Dans le monde d'aujourd'hui, Balkans est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large secteur de la société. Que ce soit en raison de son impact sur l'économie, de son influence sur la culture populaire ou de son rôle dans l'histoire, Balkans est devenu un sujet de discussion constant dans différents domaines. Au fil des années, Balkans a suscité des opinions mitigées, des débats houleux et a fait l'objet de nombreuses études et enquêtes. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le rôle de Balkans aujourd'hui et discuterons de son importance dans différents contextes.
Les Balkans sont une des trois péninsules de l'Europe du Sud. Elle est bordée par des mers sur trois côtés : la mer Adriatique et la mer Ionienne à l'ouest, la mer Égée au sud et la mer de Marmara et la mer Noire à l'est. Au nord, on la délimite généralement par les cours du Danube, de la Save et de la Kupa. Cette région couvre une aire totale de plus de 550 000 km2 et regroupe une population de près de 53 millions d’habitants.
L’appellation utilisée à l'époque de l'Empire byzantinAimos / Emmon / Emmona se retrouve dans la forme turque Emine-Balkan, l’adjectif balkan pouvant désigner en turc soit des « montagnes boisées », soit des « montagnes glissantes » (c’est l’un des sens des mots turcs bal : « poisseux », « miel », et kan : « gluant », « sang » ; mais, à l’époque romantique, les autres sens de ces deux mots ont donné naissance à une légende très populaire selon laquelle balkan signifierait « de miel et de sang » pour désigner aux yeux des Turcs un pays riche en douceurs, fruits, chaleur, richesses de la terre, mais farouchement défendu par d’indomptables guerriers,). En fait les Ottomans désignaient leurs possessions du Sud-Est de l’Europe sous le nom de Roumélie (Rum-eli c'est-à-dire « pays des Romains ») ou, plus récemment, Avrupa-i Osmani (« Europe ottomane »).
Bien que l’appellation Balkan ne soit pas attestée avant le XIVe siècle, les protochronistes, influents dans les Balkans (leurs thèses sont enseignées dans les écoles) attribuent à ce nom une grande ancienneté et le font remonter au proto-indo-européenbhelg (« arête, crête, faîte ») via bala-khana (« maison élevée » en persan) ou via balkô (« chaîne rocheuse » en proto-germanique, à l’origine du vieux frison balka, du norrois balkr et du vieil anglais balca duquel dérive balk « bloc » en anglais moderne).
Quoi qu’il en soit, c’est en 1808 que l’expression « péninsule des Balkans » (Balkanhalbinsel) apparaît chez le géographe allemand August Zeune. En élargissant ainsi le terme de « Balkans » bien au-delà du Grand Balkan, Zeune lui donna la signification antique du nom « Haemos » qui désignait toutes les chaînes de l’Europe du Sud-Est, depuis les Alpes slovènes jusqu’à la mer Noire, avec une importance analogue aux Apennins pour la péninsule italienne. Malgré les critiques formulées par des géographes comme Theobald Fischer(en) dès 1839, cette idée, discutable sur le plan géomorphologique, perdure dans le domaine politique et culturel, et comme concept géographique aux limites d’ailleurs variables selon les auteurs.
Les Balkans peuvent avoir plusieurs étendues, selon la définition adoptée :
la plus ancienne, due aux géographes de l'Empire allemand et de l'Autriche-Hongrie, désigne la région bas-danubienne et balkanique, incluant les Balkans au sens strict, les pays de l'ex-Yougoslavie en entier, l'Albanie, la Roumanie et la Moldavie, région parfois élargie jusqu'à la Hongrie ; cette définition élargie renvoie davantage au concept d'Europe du Sud-Est, dont la première utilisation connue est due au diplomate et albanologue autrichien Johann Georg von Hahn ;
plus récemment, une définition plus restreinte est apparue, proposée par des géographes anglo-saxons : elle n'inclut que les territoires situés au sud du Danube, de la Save et de la Kupa, excluant ainsi des Balkans la Slavoniecroate, la Voïvodineserbe, la Roumanie et la Moldavie, y compris la Dobrogée roumaine, bien que celle-ci se situe au sud du Danube ;
une définition intermédiaire (utilisée par exemple par Paul Garde dans Les Balkans) y inclut les pays ex-yougoslaves en entier, l'Albanie et la Roumanie, mais pas la Moldavie, malgré le passé commun des deux pays.
