Bruno Bilde | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le 21 juin 2017 (6 ans, 11 mois et 4 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 12e du Pas-de-Calais |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NI (2017-2022) RN (depuis 2022) |
Prédécesseur | Nicolas Bays |
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais puis des Hauts-de-France | |
En fonction depuis le 2 juillet 2021 (2 ans, 10 mois et 23 jours) |
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Élection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Pas-de-Calais |
Président | Xavier Bertrand |
Groupe politique | RN, indépendants et apparentés |
26 mars 2010 – 3 octobre 2017 (7 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Élection | 21 mars 2010 |
Réélection | 13 décembre 2015 |
Circonscription | Nord |
Président | Daniel Percheron Xavier Bertrand |
Groupe politique | Front national |
Successeur | Marie-Chantal Blain |
Adjoint au maire d'Hénin-Beaumont | |
30 mars 2014 – 30 juin 2017 (3 ans et 3 mois) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Steeve Briois |
Conseiller régional de Lorraine | |
2 avril 2004 – 21 mars 2010 (5 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 2004 |
Groupe politique | Front national |
Biographie | |
Date de naissance | 22 septembre 1976 |
Lieu de naissance | Laxou (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | FN/RN (1991-1999, depuis 2001) MNR (1999-2001) |
Mère | Dominique Bilde |
Conjoint | Steeve Briois |
Diplômé de | Université d'Artois |
Profession | Juriste |
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Bruno Bilde, né le 22 septembre 1976 à Laxou (Meurthe-et-Moselle), est un homme politique français.
Membre du Front national (FN) à partir de 1991, il rejoint brièvement le Mouvement national républicain (MNR) lors de la scission du parti en 1998. Il est adjoint au maire d'Hénin-Beaumont de 2014 à 2017, conseiller régional des Hauts-de-France de 2016 à 2017 et député depuis 2017, élu dans la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Bruno Bilde naît le 22 septembre 1976 à Laxou. Il est le fils de Dominique Bilde, également élue FN. Il assure n’avoir jamais profité des relations de sa mère pour progresser au sein du FN et indique avoir été « au FN bien avant elle ».
En 2001, il obtient une maîtrise en droit à l'université d'Artois.
En 2012, il porte plainte, avec Steeve Briois, contre le livre Le Front national des villes et le Front national des champs d'Octave Nitkowski, blogueur héninois de 17 ans, pour atteinte à la vie privée en raison de quatre passages de l'ouvrage. Le tribunal de grande instance de Paris leur donne raison en interdisant la parution du livre en l'état ; le jugement est cassé par la cour d'appel de Paris en 2013.
Son homosexualité est depuis mentionnée par les médias.
Il adhère au Front national à l'âge de 15 ans, en 1991. Il suit Bruno Mégret lors de la scission du parti en 1998, puis revient au FN en 2001. Il est présenté comme « l’un des artisans » de la stratégie de dédiabolisation du Front national.
Il est élu conseiller régional de Lorraine en 2004, puis conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais en 2010.
En 2007, alors qu'il s’installe dans le Pas-de-Calais, il convainc Marine Le Pen, avec Steeve Briois, de s’implanter à Hénin-Beaumont.
Entrée dans l'entourage de Marine Le PenDevenu un proche, puis le compagnon de Steeve Briois, il est nommé chef de cabinet de Marine Le Pen en 2011, puis directeur de la communication dans l'équipe de campagne lors des élections de 2012. Il se montre « omniprésent lors de la campagne présidentielle aux côtés de Marine Le Pen ». Il indique alors qu'il « ne probablement jamais candidat à une élection comme les législatives » car il est bègue.
Il est aujourd'hui le « conseiller spécial » de cette dernière, et membre du bureau politique, de la commission d’investiture et du comité central du FN,. Lors du congrès du FN de novembre 2014, il arrive à la 11e place pour l'élection du comité central, ce qu'Abel Mestre présente comme « un très bon résultat pour cet inconnu du grand public, mis sur la touche juste après les scrutins de 2012 » ; lui-même se dit « très étonné de ce résultat ».
