Dans l'article que nous allons aborder ensuite, nous approfondirons Bataille de Calloo, un sujet qui a sans aucun doute acquis une grande importance ces derniers temps. Bataille de Calloo fait depuis longtemps l'objet d'études, de débats et de réflexions, et dans cet article, nous explorerons différentes perspectives et approches sur ce sujet important. De son impact sur la société actuelle à sa pertinence historique, en passant par ses implications dans divers domaines, nous nous plongerons dans une analyse approfondie et détaillée de Bataille de Calloo, dans le but d'offrir aux lecteurs une vision complète et enrichissante de ce sujet.
Date | 20–21 juin 1638 |
---|---|
Lieu | Calloo, près d'Anvers |
Issue | Victoire décisive espagnole |
![]() |
![]() |
Frédéric-Henri d'Orange-Nassau Guillaume de Nassau-Hilchenbach |
Ferdinand d'Autriche |
22 000 hommes | 8 000 hommes |
2 500 morts 2 500 prisonniers 28 canons 81 barges capturées |
284 morts 822 blessés |
Guerre de Quatre-Vingts Ans
Batailles
Coordonnées | 51° 17′ 40″ nord, 4° 17′ 08″ est | |
---|---|---|
La bataille de Calloo[1] (en néerlandais : De slag bij Kallo), livrée le est une victoire espagnole sur les Hollandais. Alors que les troupes néerlandaises dirigées par Guillaume de Nassau-Hilchenbach s'avancent pour encercler Anvers, elles sont repoussées par les forces inférieures en nombre de Ferdinand d'Autriche.
Alors que la guerre entre l'Empire espagnol et les Provinces-Unies est relativement calme, en juillet 1637 Frédéric-Henri d'Orange-Nassau lance une offensive avec 18 000 soldats dans l'actuel Brabant-Septentrional et assiège Bréda. Les forces de Ferdinand d'Autriche ne parviennent pas à lever le siège, et la ville tombe aux mains des Néerlandais. Ferdinand attaque alors dans le Limbourg et prend Venlo et Ruremonde, mais il doit cesser pour lutter contre les forces françaises qui pénètrent dans les Pays-Bas espagnols.
Lors de la campagne de 1638, Philippe IV lui demande de se montrer extrêmement offensif afin d'obtenir une paix négociée et la restitution de territoires, notamment au Brésil, à Bréda, à Rheinberg et à Maestricht.
Une avant-garde de 6 000 hommes, Néerlandais, Allemands et Écossais, sont envoyés par Guillaume de Nassau avec l'ordre de capturer les positions fortes sur la rive gauche de l'Escaut. La nuit du 13 au 14 juin, la troupe franchit le fleuve au niveau du village de Calloo et s'empare facilement du fort de Liefkenshoek. Il est possible que le commandant du fort ait ouvert les portes en échange d'une forte somme, ou bien qu'il ait négocié sa reddition en échange de la vie sauve. Le reste de la garnison est massacré. Le prince Guillaume s'attaque le lendemain aux forts Sainte-Marie et Isabelle et ordonne de noyer les polders, ce qui échoue en raison de la marée basse. Pendant quatre jours, les sapeurs améliorent les défenses néerlandaises, à l'aide de terre apportée par barge de Fort Lillo. La moitié des troupes néerlandaises est placée dans ces fortifications, l'autre moitié poursuivant le siège des forts Sainte-Marie et Isabelle. Celui-ci tombe le 21 juin.