Géographie
Dans la définition la plus communément acceptée, cette région couvre une aire totale de plus de 550 000 km2. Sa limite au nord est fixée par les fleuves Danube-Save-Kupa. Le relief de la péninsule des Balkans culmine à 2 925 m au mont Musala dans le massif de Rila (Bulgarie) ; le mont Olympe (Grèce) est en deuxième position avec 2 919 m. La majeure partie de la péninsule est montagneuse, avec des altitudes moyennes de 500 m, des dénivellations importantes, des cours d'eau d'une longueur moyenne de 250 à 300 km, des bassins versants étroits et de petite taille (10 000 à 20 000 km2).
Les plaines, petites et peu nombreuses, se situent le long des cours d'eau et des côtes. Quatre principales chaînes de montagnes, toutes datant de l'orogenèse alpine, rayonnent autour d'une région centrale, située autour du massif du Šar, au sud de la dépression du Kosovo-polje :
la chaîne dinarique, qui longe la mer Adriatique vers l'ouest en direction des Alpes, et forme la ligne de partage des eaux entre cette mer et le bassin du Danube ;
la chaîne du Grand Balkan, vers l'est en direction de la mer Noire, qui forme la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Maritsa et celui du Danube ;
la chaîne du Rhodope, vers le sud-est en direction de la mer Égée.
Le climat est méditerranéen le long des côtes de la mer Adriatique et de la mer Égée, océanique et subtropical humide le long des côtes de la mer Noire, et continental dans l'intérieur et au nord du 42e parallèle.
Une population de près de 53 millions d’habitants vit dans la péninsule, soit une densité moyenne de 96 hab./km2.
De son ancien statut de capitale impériale sous plusieurs vastes empires depuis l’an 395, Istanbul a hérité la place de première ville des Balkans, dépassant de loin toutes les autres, comme tout au long de son histoire :
Istanbul (jadis Κωνσταντινούπολις / Konstantinoupolis / Constantinople, Turquie, onze millions d’habitants côté européen, donc balkanique, sur 14 au total) ;
Athènes (Αθήνα / Athina, Grèce, quatre millions d’habitants avec l’agglomération) ;
Belgrade (Serbie, 1,6 million d’habitants avec l’agglomération) ;
Rijeka (en italien Fiume, Croatie, 150 000 habitants) ;
Edirne (jadis Ἁδριανούπολις / Andrinople, Turquie, 100 000 habitants).
Biogéographie
Selon les données palynologiques et paléontologiques disponibles, à la fin de la dernière glaciation, celle du Würm, les Balkans ont joué le rôle de « refuge glaciaire » pour la biodiversité végétale dont diverses espèces d'arbres ainsi que pour les espèces animales. Il y avait aussi d'autres refuges en Europe : les péninsules Ibérique et Italienne, le sud de la France et probablement les Carpates méridionales. Mais les Balkans ont été le refuge le plus important. De nombreuses espèces ont survécu aux glaciations dans les Balkans où le climat était moins rigoureux qu'en Europe centrale, ce qui explique la présence aujourd'hui de nombreuses espèces reliques qui ont subsisté dans la péninsule mais qui n'ont pas encore pu reconquérir le reste de l'Europe, à cause des barrières écologiques (montagnes, plaines et fleuves parallèles aux latitudes, bloquant les migrations nord-sud de nombreuses espèces) ou de la lenteur de leur capacité de recolonisation (le début de l'Holocène étant récent). C'est ce qui explique en partie la biodiversité actuelle plus importante dans les Balkans que dans le reste de l'Europe, outre les différences actuelles de climats.
Comme la plupart des marges de la mer Méditerranée, la péninsule des Balkans présente une géologie complexe, due au fait qu'il s'agit de la zone de jonction de plusieurs boucliers anciens et qu'elle se situe à la limite, très fragmentée, des plaques tectoniquesafricaine et eurasiatique. Elle est formée pour partie par un bâti hercynien, voire antérieur, et pour partie par des régions appartenant à la Téthys alpine, à ses talus continentaux et à la bordure de la plateforme carbonatée arabo-africaine.
