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Le châtelet (terme apparu en 1155, diminutif de castel ou chastel, tous deux dérivés du latin castellum, « forteresse »[2]) est un bâtiment indépendant constituant un ouvrage de défense active chargé de protéger un passage. Le plus souvent, il s'agit de deux tours jumelles de flanquement, encadrant un passage voûté, et qui sont reliées entre elles au-dessus de leur premier niveau.
Au Moyen Âge, on appelait « châtelets », de petits châteaux établis à la tête d'un pont, à la porte d'une enceinte ou d'un château, au passage d'un gué, à cheval sur une route en dehors d'une ville ou à l'entrée d'un défilé[3]. On désignait aussi par ce mot des ouvrages en bois et en terre que les assiégeants élevaient de distance en distance entre les lignes de circonvallation et contrevallation pour appuyer les postes destinés à garder ces lignes. Les châtelets prenaient quelquefois l'importance d'un véritable château avec ses lices extérieures, ses logis, ses enceintes flanquées et son donjon. Mais ce qui distingue le châtelet du château c'est avant tout sa fonction : le châtelet défend un passage. Quelquefois il n'était qu'une seule grosse tour carrée à cheval sur celui-ci, ou même un ouvrage palissadé avec quelques flanquements[4].
Jean II Le Meingre, maréchal de Boucicault, décrit ainsi les fortifications de Gènes au début du XVe siècle :
Le mot est aussi employé dans l'expression « châtelet d'entrée » pour désigner une porte encadrée de deux tours, ou une porte perçant une tour massive. Dans ce cas, le mot « châtelet » ne peut pas être employé seul[6].
Le Grand Châtelet de Paris gardait, sur la rive nord, l'accès au « Grand Pont » (l’actuel pont au Change) qui traversait la Seine. Un autre ouvrage, le Petit Châtelet, se trouvait sur la rive sud vers la place Saint-Michel et gardait ainsi le « Petit-Pont ».
Cet ouvrage défensif a un rôle militaire mais aussi symbolique : plus que la nécessité militaire, le seigneur peut vouloir manifester sa volonté d'ostentation et de dissuasion. Enfin cet ouvrage peut servir de logement[7].