Cabane en pierre sèche

Cabane en basalte à Lacoste, Hérault (France).

Une cabane en pierre sèche est un type d'édifice champêtre, bâti entièrement sans mortier, avec des pierres d'extraction locale et ayant servi d'abri temporaire ou saisonnier au cultivateur des XVIIIe et XIXe siècles, à ses outils, ses animaux, sa récolte, dans une parcelle éloignée de son habitation permanente.

Cabanes en pierre sèche et architecture

Les cabanes en pierre sèche sont au premier chef des « productions architecturales » dans la mesure où :

Elles relèvent d'une « architecture sans architecte » ou « anonyme » en ce sens qu'elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers autoconstructeurs ou de maçons dont le nom est perdu,.

Elles entrent dans le cadre de « l'architecture rurale » de par :

Elles ressortissent à une architecture populaire, du fait de l'origine sociale de leurs bâtisseurs et utilisateurs (petit peuple des campagnes et des villes).

Elles constituent une architecture vernaculaire dans la mesure où :

Elles appartiennent à l'architecture des temps modernes (XVIIe, XVIIIe) et surtout de l'époque contemporaine (XIXe siècle) et n'ont rien à voir avec les témoins des architectures funéraires (chambres sous cairn, tombes mycéniennes, etc.), militaires (nuragues, etc.) et domestiques (cabanes chalcolithiques, etc.) de la Préhistoire et de l'Antiquité car :

Extension géographique du phénomène

L'extension géographique du phénomène architectural des cabanes en pierre sèche en France a été cartographiée pour la première fois en 1978 par Christian Lassure et Michel Rouvière du Centre d'études et de recherches sur l'architecture de pierre sèche, puis réactualisée successivement en 1988, 1995, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005 au fil des découvertes.

Les départements où des zones à cabanes de pierre sèche ont été signalées sont au nombre de 52. Dans certains d'entre eux, ces zones sont nombreuses ; dans d'autres, elles se limitent à de rares isolats, voire, dans certains cas, à quelques structures isolées.

Une aire d’extension couvrant les deux tiers sud de la France

Ces départements sont situés dans les deux tiers sud de la France (si l'on fait exception de la façade atlantique). On en trouvera ci-dessous la liste, chacun d'eux étant suivi des noms des communes ou des secteurs où des cabanes ont été signalées ou étudiées (indications données sans prétention d'exhaustivité) :

Le mythe d’un « style méditerranéen » de construction

La distribution des zones à cabanes de pierre sèche en France établit sans conteste le fait que le phénomène, loin d’être cantonné à la région méditerranéenne, déborde largement au nord de celle-ci, montant jusqu'à une ligne courbe joignant la Vendée à l’ouest, l’Aube au nord et le Doubs à l’est. Il n’y a donc pas lieu de qualifier « la technique de construction en pierre sèche » de « particulièrement représentative d’un style méditerranéen », puisque la dite technique et ses œuvres sont présentes par ailleurs dans des îles aussi peu méditerranéennes que les îles Britanniques.

En dehors de la France, les cabanes en pierre sèche sont présentes dans divers pays du pourtour de la Méditerranée (Espagne, Portugal, Italie, Croatie, Slovénie, Malte, Grèce, Cisjordanie, Maroc) mais aussi dans certains pays ou régions du nord-ouest et de l'ouest de l'Europe (Islande, Irlande, Pays de Galles, Écosse, Angleterre, Suède, Allemagne, Suisse) (liste non exhaustive).

Les noms des cabanes en pierre sèche

Cabane en pierre sèche, dite « la cabane Bonnet », à Malemort-du-Comtat (Vaucluse) (carte postale du début du XXe siècle).

Les cinq grandes catégories d'appellations

Les noms donnés aux cabanes de pierre sèche sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés.

