Naissance |
2 février 1903 Amsterdam |
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Décès |
12 janvier 1996 (à 92 ans) Zurich |
Nom de naissance | Bartel Leendert van der Waerden |
Nationalité | néerlandaise |
Formation |
Université d'Amsterdam (1919-1924) Université de Göttingen (1924-1925) Université de Hambourg (1926-1927) |
Activités | Mathématicien, historien des mathématiques, professeur d'université, historien |
Père | Theo van der Waerden (d) |
Parentèle | Franz Rellich (beau-frère) |
A travaillé pour |
Université de Zurich (1951-1972) Université d'Amsterdam (1er mai 1950 - 1er mai 1951) Université d'Amsterdam (1949 - 1er mai 1950) Université Johns-Hopkins (1947-1948) Shell (1945-1947) Université de Leipzig (1931-1945) Université de Groningue (1928-1931) |
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Membre de |
Académie des sciences de Saxe (1934-1945) Académie des sciences de Saxe (1945-1996) Académie royale néerlandaise des arts et des sciences (1949) Académie des sciences de Heidelberg (1951) Institut de statistique mathématique (1961) Académie des sciences de Saxe (1996) Académie bavaroise des sciences Académie Léopoldine |
Maîtres | Otto Eduard Neugebauer, Emmy Noether |
Directeur de thèse | Hendrik de Vries (1926) |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich (en) (CH-001807-7:Hs 652) Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich (en) (CH-001807-7:Hs 652a) |
Moderne Algebra (d), théorème de van der Waerden, test de Van der Waerden, van der Waerden Permanent Conjecture (d), Van der Waerden notation (d) |
Bartel Leendert van der Waerden (né le 2 février 1903 à Amsterdam, mort le 12 janvier 1996 à Zurich) est un algébriste néerlandais. Son traité, Modern Algebra, a révolutionné la discipline dans l'entre-deux-guerres. Il a par ailleurs résolu le quinzième problème de Hilbert en 1930.
Van der Waerden étudia les mathématiques à l'université d'Amsterdam, où il passa sa thèse de doctorat, dirigée par Hendrik de Vries, sur une question de géométrie algébrique ; puis il prépara sa thèse d'habilitation (soutenue en 1928) à l'université de Göttingen de 1919 à 1926, et fut alors très influencé par Emmy Noether.
À 27 ans, il publia les notes de conférences données à Göttingen par Emil Artin et Emmy Noether sous une forme ordonnée : le résultat fut un ouvrage en deux volumes, Algebra, qui devint rapidement une référence. En 1931, il fut nommé professeur à l'université de Leipzig.
Sous le Troisième Reich, il refusa d'adopter la nationalité allemande, ce qui lui aurait permis de conserver son poste de professeur d'université. Après la Seconde Guerre mondiale, il prit la chaire de mathématiques de l'université d'Amsterdam (1948–1951), puis termina sa carrière à l'université de Zurich, dirigeant alors plus de 40 thèses.
Van der Waerden est surtout connu pour son cours d'algèbre abstraite, qui connut huit éditions successives (la dernière en 1971) au cours du XXe siècle :
Mais il publia également des travaux en géométrie algébrique, topologie, théorie des nombres, géométrie, analyse combinatoire, analyse mathématique, théorie des probabilités. Werner Heisenberg, son collègue à l'université de Leipzig, lui proposa également de développer les méthodes de la mécanique quantique. À la fin de sa carrière, il se consacra essentiellement à l'histoire des mathématiques et même à l'histoire des sciences. Parmi ses études dans ce domaine :