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Claude Victor Louis Marie Lepelley |
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Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) Lycée Charlemagne |
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Claude Lepelley, né le à Charenton-le-Pont (Seine) et mort le à Montreuil (Seine-Saint-Denis)[1], est un universitaire et historien français, spécialiste de l'Antiquité tardive et de l'Afrique romaine.
Après des études secondaires au lycée Charlemagne, il est reçu à l’agrégation d'histoire en 1957 puis nommé à l'université de Tunis (1957-1959) avant d'effectuer son service militaire en Algérie entre novembre 1959 et janvier 1962. Il est alors chargé de l’enseignement scolaire et participe à l’élaboration d’un premier manuel. Parallèlement, il prend position contre l’OAS, rédige et distribue des tracts, dénonce les exactions liées à la guerre d'Algérie au Canard enchaîné, qui publie son témoignage[2].
Il réalise une thèse d'histoire intitulée Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, sous la direction de William Seston en 1977, dans laquelle il montre que les cités d'Afrique connaissent une certaine prospérité aux IIIe et IVe siècles[3].
Il poursuit sa carrière universitaire comme assistant à la Faculté des lettres de Paris (1962-1967), maître de conférences à l'université de Picardie (1967-1970) et de l'université Lille-III, où il est nommé professeur après la soutenance de sa thèse en 1977. Il est nommé professeur à l'université Paris-Nanterre en 1984, puis professeur émérite[4]. Il est également directeur d’études à l’École pratique des hautes études, IVe section[3].
Il est un artisan essentiel de la création, aux côtés de l’ethnologue Éric de Dampierre et de l’archéologue René Ginouvès, de la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès, inaugurée en 1998 sur le site universitaire de Nanterre[3]. Il est actif dans les sociétés savantes, notamment comme président de l'Institut des études augustiniennes (1987-2000), il fut aussi responsable du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Âge[5].
Il est membre du Comité des travaux historiques et scientifiques (Cths) en 1982, avant d’en devenir le secrétaire de 1992, et membre de l'Association pour l’encouragement des études sur l’Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale, de l'Institut universitaire de France, de la Société nationale des antiquaires de France dont il est président en 2003, et président de la Société française d’études épigraphiques sur Rome. Il assiste Jean Delumeau dans la direction de la collection « Nouvelle Clio », puis en devient le directeur (1992-2008)[6].
Ses recherches portent sur l'histoire du christianisme et l'Antiquité tardive[7].
Ses archives scientifiques sont déposées au Pôle archives[8] de la Maison des Sciences de l’homme Mondes.