Ils se répartissent en plusieurs grandes catégories :

  1. Les appellations génériques sont celles qui servent à caractériser les constructions indépendamment du lieu où se trouvent ces dernières, et qui sont comprises de tous, depuis le grand public jusqu'au monde des spécialistes en passant par les propriétaires ou utilisateurs. À proprement parler, il n'existe qu'une désignation générique, c'est celle de cabane ou, plus précisément, de cabane de pierre(s) sèche(s) ou en pierre(s) sèche(s), « cabane » indiquant le niveau socio-économique de la construction et « de/en pierre(s) sèche(s) » indiquant le matériau employé et mis en œuvre.
  2. Les appellations vernaculaires sont celles qui étaient employées par les bâtisseurs ou les utilisateurs des édifices et ont survécu au-delà de la période d'utilisation de ceux-ci, ainsi bar(r)aque, cabote, cadole, capitelle, caselle, etc. Elles ont pour caractéristique de couvrir une aire plus ou moins vaste, limitée à une région ou transcendant les frontières régionales.
  3. Les appellations savantes sont le résultat de l'appropriation des édifices par certains érudits et de leur transformation en objets archéologiques, détachés de leur cadre rural authentique et de leur contexte historique véritable, à des fins de valorisation et de promotion personnelles au plan local. L'exemple de choix est le duo bori (masc.) / borie (fém.) « inventé » précisément pour remplacer, par une seule et unique appellation, aux connotations archaïsantes, la variété des termes existant en Provence (« Il est permis de croire qu'un type de construction aussi exactement reproduit sur de si grandes étendues devait avoir, à l'origine, un même nom dans toute la Provence », affirmait David Martin, soucieux de plier la réalité à ses fantasmes).
  4. Les appellations fantaisistes rassemblent des termes qui paraissent incongrus, appliqués aux cabanes de pierre sèche : les termes habituellement réservés à des bâtiments plus élevés dans la hiérarchie socio-économique (ainsi grange, mas, maset), voire à des structures encore moins élaborées que la cabane de pierre sèche comme l'abri sous roche (cove, caravelle) ; les termes familiers, affectueux, inventés par certains auteurs (ainsi pastourette, capeline) et sans réalité ethnologique véritable ; les termes humoristiques (chambrette, nichette) ou ironiques (mas, moutier) donnés par des informateurs ruraux malicieux à des érudits ou des ethnologues naïfs.
  5. Les appellations fonctionnelles sont celles qui décrivent la fonction des édifices (ainsi agachon pour affût, aiguier pour citerne, galinière pour poulailler, grangeon pour petite grange, etc.) ; il faut savoir cependant que ces désignations, loin d'être circonscrites aux seules bâtisses en pierre sèche, s'appliquent également à des bâtiments remplissant les mêmes fonctions mais construits plus solidement et durablement en maçonnerie liée.
Les appellations génériques

L'appellation générique reconnue de tous est le terme « cabane » soit sous sa forme française, soit sous ses équivalents dans les langues régionales :

Les appellations vernaculaires Les cinq « cabanons pointus » de Forcalquier, immortalisés par les cartes postales du début du XXe siècle ; le cinquième cabanon est hors prise de vue, à gauche.

Les appellations vernaculaires sont celles qui sont ancrées dans un territoire plus ou moins étendu pouvant être une commune, un « pays », une région, voire une aire géographique encore plus vaste (mais non sans discontinuité spatiale dans ce cas) et qui étaient employées jusque vers le milieu du XXe siècle par les propriétaires des édifices :

Article détaillé : Cabanon pointu. Article détaillé : Cabotte. Article détaillé : Cadole. Article détaillé : Capitelle. Article détaillé : Caselle (Lot). Les appellations savantes

Si les appellations vernaculaires sont celles des bâtisseurs et utilisateurs de cabanes en pierre sèche, en revanche les appellations savantes sont celles adoptées par les érudits locaux « inventeurs » (au sens de découvreurs) de ces constructions, perçues abusivement comme réalité archéologique, sans lien avec la culture locale contemporaine ou subactuelle :

Article détaillé : Chibotte. Article détaillé : Gariotte. Cabane d’orri des Estrets dans le Vicdessos en Ariège (Pyrénées françaises). Articles détaillés : Orri et Cortal. Les appellations fantaisistes

