Boualem Boualem

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Boualem Boualem
Illustration.
Fonctions
Directeur de cabinet de la Présidence de la République
En fonction depuis le [a]
(1 an, 4 mois et 19 jours)
Président Abdelmadjid Tebboune
Prédécesseur Nadir Larbaoui
Sénateur
–
Élection 28 décembre 2006
Groupe politique RND
Successeur Kemoune Aek
Biographie
Parti politique RND
Profession juriste
magistrat
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Boualem Boualem est un juriste et politicien algérien, conseiller influent du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Biographie

Magistrat, il occupe différents postes importants dans le régime du président Abdelaziz Bouteflika jusqu'en 2019. Il est conseiller à la Cour suprême. Il est aussi sénateur de la wilaya de Tiaret affilié au Rassemblement national démocratique (RND), de 2007 à 2012, après avoir été battu lors du scrutin de 2003, puis devient membre des commissions de supervision des élections en vue des élections législatives algériennes de 2012[1],[2],[3].

Le , Abdelaziz Bouteflika crée l'Onplitic, un organe d'écoutes téléphoniques, et nomme Boualem patron de l'organisme[4],[5]. Il s'agit d'un organe d'écoutes téléphoniques, officiellement chargé de la surveillance des communications téléphoniques et électroniques[1],[6],[7].

Contrairement à la plupart des membres du régime Bouteflika, Boualem arrive à amplifier son influence après l'arrivée du nouveau président Abdelmadjid Tebboune. Il doit céder la présidence de l'Onplitic au général Abdelkader Lachkhem, mais il est recommandé à Tebboune par des personnes influentes[8]. En janvier 2020, il devient conseiller juridique au cabinet du président de l'Algérie. Toujours en 2020, il fait maintenir en détention le général Ali Ghediri, un acteur majeur lors du Hirak et candidat aux élections présidentielles qui étaient prévues en avril 2019[4]. Dès lors, le conseiller Boualem est qualifié « d'oreille secrète du Président Abdelmadjid Tebboune »[8],[9].

Le , lorsque le directeur de cabinet du président, Nadir Larbaoui, est nommé Premier ministre d'Algérie, Boualem est désigné pour le remplacer à titre intérimaire. Boualem est confirmé dans ce poste en janvier 2024[10]. Sahel Intelligence suppute alors qu'il aurait reçu la confiance du chef des armées algériennes, le général Saïd Chengriha, et que de ce fait il pourrait devenir le futur président de l'Algérie[11].

En mars 2024, il ajoute à ses fonctions celle de présider la Haute commission nationale des recours liés à l’investissement, un puissant organe de contrôle du capitalisme algérien[10].

Notes et références

Notes

  1. ↑ Par intérim jusqu'au 18 janvier 2024.

Références

  1. ↑ a et b « Boualem Boualem, le super-conseiller du président Tebboune », Africa Intelligence,‎ (lire en ligne)
  2. ↑ A. Khalid, « Revanche du RND à Tiaret », ja Zairess,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ L. Bouhala, « TIARET Le siège du sénat revient au candidat du FLN Kemoune AEK », Sersou Info,‎ (lire en ligne)
  4. ↑ a et b « Révélations. Comment Boualem Boualem a persuadé Tebboune de maintenir en prison Ali Ghediri », Algérie part,‎ (lire en ligne)
  5. ↑ Onplitic = Organe National de Prévention et de Lutte contre les Infractions liées aux TIC rattaché au Ministère de la défense, voir : Yacine Babouche, « L'organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC rattaché au MDN », TSA Algérie,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ Mohamed Jaouad EL KANABI, « Algérie : Boualem poids lourd d’El Mouradia et rescapé de l’ère “Boutef“ », HES Press,‎ (lire en ligne)
  7. ↑ Mar Bassine Ndiaye, « Algérie: Bouteflika nomme un nouveau cyber-espion », Le 360.ma,‎ (lire en ligne)
  8. ↑ a et b « Révélations. Boualem Boualem, l’homme qui murmure à l’oreille de Tebboune », Algérie part,‎ (lire en ligne)
  9. ↑ Ayline Bentaleb, « Qui est Boualem Boualem, le nouveau chef de cabinet d’Abdelmadjid Tebboune ? », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  10. ↑ a et b « Boualem Boualem lesté d’une nouvelle mission », Le Matin de l'Algérie,‎ (lire en ligne)
  11. ↑ Frédéric Powelton, « Algérie : Boualem Boualem, futur président sous l’égide de l’armée », Sahel Intelligence,‎ (lire en ligne)