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Basilique Notre-Dame de Genève | ||||
![]() Notre-Dame de Genève | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Basilique | |||
Rattachement | Diocèse de Genève | |||
Début de la construction | 1852 | |||
Fin des travaux | 1857 | |||
Protection | Bien culturel d'importance nationale | |||
Site web | www.basiliquenotredamegeneve.ch | |||
Géographie | ||||
Pays | ![]() |
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Canton | ![]() |
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Ville | ![]() |
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Coordonnées | 46° 12′ 31″ nord, 6° 08′ 31″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Genève
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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La basilique Notre-Dame de Genève est le principal lieu de culte catholique de Genève, l'ancienne cathédrale Saint-Pierre étant devenue temple protestant. L'édifice a le statut de basilique mineure depuis 1954.
La basilique est dédiée à la Vierge Marie, qui y est représentée par une statue offerte par le pape Pie IX. C'est aussi une halte pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle : la basilique marque en quelque sorte la fin de la via Jacobi qui part depuis Rorschach et finit à Genève, et le début de la via Gebennensis, qui se prolonge à partir du Puy-en-Velay par la via Podiensis.
La statue blanche de la Vierge Marie, de C. Forzani[1], offerte aux catholiques de Genève par le pape Pie IX, a reçu les honneurs du « couronnement », en 1937. Elle se trouve dans la chapelle centrale du déambulatoire.
La devise de Notre-Dame de Genève est (en latin) : Nuntia Pacis (« Messagère de paix »).
L'église Notre-Dame a été construite selon le dessin d'Alexandre Grigny entre 1852 et 1857 sur l'emplacement d'un ancien bastion des fortifications. Cet édifice néo-gothique, en partie inspiré de Notre-Dame de Bonsecours et de Saint-Nicolas de Nantes entre autres, put sortir de terre grâce à la ville de Genève, qui avait cédé des terrains aux communautés religieuses afin qu'elles y construisent des lieux de culte, et grâce aux dons et au travail manuel apporté par les catholiques genevois[2].
La dédicace est célébrée le . L'abbé Gaspard Mermillod, futur vicaire épiscopal de Genève puis cardinal, prononce le sermon. Il sera plus tard expulsé de Suisse par le gouvernement. Le , le bâtiment est consacré par Étienne Marilley, évêque du diocèse[3].
Après l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement anticlérical, Notre-Dame est occupée le et fermée. Cette occupation s'accompagne d'une manifestation hostile aux catholiques romains et d'autres troubles. L'attachement des catholiques pour ce sanctuaire n'en devient que plus grand. Notre-Dame est rachetée par l'Église catholique en 1911-1912.
Le , François Charrière, évêque diocésain, prononce au nom du pape Pie XII l'élévation du sanctuaire au rang de « basilique mineure ».
Les objets d'art les plus anciens de la basilique remontent à l'époque précédant immédiatement la réforme protestante :
D'autres œuvres ou objets d'art sont le moyen du culte : la statue de Notre-Dame de Genève, le tabernacle et le mobilier liturgique sculpté (autel, ambon, bénitiers), Saint Antoine de Padoue par François Baud, décors de Jérem et Joseph Falquet.
Sont particulièrement remarquables les vitraux de la basilique. Certains relèvent de la production semi-industrielle néogothique, mais la plupart témoignent de l'évolution de l'art du vitrail au cours du XXe siècle, dans des styles divers, après ceux de Claudius Lavergne (posés de 1857 à 1875). Dès 1912 ont successivement contribué à l'ornement de la basilique les artistes Alexandre Cingria, Maurice Denis, Charles Brunner, Gherri Moro, Théodore Strawinsky, Paul Monnier, Jean-Claude Morend[4].
Le bâtiment est classé comme bien culturel suisse d'importance nationale[5].
L'orgue a été construite en 1992 par la manufacture d'orgue Saint-Martin, à Chézard-Saint-Martin. L'instrument a 41 registres sur trois claviers et pédale[6].
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