Souvent citées sans grand discernement dans la littérature du domaine concerné, ces diverses appellations méritent une mise au point :

Que fantaisie et humour aient pu présider au détournement de certains termes pour leur faire désigner les cabanes en pierre sèche, ne saurait surprendre l'ethnologue averti. Un exemple remarquable de ce phénomène nous est fourni par Miguel Garcia Lisón et Artur Zaragozà Catalán dans leur étude L'Architecture rurale en pierre sèche du pays valencien : à côté d'expressions soit génériques comme barraques de pedra en sec (« baraques de pierre sèche »), soit fonctionnelles comme barraques de pastor (« baraques de berger »), ces chercheurs ont relevé toute une litanie de qualificatifs familiers comme casetes de formiguer (« maisonnettes de fourmis »), casetes de cucos (« maisonnettes de coucous »), casetes de catxerulos (« maisonnettes de chats »), casetes de mullós (« maisonnettes de mulots »), ou encore imagées comme cucurulls (« cornets à glace »), voire impropres comme chozos (« chaumières »), sans parler de diminutifs divers et variés.

Les appellations fonctionnelles

Elles désignent en général des bâtisses qui sont très typées architecturalement et morphologiquement (du fait même de la fonction qu'elles remplissent) :

Tine à Caveyrac (Gard).

Sont souvent associées à ces cabanes des structures qui ne ressortent pas au genre « cabane en pierre sèche » :

Les matériaux de construction des cabanes en pierre sèche

Comme l'indique l'expression « en pierre sèche », les cabanes ont pour matériau de choix la pierre — sous forme de moellons, de plaquettes, de blocs, de dalles, bruts ou ébauchés — tirée du sol lors de la création de champs ou à l'occasion des activités agricoles. Et pour technique de mise en œuvre, la maçonnerie à sec, c'est-à-dire sans mortier susceptible de faire prise.

La pierre employée est fonction de la nature géologique du lieu d'implantation : le calcaire gélifracté sous ses différents faciès est le matériau le plus représenté (Bourgogne, Provence, Languedoc, Grands Causses, Quercy, Périgord), mais on trouve aussi le grès (Ardèche), le granit et le schiste (Pyrénées-Orientales), la brèche basaltique et la ponce volcanique (Haute-Loire), le gneiss, voire les galets de rivière (Pyrénées-Orientales).

Les voûtements des cabanes en pierre sèche

L'originalité architecturale des cabanes en pierre sèche est d'associer à la maçonnerie à sec, deux systèmes de couvrement bien déterminés :

La voûte de pierres encorbellées et inclinées vers l'extérieur

Cette voûte sans mortier repose sur deux principes :

Sur plan de base circulaire, les assises successives vont en se rejoignant, la dernière étant coiffée d'une dalle terminale.

Sur plan de base carré, la transition au plan hexagonal puis circulaire de la voûte se fait au moyen de deux procédés :

Sur plan rectangulaire, les encorbellements des côtés longs convergent l'un vers l'autre pour être coiffés d'un plafond de dalles.

Le résultat est une voûte équilibrée n'ayant nécessité aucun cintre,.

La voûte de pierres clavées

Moins courante, la voûte de pierres clavées à sec est une voûte clavée classique, en forme de coupole (sur plan de base circulaire) ou de berceau (sur plan de base rectangulaire), mais dont les éléments sont des plaquettes ou des moellons grossièrement ébauchés et appareillés, disposés sur un cintre provisoire. Une clé de voûte bloque l'ensemble.

Dans la confection d'une voûte clavée en berceau intervient un cintre en bois que l'on pose sur des corbeaux ou sur une retraite ménagés à la naissance de la voûte et que l'on déplace transversalement sur le support pour réaliser d'autres longueurs. La voûte épouse alors la forme du cintre. À l'intrados de ce type de voûte, les joints des lits en coupe sont alignés et parallèles à la ligne de faîte.