Durant le Mésozoïque, la péninsule se trouvait dans l'océan Téthys dont la mer Méditerranée est un vestige, et constituait au sein de celui-ci, avec l'Anatolie, un archipel semblable à ce qu'est aujourd'hui l'Insulinde, appelé Balkanatolia. L'ensemble a été violemment resserré entre les plaques africaine, eurasiatique et anatolienne, lors des phases orogéniques himalayo-alpines, qui ont entraîné la fracture de la plaque eurasiatique, créant la micro-plaque égéenne et d'immenses nappes de charriage constituées de calcaires et flyschs plissés entre les massifs cristallins et métamorphiques.
Le rapprochement entre les plaques a fait surgir les monts Dinariques, le Pinde, l'Olympe, les Balkans et le Rhodope. Ce mouvement tectonique de 4 cm par an en moyenne a aussi fait surgir des volcans comme le mont Théra (dans l'île du même nom qui s'est effondrée à la suite d'une importante éruption au IIe millénaire avant notre ère et qui est encore actif : un nouveau cône s'élève au centre de la caldeira). Le volcanisme jadis bien plus intense a laissé de nombreuses intrusions de roches magmatiques dans toute la péninsule, où les sources thermales sont nombreuses.
Deux failles restent très actives : la première parcourt l'Égée d'est en ouest (de Rhodes à l'ouest de la Crète) puis remonte le long du Péloponnèse jusqu'à Corfou ; la seconde va des Dardanelles aux Sporades puis rejoint le golfe de Corinthe. Le mouvement alpin et les charriages se sont manifestés durant les trois derniers millions d'années par l'apparition de nombreuses failles et fossés d'effondrement, provoquant des tremblements de terre réguliers : la moitié des secousses annuelles en Europe ont lieu dans les Balkans et surtout en Grèce.
C'est dans ce cadre géomorphologique que s'est mis en place le réseau hydrographique actuel. À la fin de la glaciation de Würm, la remontée des mers d'une centaine de mètres a dessiné les côtes actuelles, ainsi que les plaines littorales et les deltas des fleuves.
Concernant les divisions géologiques-géographiques on parle généralement, chez les géologues, de « Dinarides » pour la partie occidentale de la péninsule (boucliers pannonien et adriatique, et leurs marges), et d'« Hellénides » pour la partie orientale (boucliers moesien, hellénide et anatolien et leurs marges). Les marges des boucliers anciens ont été soulevées lors de l'orogenèse alpine, et la péninsule est quadrillée de failles secondaires mais tectoniquement toujours actives.
Pays des Balkans
Selon la carte topographique de l’encadré, les Balkans englobent :
les « Balkans méridionaux » : Grèce (on y rattache ses îles, bien que dans la géographie du XIXe siècle, celles proches de la côte turque fussent considérées comme asiatiques) ;
mais la Macédoine du Nord est un cas à part, car les traits de sa géographie physique et humaine la rapprochent de chacun des trois ensembles précédents, de sorte qu'on peut la placer dans les « Balkans centraux ».
Selon le critère climatique on distingue trois groupes de régions :
la Bosnie-Herzégovine est un cas à part, les chrétiens des deux confessions d'une part, et les musulmans d'autre part étant en nombre presque égal (50,1 % de musulmans contre 46,2 % de chrétiens serbes et croates d'après le recensement de 2013).
Selon le critère économique et politique on distingue deux groupes de pays :
À cheval entre la Méditerranée et l'Europe continentale, les Balkans ont depuis le début du siècle été écartés du jeu géopolitique en raison de leur faible taille économique et démographique. Pourtant, loin des grands dossiers brûlants, ils sont le théâtre d'un affrontement informel entre grandes puissances : les États-Unis, l'Union européenne, la Russie, la Turquie et la Chine, cette dernière profitant de l'enlisement du processus d'intégration européenne pour s'y imposer comme un partenaire incontournable.
