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Un christogramme est un monogramme ou une combinaison de lettres qui forme une abréviation pour le nom de Jésus-Christ, traditionnellement utilisé comme un symbole chrétien. Différents types de christogrammes sont associés aux différentes traditions du christianisme.
Le premier monogramme pour désigner Jésus ne s'est pas inspiré de son nom mais de son titre de majesté « Christos » (« l'oint du Seigneur »), abrégé en XP, les lettres khi (X) et rhô (P) de l'alphabet grec. Le chrisme est souvent inscrit dans un cercle, signe géométrique de la perfection divine.
Les deux lettres de l'alphabet grec alpha et oméga, associées sous le vocable « alpha et oméga », se réfèrent à l'Apocalypse de saint Jean. Symboles de l'éternité de Dieu (Apocalypse, 22:13), elles signifient que le Christ est à l'origine et à la fin de toute chose. Autrement dit, elles traduisent l'incarnation et l'éternité du Seigneur.
Le mot grec ΙΧΘΥΣ signifie poisson. Au début du christianisme, ce symbole a été utilisé par les chrétiens pour se reconnaître entre eux. Chaque lettre du mot renvoie à Jésus : « Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱὸς Σωτήρ / Iêsoûs Khristòs Theoû Huiòs Sôtếr » (Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur).
Le monogramme IHS (parfois JHS), que l'on trouve sur les ornements liturgiques, est une abréviation et une translittération imparfaite du nom de « Jésus » en grec : Ι = J, Η = E et Σ = S[1] (JES. = Jesus/Ιησους, IHΣOYΣ = nom complet en grec).
Lorsque le latin devint la langue dominante du christianisme en occident, le monogramme fut mal compris, le êta grec (en majuscule) ayant la même forme que la lettre latine H. Le monogramme devint I.H.S. et fut interprété librement par certains comme étant le IHSV de l’empereur Constantin, (« IN HOC SIGNO VINCES », « Par ce signe tu vaincras », mots que Constantin affirme avoir entendus avant la bataille du pont Milvius en 312), par d’autres comme étant IESUS, HOMINUM SALVATOR (« Jésus, Sauveur des hommes »), IESUM HABEMUS SOCIUM (« Nous avons Jésus pour compagnon ») ou encore IESUS, HOMO, SALVATOR (« Jésus, Homme, Sauveur »).
INRI est l'acronyme de l'inscription latine « Iesus Nazarenus Rex Iudæorum », qui peut se traduire en français par « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ». Il s'agit du titulus qui a été inscrit par les Romains sur la croix de crucifixion de Jésus, condamné à mort par le procurateur romain de Judée de l'époque, Ponce Pilate (Jean, 19.19-20).