Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Aurora Picornell et ses implications dans la société actuelle. De ses origines à son impact sur différents domaines de la vie quotidienne, Aurora Picornell a retenu l'attention des chercheurs, des experts et des personnes de tous âges. À travers une analyse détaillée, nous aborderons les différents aspects entourant Aurora Picornell, de sa pertinence historique à son influence sur la culture contemporaine. De même, nous examinerons les différentes perspectives qui existent autour de Aurora Picornell, offrant une vision globale qui permet au lecteur de comprendre l'importance et la complexité de ce sujet si d'actualité aujourd'hui.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Aurora Picornell Femenies |
Surnom |
La Pasionaria de Mallorca |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activité | |
Conjoint |
Parti politique | |
---|---|
Idéologie | |
Membre de | |
Mouvements |
Aurora Picornell Femenies, née à Palma de Majorque le et morte assassinée le à Porreres, aux Baléares, est une femme politique communiste, féministe et syndicaliste espagnole assassinée par les nationalistes avec ses camarades, les fusillées du groupe des Roges des Molinar (en français : les « Rouges du Molinar »).
Elle est surnommée La Pasionària de Mallorca.
Aurora Picornell est issue d'une famille communiste vivant au Molinar, un quartier populaire situé près des plages du nord-est de Palma, sur l'île de Majorque, aux Baléares[1].
Couturière de profession, syndicaliste et féministe, elle participe en 1931 à la création du Syndicat des Couturières, dont elle est vice-présidente. Elle s'engage aux Jeunesses communistes, puis adhère au parti communiste espagnol[2] dont elle devient l'une des dirigeantes aux Baléares sous la Deuxième République[3]. Elle est également membre de la Ligue Laïque. Elle anime les réseaux militants de Majorque, d'Ibiza et de Minorque[4].
En 1932, elle épouse Heriberto Quiñones, membre de l'Internationale communiste à Valence qui sera, plus tard, également exécuté par les franquistes[5].
Le couple a une fille, nommée Octubrina[6].
En 1934, Aurora Picornell contribue au développement dans les îles Baléares du mouvement du Secours rouge international[7].
En 1936, le Front populaire gagne les élections. Aurora Picornell est responsable du journal Nuestra Palabra[8] et milite pour les droits des femmes au travail. Le 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la Femme, elle organise dans son île un meeting consacré à la Journée de la Femme travailleuse, présidé uniquement par des femmes. L'événement réunit des milliers de personnes à la Maison du Peuple de Palma[9].
Lorsqu'éclate la guerre d'Espagne peu après, l'île tombe aux mains des fascistes, aidés par les Italiens, après la bataille de Majorque. La répression franquiste s'abat sur la population.
Aurora Picornell est arrêtée. Elle est incarcérée à la prison provinciale, puis à la prison pour femmes de Majorque[10].
Le 5 janvier 1937, veille de l'Épiphanie, les phalangistes la conduisent au couvent de Montuïri et la torturent[11].
Elle est fusillée[12] dans la ville de Porreres, près de Manacor, le même soir, avec ses camarades du groupe des Roges des Molinar : Catalina Flaquer et ses deux filles, Antònia et Maria, ainsi que leur camarade Belarmina González Rodríguez[13].
La dictature qui se met en place dans le pays, avec l'arrivée au pouvoir de Franco en 1939, fait sombrer le destin et l'assassinat de « La Pasionaria de Majorque » dans l'oubli[14].
En octobre 2022, son corps est identifié parmi des restes exhumés de fosses communes entre novembre et décembre 2021, dans la tombe 3 du cimetière de Son Coletes[15] à Manacor[16],[17].