Pour la confection d'une voûte clavée en coupole, un cintre hémisphérique en bois est nécessaire. Une fois la voûte terminée, le cintrage est démonté. À l'intrados de la voûte clavée en coupole, les joints des lits en coupe sont concentriques.

Les couvrements sans encorbellement ni clavage

En dehors de ces deux procédés de voûtement couramment associés à la maçonnerie sèche, on rencontre plus rarement une couverture de dalles, lauses ou tuiles reposant sur une charpente de pannes ou de chevrons.

Cette charpente peut donner une toiture à un versant ou à deux versants et se trouver sur des bâtiments de plan circulaire ou de plan quadrangulaire.

Les entrées des cabanes en pierre sèche

Le franchissement de l’espace a été un problème majeur pour les bâtisseurs à pierre sèche non seulement dans l’habitacle de la cabane mais aussi dans l’entrée de cette dernière. Pour couvrir l’entrée, ils ont fait appel à des procédés divers, originaux et ingénieux.

Les deux solutions principales auxquelles ils ont eu recours sont :

Il faut y ajouter :

procédés qui permettent de se passer des deux solutions précédentes.

Le linteau

Il peut s'agir :

La face vue du linteau peut être brute ou aplanie, voire taillée à la courbe.

Divers systèmes de décharge peuvent venir soulager le linteau :

Dans ces deux derniers cas, le linteau n’est véritablement déchargé que si le vide entre lui et le dispositif de décharge n’est pas obturé par de la maçonnerie.

Dans certains cas, le linteau en pierre, et éventuellement les arrières-linteaux, laissent la place à des traverses en bois (rondins bruts ou poutres équarries).

L’arc clavé

Il peut s'agir :

Une deuxième arceau de plaquettes peut venir doubler le premier sur son extrados.

Les deux encorbellements opposés et convergents

Ce principe consiste à faire converger l’un vers l’autre les deux tableaux opposés de l’entrée dans leur tiers ou leur quart supérieur de façon, soit à se passer complètement de linteau, soit à diminuer la portée à franchir par celui-ci.

les deux dalles affrontées formant mitre

L'entrée est couverte par deux grandes dalles affrontées évoquant la forme d'un accent circonflexe ou d'une mitre d'évêque. Chaque dalle est alors taillée en forme de parallélépipède.

Remplois

Il n’est pas rare de rencontrer, dans une architecture aussi impécunieuse que celle des cabanes en pierres sèches, des encadrements d’entrées ayant été prélevés sur des bâtiments d’un niveau social et économique plus élevé après que ceux-ci sont tombés en désuétude ou en ruine. Le contraste est alors frappant : le matériau est de la pierre de bonne qualité, les éléments sont taillés en parement, voire sur les autres faces.

La raison principale de tels remplois réside dans le fait qu'une cabane champêtre, annexe éloignée de la maison villageoise, doit pouvoir être fermée à clé, lorsque ses utilisateurs ne sont pas aux champs. Il lui faut donc une porte en bois, et qui dit porte, dit encadrement, et rien ne vaut un vieil encadrement en pierres de taille avec tableaux et feuillure.

L’âge d’or des cabanes en pierre sèche

L’inscription « Nous passerons mais ces pierres resteront », trouvée dans une cabane en pierre sèche du Larzac, participe de l’illusion selon laquelle les cabanes en pierre sèche bénéficieraient d’une ancienneté et d’une perdurance hors du commun : cabanes néolithiques, gauloises, romaines, mérovingiennes, médiévales, vaudoises, etc. Il n’en est rien et c’est bien plus près de nous qu’il faut chercher l’explication de leur floraison.

Des cabanes « multiséculaires » au « siècle des cabanes »

Il est désormais établi qu'elles relèvent d’un vaste mouvement de construction dont le temps fort occupe le dernier tiers du XVIIIe siècle et les trois premiers quarts du XIXe et dont les causes sont les encouragements royaux à défricher en Languedoc et en Provence durant le XVIIIe siècle, le partage des anciens communaux dans la première moitié du XIXe, l’accession des petites gens à la propriété sous le Second Empire, l’extension de la culture de la vigne dans le troisième quart du XIXe siècle, les prix des sociétés agricoles d’encouragement au tout début du XXe siècle, les progrès et la démocratisation de l’outillage d’extraction, de taille et de mine et des instruments aratoires.

