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Signalétique jeunesse en vigueur en France, depuis 2002. |
La classification cinématographique permet de donner des indications concernant le public auquel un film est adapté. Elle prend généralement la forme d'une indication d'âge en dessous duquel le film est interdit ou non recommandé. C'est une évolution de la censure cinématographique.
Dans certains pays, comme l'Australie ou Singapour, c'est le Gouvernement qui classe les films ; dans d'autres, comme la France, c'est un organisme indépendant. Le type de contenu qui conduit à une restriction dépend des pays : en France ou en Allemagne, les gros mots et les contenus sexuels ont moins de conséquences qu'aux États-Unis.
En France, la représentation cinématographique est subordonnée à l’obtention d’un visa d’exploitation délivré par le ministre chargé de la culture[1]. Cet avis est précédé d’un rapport du comité de classification[2].
Le visa d’exploitation cinématographique s’accompagne de l’une des mesures de classification suivantes :
Cette classification est proportionnée aux exigences tenant à la protection de l’enfance et de la jeunesse, au regard de la sensibilité et du développement de la personnalité propres à chaque âge, et au respect de la dignité humaine.
Lorsque l’œuvre ou le document comporte des scènes de sexe ou de grande violence qui sont de nature, en particulier par leur accumulation, à troubler gravement la sensibilité des mineurs, à présenter la violence sous un jour favorable ou à la banaliser, le visa d'exploitation ne peut s'accompagner que de l'interdiction aux mineurs de dix-huit ans[3],[4].
En Turquie, les films projetés dans les cinémas sont évalués par le Conseil d'évaluation et de classification du ministère de la Culture et du Tourisme. Tous les films destinés à être commercialisés doivent être classés, à l'exception des films éducatifs qui sont plutôt étiquetés comme "à des fins éducatives". La commission a également le pouvoir de refuser la classification dans des cas extrêmes (les producteurs et les distributeurs peuvent soumettre une version éditée d'un film à la commission, mais les versions éditées peuvent également être rejetées si elles sont toujours jugées inappropriées) ; dans ce cas, le film sera interdit à l'exception des activités artistiques spéciales comme les foires, festivals, fêtes et carnavals.
En plus des catégories d'âge, le contenu est également évalué pour la violence/l'horreur, la sexualité et les exemples négatifs, comme la drogue, le langage vulgaire et l'argot.