Naissance |
19 décembre 1902 Nîmes |
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Décès |
3 décembre 1989 (à 86 ans) 5e arrondissement de Marseille |
Nom de naissance | Jean Marius Richard |
Nationalité | française |
Activités | Scénariste, réalisateur |
Père | Marius Richard (d) |
Enfant | Jean-Pierre Richard |
Distinction | Commandeur des Arts et des Lettres (1978) |
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Carlo Rim (pseudonyme de Jean Marius Richard) est un romancier, essayiste, scénariste, réalisateur et dessinateur de presse français né le 19 décembre 1902 à Nîmes et mort le 3 décembre 1989 à Marseille.
Carlo Rim naît à Nîmes le 19 décembre 1902. Son père Marius Richard, issue d'une modeste famille de Lézan, est rédacteur en chef du Petit Provençal et meurt en 1924 des suites d'un accident de voiture. En villégiature à Arcachon, le jeune Jean Marius a l'occasion de disputer une partie de tennis avec Max Linder. Ayant échoué au baccalauréat et devant le repasser en octobre, il a pour répétiteur Marcel Pagnol, avec lequel il joue au bilboquet, ce dernier lui disant que l'obtention de ce diplôme n'avait pas d'importance. Il échoue également à la session d'octobre, mais restera ami avec Marcel Pagnol. Il devient également l'ami de Roger Martin du Gard qui séjourne dans un petit hôtel de Cassis et y écrit Les Thibault.
Pour inventer son pseudonyme, il utilise ses initiales RJM, puis remplace le J par un I. Quant à Carlo, il s'agit d'un prénom italien en vogue en France à cette époque. Il publie sous ce pseudonyme ses premiers dessins dans Le Petit Provençal, dont son père est le rédacteur en chef, sans que ce dernier sache qu'il en est l'auteur.
Carlo Rim signe une quarantaine de scénarios (originaux ou adaptations) et dialogues dont le plus fameux est Justin de Marseille de Maurice Tourneur (1935).
En tant que réalisateur, il dirige aussi bien Louis de Funès, Fernandel et Darry Cowl que Louis Jouvet et Danielle Darrieux, et signe sept longs métrages, dont L'Armoire volante (1948) et La Maison Bonnadieu (1951).
Il est rédacteur en chef des revues Vu et Jazz.
Il est l'auteur de deux chansons La Complainte des infidèles (1951) et La Complainte des truands (1952), toutes deux mises en musique par Georges van Parys.
Il est notamment ami avec Vincent Scotto, Georges Simenon, Tristan Bernard, André Gide, Louis Jouvet, Raimu, Moïse Kisling et Max Jacob.
En 1940, il part avec sa femme, d'origine juive, et leur fils vivre dans une villa à Cassis, où il héberge également l'acteur Robert Lynen.
Ses mémoires intitulés Mémoires d'une vieille vague — par opposition à la Nouvelle Vague — ont été publiés en 1961 chez Gallimard. En 1981, il publie son journal pour la période de 1916 à 1940, Le Grenier d'Arlequin, dont il était prévu une suite qui n'a jamais été publiée.
Le 10 mai 1935, il épouse à la mairie du 16e arrondissement de Paris Alice Colleye (1904-1978) — par ailleurs mère du journaliste Jean-Francis Held —, artiste peintre, journaliste, scénariste et metteuse en scène sous les pseudonymes de Caro Canaille et Alice O'Colleye.
Il est le père de l'écrivain et réalisateur Jean-Pierre Richard.
Carlo Rim meurt à Marseille le 3 décembre 1989.