De même que les prémices de cet « âge d’or » ou « siècle des cabanes » remontent, du moins dans les garrigues péri-urbaines du Midi languedocien, au XVIIe siècle, de même ses dernières manifestations perdurent jusque dans les premières décennies du XXe siècle, ainsi dans certains coins du Lot, de Saône-et-Loire, de Côte-d’Or, etc.

De l’oubli au retour en grâce

À partir de 1880, le mouvement de construction commença à décliner sous le coup de l’exode rural et des maladies de la vigne pour s’arrêter après la Première Guerre mondiale, dans des campagnes vidées de leur population mâle.

Un savoir-faire perdu puis reconstitué

Un demi-siècle plus tard, dans les années 1970, le savoir-faire empirique des bâtisseurs de l’âge d’or de la pierre sèche — qu'aujourd'hui l'on qualifie parfois, non sans naïveté, d’« immémorial » ou d’« ancestral » — était déjà purement et simplement oublié lorsque commença à se manifester, chez les générations de la guerre et de l’après-guerre, un intérêt non seulement pour l’étude et la préservation des vestiges matériels où ce savoir-faire s’était concrétisé mais aussi pour la redécouverte et la vulgarisation des techniques de la construction à pierre sèche : ainsi tel ethnologue réussissant en 1970, à sa deuxième tentative, à construire un « cabanon pointu » ; ou encore tel auteur publiant en 1977 un « Essai d’analyse architecturale des édifices en pierre sèche » et un « Projet de construction expérimentale de cabanes en pierre sèche ».

Cet intérêt se renforça progressivement dans les années 1980 et 1990 par la multiplication des « stages d’initiation à la pierre sèche », pour déboucher sur la publication des tout premiers manuels dans la première décennie du XXIe siècle.

Le nouvel engouement pour la pierre sèche

Après avoir connu l’abandon et l’oubli, les cabanes en pierre sèche sont aujourd’hui à la mode. On assiste à une nouvelle floraison, non seulement d’édifices, mais de chantiers de restauration, de circuits de découverte, de maisons et de conservatoires de la pierre sèche, de colloques et de journées d’études, de sites et de pages web. Cependant cette évolution ne remplacera pas une véritable politique systématique d’étude scientifique et de conservation muséologique des derniers témoins.