Du point de vue politique, quatre organisations régionales rassemblent diversement les pays des Balkans :
Processus de Coopération en Europe du Sud-Est (PCESE)
Pacte de Stabilité pour l'Europe du Sud-Est. (PSESE)
membres
observateurs
partenaires soutenant le processus
Initiative de Coopération en Europe du Sud-Est (ICESE),
le BCMS, appelé par les linguistes « serbo-croate », parlé par 18 000 000 de locuteurs environ, majoritaires dans quatre pays (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monténégro, Serbie, d'où le nouveau nom de ce diasystème linguistique) et minoritaires en Slovénie, Kosovo, Macédoine du Nord, Bulgarie, Turquie et Roumanie. Cette langue est de facto la langue la plus parlée dans les Balkans :
le grec parlé par 10 000 000 de locuteurs (en Grèce et minoritairement dans le sud de l'Albanie) ;
le bulgare parlé par 6 700 000 millions de locuteurs en Bulgarie. Des minorités bulgarophones existent aussi en Serbie orientale (50 000), en Roumanie (12 000), en Moldavie (65 000) et Ukraine (204 000) ;
il n'y a pas d'estimation fiable pour les parlers roms (composés de romani, d'albanais, de grec, de turc et de langues slaves) : l’arlisque (arliskó), l’ashkalisque (aškaliskó), le djambasque (xhambaskó), le tchanarsque (čanarskó), le tcherbarsque (čerbarskó), le thamarsque (thamarskó) ou le vlashisque (vlašiskó) car la plupart des Roms sont devenus locuteurs des langues des pays où ils vivent, mais on estimait en 2012 leur nombre à environ 500 000 ;
Le terme « Balkans » fait avant tout référence à une aire culturelle, c'est-à-dire un ensemble composé de groupes et de langues différents, mais qui partagent néanmoins un certain nombre de traits culturels communs, hérités d'un passé commun. Le géographe Georges Prévélakis et les historiens aroumains Papacostea et Neagu Djuvara expliquent cet héritage commun par l'existence de six ou sept couches d'un millefeuille historique balkanique qui feraient aujourd'hui de cette région, une aire culturelle à part entière, et qui, selon leurs termes, définissent un Homo balcanicus :
le substrat thraco-illyre et hellène, qui commence lors des premières migrations indo-européennes, deux mille ans avant notre ère, et agit jusqu'aux premières constructions étatiques de la région (décrites dans l'Iliade neuf siècles avant notre ère, mais probablement antérieures) ;
la romanisation, qui a contribué à l'unification balkanique à travers le réseau des routes et des cités, et s'est poursuivie par une synthèse culturelle dans le bassin du bas-Danube. Celle-ci se diffuse par l'intermédiaire des Thraco-Romains et de leurs descendants les « Valaques » (Aroumains et Roumains), populations pastorales qui survivent sur les piémonts, tandis que dans les plaines s'installeront les Slaves ;
l'Empire ottoman et son influence sur les peuples des Balkans, dont une minorité a adopté l'islam, tandis que la majorité a lutté contre l'occupation turque, de 1453 au traité de Lausanne (1923), en passant par les sociétés secrètes du XIXe siècle.
Les linguistes, en tout cas, affirment qu'il existe une aire linguistique balkanique qui se manifeste, à travers la diversité des langues d'origines différentes (y compris le turc qui n'est pas indo-européen) par des traits syntaxiques, grammaticaux et phonologiques communs.
Toutefois, cette unité culturelle n'est guère reconnue par les historiographies grecque, bulgare et des pays de l'espace yougoslave, qui minimisent l'apport de la romanisation et l'influence turque, considérant que les particularités et les spécificités de chaque groupe ethnique l'emportent largement sur les traits communs. Depuis l'émergence du nationalismeromantique du XIXe siècle et xénophobe du milieu du XXe siècle, chaque État balkanique s'est réapproprié son histoire en minimisant les apports des peuples voisins et en magnifiant celui de sa majorité ethnique actuelle, de manière à projeter dans le passé les nations actuelles, comme si elles s'étaient constituées dès l'Antiquité ou le haut Moyen Âge.
Les peuples et cultures des Balkans peuvent parfois être l'objet de caricatures ou de réactions racistes qui diffusent le même type de clichés que ceux dont les Français peuvent être l'objet aux États-Unis. Ainsi, Édouard Thouvenel, alors ambassadeur de France à Constantinople, écrit en 1852 à Napoléon III que « l'Orient est un ramassis de détritus de races et de nationalités dont aucune n'est digne de notre respect ». Des productions à succès comme le film Le père Noël est une ordure, à travers le personnage de Preskovitch et les spécialités immangeables du « dobitchu » et du « kloug aux marrons », ont fait dire à des connaisseurs de la culture balkanique tels Jean-Marie Martin que « ne pouvant pas, légalement, se moquer des pays voisins de la France et encore moins des Africains, des Arabes ou des Juifs, certains humoristes comme la troupe du Splendid se sont engouffrés dans le vide juridique qui leur permet de véhiculer les pires clichés sur les Balkans, et ces comédiens ne sont pas les seuls, loin de là ». Enfin, le racisme envers les Roms des Balkans peut s'appliquer par extension à tous les Balkaniques comme dans le cas du cinéaste Cristian Mungiu représenté en mendiant plaintif dans l'émission Les Guignols de l'info lors du festival de Cannes de 2013.
