Charles Simon (anarchiste)

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Charles Simon (anarchiste)
Représentation de Charles Simon dans Le Petit Parisien : supplément illustré ()[1]
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 21 ans)
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Charles Simon, surnommé « Biscuit » ou « Ravachol - II », né le à Saint-Jean-le-Blanc et mort le 21 ou 22 octobre 1894 au bagne de Cayenne, est un militant et terroriste anarchiste illégaliste. Il est surtout connu pour avoir participé à lancer l'ère des attentats avec Ravachol, Soubère ou Jas-Béala en commettant l'attentat du Boulevard Saint-Germain. Il est tué par la police lors de la révolte des forçats anarchistes de 1894 à 21 ans.

Biographie

Charles Achille Simon naît à Saint-Jean-le-Blanc le [2]. Il exerce comme apprenti verrier[2]. A une date indéterminée, il effectue deux mois de prison pour avoir volé une feuille de zinc à son patron[2].

Simon rencontre Ravachol à Paris autour de 1890-1891[3]. Simon, surnommé Biscuit ou Ravachol - II[2] lui est présenté par le couple Chaumertin, chez qui Ravachol réside[3]. Ceux-ci lui disent que Simon, qui a alors 18 ans, est un militant partisan de la propagande par le fait et qu'il « connaît la capitale comme sa poche »[3]. Rosalie Soubère, Ravachol, Simon, Joseph Jas-Béala, sont profondément touchés par la fusillade de Fourmies et l'affaire de Clichy, qui se déroulent le [3]. Dans le premier cas, l'armée tire sur des manifestants et dans le second, la police s'engageant dans une fusillade avec des anarchistes et maltraitant les anarchistes arrêtés après[3].

Procès des anarchistes impliqués dans l'affaire, 30 avril 1892, L'Illusration, Paul Renouard

Simon décide alors avec Ravachol de venger les anarchistes touchés par l'affaire de Clichy[3]. Ravachol subtilise environ 1500 bâtons de dynamite à Soisy-sur-Seine et rejoint Simon pour confectionner une première bombe, destinée à tuer le juge ayant condamné les anarchistes de Clichy à des peines très dures[4]. Les deux parviennent à créer une première bombe composée d'environ 50 bâtons de dynamite à Saint-Denis, le [4].

'Le procès des dynamiteurs' : Rosalie Soubère, Ravachol, Charles Simon, Joseph Jas-Béala et Charles Chaumartin. Le Petit Parisien : supplément illustré ()[5]

'Le procès des dynamiteurs' : Rosalie Soubère, Ravachol, Charles Simon, Joseph Jas-Béala et Charles Chaumartin. Le Petit Parisien : supplément illustré ()[5]

Le , il effectue une reconnaissance de la maison du juge Benoît, puis rejoint les autres conjurés[4]. Accompagné de Ravachol, Rosalie Soubère, qui emporte la bombe sous sa jupe, le groupe prend le tramway en se dirigeant vers leur cible[4]. Ravachol y dépose ensuite la bombe, qui explose en blessant légèrement une personne[4].

Simon et Ravachol ne sont pas satisfaits de l'échec de leur tentative et prévoient d'assassiner le procureur Bulot, qui a demandé la peine de mort des anarchistes de Clichy. Cette fois-ci, leur nouvelle bombe est composée de 120 bâtons de dynamite, plus du double[4]. Si Ravachol mène la tentative au bout, sans tuer sa cible, Simon et les Chaumertins sont arrêtés après une dénonciation d'un informateur de la police[4].

Au procès, accompagnant celui de Ravachol, il assume ses actes et répond « Absolument » lorsqu'on lui demande s'il a bien participé aux attentats[4]. Si Biscuit est son pseudonyme militant, il hérite de l'appellation « Ravachol - II » lors de ce procès[6]. Condamné à la prison à vie par la Cour d’assises de la Seine, comme Ravachol, plus tard condamné à mort pour sa part, il est déporté au bagne de Cayenne[4].

Il y est tué par les autorités le 21 ou 22 octobre 1894[7], lors de la révolte des forçats anarchistes de 1894[4].

Références

  1. « Le Petit Parisien. Supplément littéraire illustré », sur Gallica, (consulté le )
  2. a b c et d Rolf Dupuy, « Simon Charles, Achille dit Biscuit, dit Ravachol II », dans Dictionnaire des anarchistes, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  3. a b c d e et f Merriman 2016, p. 70-75.
  4. a b c d e f g h i et j Merriman 2016, p. 79-83.
  5. a et b « Le Petit Parisien. Supplément littéraire illustré », sur Gallica, (consulté le )
  6. Gilles Ferragu, Histoire du terrorisme, Perrin, coll. « Collection Tempus », (ISBN 978-2-262-07935-2), p. 120
  7. Marianne Enckell, « Lebeau Louis », dans Dictionnaire des anarchistes, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)

Bibliographie

  • (en) John M. Merriman, The dynamite club: how a bombing in fin-de-siècle Paris ignited the age of modern terror, Yale, Yale University Press (YUP), (ISBN 978-0-300-21792-6)

Liens externes

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