Bataille de Brest-Litovsk (1941)

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Articles connexes : Forteresse de Brest-Litovsk, Opération Barbarossa, Invasion soviétique de la Pologne et Bataille de Brest-Litovsk (1939). Bataille de Brest (1941) Description de cette image, également commentée ci-après Le front de l'Est durant la Bataille de Brest. Informations générales
Date 22–29 juin 1941
Lieu Brest (Biélorussie), Union soviétique
Issue Victoire allemande
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Commandants
Fritz Schlieper (en) Piotr Gavrilov
Ivan Zoubatchiov
Iefim Fomine,
Forces en présence
17 000-20 000 plus de 9 000
Pertes
414 morts 5 000, 6 000 capturés
plus de 2 000 victimes

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Opération Barbarossa

Phase 1

Phase 2

Phase 3

Phase 4

Données clés
Coordonnées 52° 05′ 00″ nord, 23° 39′ 10″ est

La défense de la forteresse de Brest, également appelée seconde bataille de Brest-Litovsk qui eut lieu du 22 au 29 juin 1941 en Biélorussie, fut l'un des premiers combats de l'opération Barbarossa. La Wehrmacht se lança à l'assaut de la forteresse qui était alors défendue par l'Armée rouge. Le siège dura plus longtemps que prévu et devint un symbole de la résistance soviétique.

Contexte

La zone autour de la forteresse de Brest-Litovsk fut le site de la bataille de Brest-Litovsk de 1939, lorsque les forces allemandes envahirent la Pologne au cours de la campagne de Pologne. Toutefois, le pacte de non-agression germano-soviétique (août 1939) attribuait le territoire situé au-delà du Bug, et donc la localité avec sa forteresse à l'URSS. Il fut donc remis à l'URSS en vertu du pacte signé préalablement à la campagne de Pologne menée conjointement par l'Allemagne et l'URSS. Cela eut pour conséquence qu'à l'été 1941, les Allemands ont dû prendre la forteresse une seconde fois, cette fois-ci aux Soviétiques.

Les Allemands avaient prévu de capturer Brest et sa forteresse, situé sur le chemin du groupe d'armées Centre durant les premières heures de l'opération Barbarossa. La forteresse et la ville contrôlaient les passages sur la rivière Bug, ainsi que le chemin de fer Varsovie-Moscou et l'autoroute.

Forces en présence

La garnison était composée d'environ 9 000 soldats russes, en comptant l'armée régulière, les gardes-frontières et les agents du NKVD.Les soldats soviétiques appartenaient aux 6e (ru) et 42e divisions de fusiliers ainsi qu'au 17e détachement des troupes frontalières du NKVD et à diverses autres petites unités (dont la garnison de l'hôpital et une unité médicale). 300 familles de militaires étaient aussi présentes au sein de la fortification.

Le plan initial de défense prévoyait qu'en 12 heures la zone devait être sécurisée face aux 45e, 31e et 34e divisions d'infanterie de la Wehrmacht et au 2e groupe de Panzer placés sous le commandement de Heinz Guderian (au total environ 20 000 hommes).

La Bataille de Brest Litovsk

Disposition de la forteresse de Brest-Litovsk en juin 1941

Il n’y eut pas de signe avant-coureur préparant à l’invasion allemande le 22 juin 1941. Dès les premières minutes, Brest et sa forteresse ont été pris sous le feu de l’artillerie. Le premier assaut de la Wehrmacht n’a eu lieu qu’une demi-heure après le début du premier bombardement. La blitzkrieg était en marche une fois de plus, empêchant toute organisation de la défense soviétique, qui ne pouvait défendre que par points.

Cependant, les Soviétiques ont réussi à tenir ces points forts, et dans la soirée du 24 juin 1941, quelque 368 Allemands étaient déjà morts, pour 4 000 à 5 000 soldats de l’Armée rouge capturés.

Le 25 juin et 26 juin 1941, des combats locaux ont continué principalement dans la Citadelle. Jusqu'à la soirée du 26 juin 1941, et plusieurs points soviétiques sont tombés.

Comme le Fort Est ne pouvait être gardé plus longtemps, la Luftwaffe a bombardé deux fois le 29 juin et forcé les 360 derniers défenseurs à se rendre.

Bien que les soldats soviétiques aient été surpris par la soudaineté de cette attaque surprise, qu’ils aient été inférieurs en nombre et à court de munitions et de vivres, beaucoup d’entre eux ont tenu bien plus que nécessaire. Les civils de la forteresse prêtaient main-forte en rechargeant les chargeurs et bandes de munitions, ou en prenant également les armes pour défendre la ville. Les enfants étaient d’excellents observateurs.

Il est dit que des défenseurs sont restés cachés jusqu’à la fin du mois de juillet 1941, comme l’attesterait la capture le 23 juillet 1941 du major Pierre Gavrilov, un des défenseurs les plus connus de Brest, mais rien ne prouve vraiment que lui et d’autres ont tenu jusque-là, ceci pourrait être le fruit de l’imagination de la propagande soviétique de l’époque appelant à la résistance héroïque.

Littérature

Articles connexes

Références

  1. Constantine Pleshakov, Folie de Staline : Les 10 premiers jours tragique de la seconde guerre mondiale sur le Front Est, Houghton Mifflin Books, 2005, (ISBN 0-618-36701-2), Google Print, p.243
  2. Note de Pleshakov (p. 242): "À l'exception de Gavrilov , tous les commandants des troupes étaient volontaires. Le matin du 22 Juin, quel que soit son rang, celui qui a été capable de donner des ordres et de persuader les autres de les suivre a été reconnu comme Leader."
  3. Geoffrey Roberts, Guerre de Staline: De la Guerre Mondiale à la Guerre Froide, 1939-1953 , (ISBN 0-300-11204-1), Yale University Press, 2006, Google Print, p.87
  4. Christian Ganzer: Se souvenir et oublier: L'admiration des Heros dans la Forteresse de Brest. Avec : Siobhan Doucette, Andrej Dynko, Ales Pashkevich (ed.): Retour vers l'Europe. Biélorussie. Passé et Futur. Warsaw 2011, p. 138-145; here p. 141.
  5. Robert Kirchubel, Operation Barbarossa 1941 (3): Army Group Center, Osprey Publishing, 2007, (ISBN 1-84603-107-9), Google Print, p.44
  6. Christian Ganzer: Se souvenir et oublier: L'admiration des Heros dans la Forteresse de Brest. Avec : Siobhan Doucette, Andrej Dynko, Ales Pashkevich (ed.): Retour vers l'Europe. Biélorussie. Passé et Futur. Warsaw 2011, p. 138-145; here p. 139.
  7. Varsovie
  8. (de) Christian GAnzer, Alena Paškovič : „Heldentum, Tragik, Kühnheit.“ Das Museum der Verteidigung der Brester Festung.“ In: Osteuropa 12/2010, p. 81-96; ici, la page 82.