Conquête d'Hénin-Beaumont et assistant parlementaireEn 2014, il contribue à la victoire du parti à Hénin-Beaumont. Il est adjoint au maire chargé des affaires générales et juridiques, de la communication et des relations publiques. D'après Le Monde, il occupe le rôle de « maire FN bis ».
Il est un temps assistant parlementaire de Sophie Montel au Parlement européen. Dans le contexte de l'affaire des assistants parlementaires du FN, il certifie assurer sa mission et juge l'enquête « complètement aberrante ». En mars 2015, le conseiller municipal communiste David Noël demande la démission de Steeve Briois et Bruno Bilde car « ils sont tous deux au cœur d'enquêtes judiciaires sur de graves soupçons de fraude ». Il faisait référence à un article du Monde évoquant l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen. Steeve Briois et Bruno Bilde ont perdu le procès en diffamation qu’ils avaient engagé contre David Noël et le journal L'Humanité, qui avait relayé la demande de l'élu communiste.
Député du Pas-de-CalaisLors des élections législatives de 2017, il est élu député dans la douzième circonscription du Pas-de-Calais, avec 55,1 % au second tour. Il démissionne alors de ses mandats d'adjoint au maire et de conseiller régional, Marie-Chantal Blain lui succédant.
Au sein du FN, Le Figaro le situe en 2017 parmi « les non alignés, de par leur engagement ancien au Front, leur proximité personnelle avec la présidente du FN, soit par la neutralité prudente qu'ils ont observée dans les récents conflits ». Toutefois, selon L'Express, il a « beaucoup pesé, en interne, pour la perte d'influence des cadres revendiquant une identité catholique ». Après les élections nationales de la même année, Sophie Montel, une fois démise par le FN au sein du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, met en cause un « clan » auquel il appartiendrait, avec Louis Aliot et Nicolas Bay, et qui militerait en faveur d'une « union des droites » à laquelle elle s'oppose. Considéré comme un fidèle de Marine Le Pen, il est accusé par les proches de Marion Maréchal de vouloir purger le parti. En 2021, Médiacités indique que Bruno Bilde et Steeve Briois « sont les seuls à faire partie de l’intimité » de Marine Le Pen au sein du RN, avec Philippe Olivier et Marie-Caroline Le Pen.
Le 14 janvier 2018, la presse annonce que Bruno Bilde est accusé de harcèlement sexuel envers d’anciens assistants parlementaires,, à savoir Alexandre Benoit, Mickaël Ehrminger et Aloïs Navarro.
En vue des élections européennes de 2019, il soutient Jordan Bardella pour la conduite de la liste du RN, alors qu'elle est convoitée par Louis Aliot. La situation se reproduit en 2021 pour la présidence par intérim du parti, à l'aune de la campagne présidentielle. La relation entre Bruno Bilde et Jordan Bardella se détériore à l'automne 2021, quand le second refuse d'exclure quatre conseillers régionaux RN d'Auvergne-Rhône-Alpes pour leur proximité avec Marion Maréchal et Éric Zemmour.
Lors des élections législatives de 2022, il se porte candidat à sa succession, et est réélu. Il est nommé par la suite vice-président du groupe Rassemblement national. Sa suppléante est dorénavant Caroline Meloni, conseillère municipale de Bully-les-Mines et syndicaliste à la Confédération générale du travail.
Lors de la séance du mardi 26 juillet 2022 à l'Assemblée nationale, il est élu juge titulaire à la Cour de justice de la République. Il prête serment le lendemain.
Au congrès de novembre 2022, il soutient la candidature de Louis Aliot à la présidence du RN. Le président élu, Jordan Bardella, ne le réintègre pas au sein du bureau exécutif du parti, tout comme Steeve Briois, réduisant ainsi l’influence du « clan d’Hénin-Beaumont ». Bruno Bilde se voit cependant proposer de siéger au bureau national du RN, mais refuse, déclarant avoir « passé l’âge d’avoir un hochet »,.