Religion
Les Balkans abritent trois grands groupes religieux :
Par différence de l’histoire naturelle de la péninsule (géologie, karsts, flore, faune...), l’histoire des Balkans est celle des populations de cette région,,,,,,,.
Cette riche histoire humaine, qui a produit de fortes convergences génétiques, culturelles (architecture, cuisine, musique, traditions…) et linguistiques, est pourtant l’objet d’une multitude de revendications et de controverses nationalistes dues à la « balkanisation » voulue et inaugurée en 1878 par le Congrès de Berlin pour diviser la péninsule en petites puissances rivales, processus qui a fait dire à Winston Churchill : « la région des Balkans a tendance à produire plus d’histoire qu'elle ne peut en consommer »,,,,,.
Notes et références
Notes
↑Les géographes roumanophones de Roumanie et de Moldavie, arguant de l'origine et de l'histoire commune jusqu'en 1812, y incluent systématiquement leurs deux pays ; les géographes occidentaux et slaves, en revanche, en excluent la Moldavie et souvent aussi la Roumanie, la première en raison de son appartenance à la sphère d'influence de la Russie de 1812 à 1918, de 1940 à 1941 et depuis 1944, la seconde parce que seuls 10 % de son territoire (la Dobrogée du Nord) se trouvent au sud du Danube.
↑Le premier savant à remarquer les ressemblances entre les langues balkaniques fut le slovène Jernej Kopitar en 1829, mais ce ne fut qu'à partir des années 1920 qu'elles furent théorisées, avec comme contributeurs importants Gustav Weigand(de) et Kristian Sandfeld(de) (Linguistique balkanique, 1930). Puis le Roumain Constantin Alexandru Rosetti lança le terme d'« Union linguistique balkanique » en 1958. Theodor Capidan(ro) alla plus loin en affirmant que leur structure était susceptible d'être réduite à un type balkanique commun. Le modèle accepté par la majorité des linguistes est celui du Polonais Zbigniew Gołąb(pl).
↑Jean-Marie Martin est directeur de recherches au CNRS (Centre d'histoire et civilisation de Byzance, UMR Orient et Méditerranée) à Paris :
↑Le terme Ròma est adopté par l'Union romani internationale (IRU, voir Article Rom) mais en France les distinctions ethniques ne sont pas reconnues, car citoyenneté et nationalité se confondent (voir : Un amendement au projet de loi sur l'immigration autorise la statistique ethniqueLe Monde), et par conséquent les Roms ayant un passeport bulgare ou roumain sont officiellement dénommés « Bulgares » ou « Roumains », même si certains hommes politiques dérogent à cette règle, comme Nicolas Sarkozy ou Manuel Valls qui en 2011 et 2013, ont tous deux affirmé que « Les Roms n'ont pas vocation à rester en France, mais à rentrer dans leurs pays », contredisant ainsi les porte-parole de ces communautés tel Nicolae Păun du Partida le Romange (parti Rom) qui affirment, eux, que « Les Roms ont depuis toujours vocation à voyager et à s'intégrer là où ils choisissent de vivre ».
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↑D'après le Mouvement pour la paix dans les Balkans sur et Patrick Simon, Itinéraire d'un pacifiste dans les Balkans, éd. Fleur de Lys, Laval, Québec, 2005, 318 pages, (ISBN2-89612-279-6), l'étoile au milieu symbolise la fraternité, les cinq étoiles autour symbolisent les Albanais, les Slaves, les Est-Romans, les Grecs et les Turcs ; ce projet est visiblement inspiré du logo de la Société des Nations et du drapeau de la Voïvodine.
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Jean-Michel Cantacuzène, Mille ans dans les Balkans : chronique des Cantacuzène dans la tourmente des siècles, Paris, Christian, , 494 p. (ISBN2-86496-054-0)
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