Dans le monde d'aujourd'hui, Calendrier liturgique orthodoxe a acquis une pertinence inattendue. Son impact s’est fait sentir dans tous les domaines de la société, de la politique à la culture, en passant par la technologie et l’économie. Il est impossible d’ignorer sa présence, puisque ses effets sont visibles dans la vie quotidienne de millions de personnes à travers le monde. Il est donc impératif d’approfondir ses implications et de comprendre le rôle qu’il joue aujourd’hui. Cet article vise à explorer les différentes facettes de Calendrier liturgique orthodoxe, en analysant son influence et ses répercussions dans différents domaines, afin de faire la lumière sur un phénomène en constante évolution.
Le calendrier liturgique orthodoxe indique la place des fêtes fixes et mobiles, telle que le comput ecclésiastique l'a déterminée. À la différence du calendrier civil qui mesure le temps, le calendrier liturgique ne cherche qu'à rythmer l'année par le déroulement des activités liturgiques. Ce calendrier a beaucoup évolué durant les siècles de christianisme, s'enrichissant de nouvelles fêtes.
Églises et groupes orthodoxes principaux utilisant le calendrier julien | Églises et groupes orthodoxes principaux utilisant le calendrier julien révisé |
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Un fait important est que certaines Églises orthodoxes ont adopté le calendrier julien révisé entre 1923 et 1963 alors que d'autres utilisent encore le calendrier julien. Ainsi, pour les membres de ces dernières (Églises de Jérusalem, Russie, Géorgie, Serbie, Mont-Athos), les dates des fêtes religieuses sont décalées par rapport à celles des autres églises orthodoxes, et par rapport au calendrier civil, qui est partout le calendrier grégorien. Ainsi, ces orthodoxes fêtent bien Noël le 25 décembre dans le calendrier julien. Leur fête tombe donc le 7 janvier du calendrier civil grégorien (avant 1900, elle tombait le 6 janvier).
Ce changement de calendrier a été condamné par un concile local à l'époque comme une innovation contraire à la tradition. Ainsi, une petite partie de ces Églises orthodoxes qui ont refusé d'adopter le calendrier grégorien, ont également fait scission et se nomment les Églises orthodoxes vieilles-calendaristes. Ces dernières ont mis en avant le problème du calendrier de référence mais leurs revendications conservatrices sont bien plus profondes et font d'elles les pendants orthodoxes des catholiques traditionalistes. Ainsi, une Église orthodoxe ayant gardé le calendrier julien n'est pas forcément une Église orthodoxe vieille-calendariste.
La date de Pâques est cependant commune (au sens où elle tombe le même jour, mais pas à la même date) à toutes les Églises orthodoxes (à l'exception de l'Église autonome de Finlande) parce qu'elle est partout fixée à partir du calendrier julien.
La question de la date de Pâques met en fait en jeu deux décalages, dont un seul est lié au calendrier. Dans toutes les confessions chrétiennes, Pâques est le premier dimanche suivant la première nouvelle lune suivant le (date de l'équinoxe de printemps au moment où le mode de calcul a été fixé, ce qui reste presque toujours vrai dans le calendrier grégorien, mais est grossièrement faux dans le julien du fait de la dérive séculaire). Toutefois, on n'utilise pas une observation de la vraie lune, mais une lune ecclésiastique pour déterminer la date. Catholiques et orthodoxes n'utilisent pas la même lune ecclésiastique, même si les deux sont proches et toujours à moins d'une semaine d'écart. Dès lors, deux décalages sont possibles :
Si bien que la fête orthodoxe peut se trouver soit en même temps que la catholique (c'était le cas en 2016), soit 1 semaine après, soit 4 semaines après, soit 5 semaines après (Pâques tombe en avril ou en mai du calendrier grégorien pour les orthodoxes, jamais en mars). Avec la dérive séculaire des deux calendriers, le premier décalage est voué, d'ici un millénaire, à passer à 4 ou 8 semaines au lieu de 0 ou 4.
La journée liturgique commence la « veille » au soir, au coucher du soleil, conformément à l'usage sémitique. Elle comprend donc une nuit de veille et un jour conformément au récit de la Genèse « Il fut un soir, il fut un matin, premier jour ». Certaines célébrations sont fêtées le même jour que leurs équivalentes du calendrier liturgique romain.
Année | Date julienne | Date julienne révisée |
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2018 | 8 avril | 1er avril |
2019 | 28 avril | 21 avril |
2020 | 19 avril | 12 avril |
2021 | 2 mai | 4 avril |
La fête de Pâques, inaugurant la semaine du Renouveau et le temps pascal qui dure en tout quarante jours, est la Fête des fêtes, Solennité des solennités.
Les Douze Grandes Fêtes sont, après Pâques, les plus importantes fêtes liturgiques célébrées par l'Église orthodoxe. Elles sont souvent représentées sur les murs des églises. Neuf sont fixes, que tous les orthodoxes célèbrent à la même date (celle qui est indiquée ci-dessous) mais cette même date tombe d'abord selon le calendrier grégorien puis treize jours plus tard selon le calendrier julien. Les trois fêtes restantes sont mobiles et fêtées le même jour par tous les orthodoxes et à des dates différentes des deux calendriers.
Les Douze Grandes Fêtes sont :
Note : toute caractéristique évoquée pour un office est aussi possédée par les offices supérieurs de la classification
Chaque jour de la semaine, en plus de la fête indiquée dans le ménée, implique une commémoration particulière.