagement jalonnée de poèmes militants, sa poésie se fixe sur l'expression d'une angoisse de caractère existentiel, véritable hurlement rentré du mal de vivre. En poète souvent lyrique, Sernet explore ce versant sombre de la condition humaine, parcouru lui aussi par d'autres écrivains français d'origine roumaine, comme Ilarie Voronca, Benjamin Fondane, Cioran ou Eugène Ionesco.
De nombreux recueils publiés après la guerre: Étapes en 1956, en 1958 Aurelia, très long poème en alexandrins rimés, et en 1962 Les Pas recomptés, anthologie personnelle de ses œuvres antérieures ; en 1966 Ici Repose, long poème dans lequel Sernet explore l'abîme des ombres surgies de l'érosion du temps et de l'attente.
Pour vivre, Sernet multiplie les travaux d'édition et rédige de nombreuses préfaces :
Il meurt à Paris au printemps 1968.
Claude Sernet a publié de nombreux poèmes dans plus de vingt-sept revues[réf. nécessaire], écrit de nombreuses préfaces et effectué plusieurs traductions d'auteurs roumains.