Liste des cabanes en pierre sèche protégées

Alpes-de-Haute-Provence

Dordogne

Doubs

Haute-Loire

Haute-Saône

Morbihan

Rhône

Vaucluse

Notes et références

  1. Christian Lassure (texte), Dominique Repérant (photos), Cabanes en pierre sèche de France, Edisud, 2004, chap. I : « Cabanes et architecture », p. 8-9.
  2. « La tradition des bâtisseurs à pierre sèche : la fin de l'anonymat », Études et recherches d'architecture vernaculaire, no 1, 1981, 38 p.
  3. Cf. Carte « Zones à constructions rurales en pierre sèche, 1er état, 1977 », dans Christian et Jean-Michel Lassure, éditorial , dans L'Architecture rurale en pierre sèche, 1977, t. 1, p. 1-8, pl. h. t.
  4. Sur la genèse et les buts de cette association, cf. (en) The CERAV and the studies on the dry stone architecture of France: an assessment of a decade of research and publication (1977-1987), www.pierreseche.com
  5. Cf. Extension géographique du phénomène des cabanes en pierre sèche, www.pierreseche.com, publié le 23 mai 2002 et actualisé le 1er octobre 2005.
  6. Le Var compte 125 communes dont 73 avec une ou des cabanes, en tout 615 cabanes.
  7. Cf. Florence Dominique, introduction, dans Bories, La Calade, Edisud, coll. « Luberon images et signes », 1994, p. 7-9.
  8. « Dry Stone Cabane », Paul Oliver (dir.), Encyclopedia of Vernacular Architecture of the World (EVAW), Cambridge University Press, 1996, vol. 1, p. 706-707.
  9. David Martin, « Les boris de Provence », Annales de Provence, 1912, p. 45-50, en part. p. 5-10.
  10. C'est-à-dire « monastère ».
  11. Maurice Coquet, La région de Rognes, Tournefort et Beaulieu à travers l'histoire, Paris, Dominique Wapler éditeur, 1970, p. I-23, note 38 : « Ce nom de « borie », employé dans le Vaucluse, n'est pas usité dans la région de Rognes où ces constructions sont connues sous le nom de « cabanes ». »
  12. « FALAISES DE BONIFACIO - Conservatoire du littoral », sur www.conservatoire-du-littoral.fr (consulté le 4 mars 2022)
  13. « Remise agricole dite pailler, dite pagliaghju », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le 4 mars 2022)
  14. « AGRIATE - Conservatoire du littoral », sur www.conservatoire-du-littoral.fr (consulté le 4 mars 2022)
  15. Jean Courrènt, Une ruche-cercueil au lieudit Jugnes à Port-la-Nouvelle (Aude) ?, in L'architecture vernaculaire, CERAV, tome 38-39 (2014-2015) : « En Narbonnais, on utilise le mot cabanòt pour la petite cabane bâtie en bordure de vigne. Il y a dans cabanòt, le diminutif affectueux qui convient pour cet abri ouvert, dépourvu de toute prétention. »
  16. Pierre Desaulle, Les Bories de Vaucluse, région de Bonnieux. La technique, les origines, les usages, Paris, Picard, 1965, 27 p.
  17. Erik Fannière et al., Bories, coll. « Luberon, images et signes », Éditions du Parc naturel régional du Luberon / Edisud, 1994, 189 p.
  18. Cf. Vocabulaire occitan-français de l'architecture rurale en pierre sèche], sur le site www.pierreseche.com, 24 octobre 2004 : « casalon (Rouergue) (var. chasalon, Auvergne) et casalhon, Gascogne) petite maison, petite masure, cahute, en fr. des archéologues casalou, chasalou ».
  19. Albert Boudon-Lashermes, Le Vieux Puy. Les origines de la cité d'Anis Haute-Loire, 1923, en part. p. 44-48 et 87-93.
  20. Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, Toulouse, Institut d’études occitanes, nouvelle édition, 1977.
  21. Paul Raybaut et Michel Perréard, Comté de Nice, coll. « L'architecture rurale française, corpus des genres, des types et des variantes », Paris, Berger-Levrault, 1982, 262 p.
  22. Miguel García Lisón et Artur Zaragozà Catalán, L'Architecture rurale en pierre sèche du Pays valencien, t. XIII : L'Architecture vernaculaire, 1989, p. 57-80, et t. XV, 1991, p. 5-24.
  23. « Corbelled Vault », Paul Oliver (dir.), Encyclopedia of Vernacular Architecture of the World (EVAW), Cambridge University Press, vol. 1, 1996, p. 360-361.
  24. Charles Ewald, « À construire vous-même : le “cabanon” romain », La Revue des bricoleurs. Bricole et brocante, septembre 1973 (il s'agit de l'édifice construit par Pierre Martel).
  25. « Essai d’analyse architecturale des édifices en pierre sèche », dans L'Architecture rurale en pierre sèche, suppl. no 1, 1977.
  26. Cf. « Projet de construction expérimentale de cabanes en pierre sèche », dans L'Architecture rurale en pierre sèche, 1977, t. I.
  27. L'appellation « vallée des chibottes » est une invention récente destinée à faciliter l'exploitation touristique de simples cabanes de vigneron.
  28. Ensemble de l'enclos (murs extérieurs, chemin, murs et meurgers intérieurs et les deux cabordes).

Bibliographie

Annexes

Article connexe

Liens externes