Aujourd'hui, nous voulons parler de Auguste Perdonnet, un sujet qui a acquis une grande importance ces derniers temps. Auguste Perdonnet est un aspect de la vie qui affecte tout le monde d'une manière ou d'une autre, et c'est pourquoi il est si intéressant et important de l'explorer en profondeur. Dans cet article, nous analyserons différents aspects liés à Auguste Perdonnet, de son origine historique à son impact sur la société actuelle. Nous tenterons également d'aborder les différentes opinions et perspectives qui existent autour de Auguste Perdonnet, dans le but d'offrir une vision complète et enrichissante de ce sujet intéressant.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Auguste Perdonnet (d) |
Nom de naissance |
Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille |
Vincent Perdonnet (son père) |
Père |
A travaillé pour | |
---|---|
Distinctions |
Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet, né le à Paris et mort le à Cannes, est un ingénieur français issu d'une famille d'origine suisse. Il est directeur de l'École Centrale des Arts et Manufactures entre 1862 et 1867.
Fils de Vincent Perdonnet, agent de change, protestant et originaire de Vevey en Suisse, Auguste Perdonnet est né le à Paris[1]. Élève à Yverdon il bénéficie de l'enseignement de Johann Heinrich Pestalozzi[1]. En 1821 il entre à l'École polytechnique de Paris ; accusé de carbonarisme, il est renvoyé l'année suivante pour activités politiques[2].
Il poursuit[2] néanmoins ses études à l'École nationale supérieure des mines de Paris et effectue des voyages d'études en Allemagne et en Angleterre. Ces périples studieux en compagnie d'autres jeunes étudiants sont à l'origine de ses premières publications, notamment avec Léon Coste dès 1829, mais aussi avec Armand Dufrénoy et Élie de Beaumont.
Après la fin de ses études à l'école des Mines en 1830, il est réintégré comme ingénieur civil dans le Corps des Ponts, à la suite d'une intervention de Jean Ernest Reynaud[2].
Il entre ensuite dans les chemins de fer naissants en intégrant l'équipe d'ingénieurs travaillant sur le projet et la construction du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Cette entrée dans la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain lui permet de travailler, notamment[2] avec les « frères » Flachat, Eugène et Stéphane, Émile Clapeyron et Gabriel Lamé.
De 1836 à 1840 il est directeur de la rédaction du Journal de l'industriel et du capitaliste.
Il est avec Émile Auguste Payen ingénieur en chef des travaux de construction du viaduc de Meudon.
Un décret du nomme Auguste Perdonnet[3], comme successeur d'Alphonse Lavallée, à la direction de l'École Centrale des Arts et Manufactures. À son nouveau poste, il va soutenir activement son prédécesseur pour la création d'une association des anciens élèves dont l'assemblée générale constitutive a lieu le . Il en préside le premier banquet annuel qui a lieu le soir même.
Il aura consacré sa vie, travail et enseignement, aux chemins de fer.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 4).