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La céramique cupisnique[1] fut produite par les populations précolombiennes installées tout au long de la côte nord péruvienne, et dans les vallées des contreforts de la chaîne andine, d'environ 1200 à 500 av. J.-C.
Antérieure à la culture Chavín, elle eut manifestement une origine indépendante avant de tomber sous l’influence de cette culture et de lui être assimilée.
De nombreux vases à anse-étrier furent découvertes dans des sépultures de dignitaires de la vallée de Cupisnique qui donnera son nom à cette culture. L’archéologue péruvien Rafael Larco Hoyle (1901-1966), fondateur du musée Larco, fut le premier à différencier cette culture de la culture Chavín, jusqu'alors considérée comme fondatrice des cultures précolombiennes[2].
Les céramiques cupisniques sont presque toujours sombres et monochromes, noir, brun ou rouge sombre. Ces teintes sont favorisées par une cuisson en atmosphère réductrice.
Leur aspect faussement massif et leur surface soigneusement polie leur donne l’apparence de la pierre, du basalte ou de l’obsidienne. La décoration mêle motifs en relief et motifs gravés ou incisés, dans un équilibre parfaitement entretenu entre l’aspect robuste et sculptural des formes et la vaste gamme des traitements des surfaces, toujours finement travaillées.
L’anse-étrier apparaît dans la céramique cupisnique, héritée des influences équatoriennes. Elle semble avoir été associée aux récipients à usage rituel ou funéraire. Elle sera reprise par les Mochica et transmise comme une caractéristique de la céramique pré-colombienne.
Les décors, qu’ils soient en trois dimensions ou gravés sur les céramiques, reprennent fréquemment le thème du félin, vraisemblablement le jaguar, symbole de force et de pouvoir.
Rafael Larco Hoyle distingue les styles céramiques de quatre périodes qui se succèderont durant les mille ans que dure la culture cupisnique.