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Député français | |
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- | |
Gouverneur militaire de Strasbourg (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) Versailles |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activités |
Homme politique, officier, militaire |
Période d'activité |
À partir de |
Arme | |
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Grades militaires |
Colonel (- Général de brigade (- Général de division (à partir de ) |
Conflit | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (467AP)[1] Service historique de la Défense (GR 7 YD 1422)[2] |
Auguste Alexandre Ducrot, né à Nevers (Nièvre) le et mort à Versailles le , est un général français.
Général de division, il a commandé le 1er corps d'armée à Sedan. Prisonnier, il s'est évadé[3], a regagné Paris où il a commandé la sortie des armées de Paris du au (Bry-sur-Marne et Villiers-sur-Marne). Sa dernière bataille est celle de Buzenval, le .
En 1871, il est élu député de la Nièvre à l'Assemblée nationale.
Il est le fils de Guillaume Jacques Ducrot, major au 12e régiment de chasseurs de l'Isère en garnison à Nevers, et de Marie, Julie, Louise Dupleix, nièce du gouverneur des Indes[4]. Son grand père maternel se charge de son éducation et le fait entrer à Saint-Cyr. Il épouse à Nevers, le , Marie-Ursule de Champs du Creuset, née le , domiciliée à Varennes-lès-Nevers, fille de Ferdinand, François Joseph de Champs, ancien officier, et de Françoise Agathe Dollet de Chassenet, le . Ils auront huit enfants.
Carrière militaire | ||
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Date | Grades | Affectations |
Élève-officier | École spéciale militaire de Saint-Cyr Numéro de mérite obtenu aux examens de sortie de l’école : 69 | |
Sous-lieutenant | 1er régiment d'infanterie de ligne | |
24e régiment d'infanterie de ligne | ||
Lieutenant | ||
Capitaine | ||
64e régiment d’infanterie de ligne | ||
Attaché à la direction centrale des affaires arabes, à Alger. | ||
Nommé chef du bureau arabe d'Aumale, il obtient la soumission du chef Ben Salem | ||
Chef de bataillon | 32e régiment d’infanterie de ligne Il est maintenu chef du bureau arabe à Aumale | |
1er régiment de Légion étrangère | ||
Directeur intérimaire des affaires arabes à Blida | ||
Nommé chef du bureau arabe à Médéa | ||
Directeur divisionnaire des affaires arabes à Blida | ||
Lieutenant-colonel | 49e régiment d'infanterie de ligne | |
Colonel | 3e régiment d'infanterie de ligne avec lequel il fait l'expédition de la Baltique | |
3e régiment de grenadiers de la Garde impériale | ||
Général de brigade | ||
Commandant la subdivision de Loir-et-Cher | ||
Commandant la subdivision d'Indre-et-Loire | ||
Commandant la 2e brigade de la 3e division du 3e corps d’armée devenue 2e brigade de la 5e division de l’Armée d'Italie avec laquelle il fait la campagne d'Italie | ||
Commandant de la subdivision de l'Allier | ||
Commandant la brigade d’infanterie du corps expéditionnaire de Syrie | ||
Commandant la subdivision de la Nièvre | ||
Mis à la disposition du gouverneur général de l'Algérie et commandant la subdivision de Médéa | ||
Général de division | Disponible | |
Commandant la 6e division militaire à Strasbourg | ||
1867-1868 | Inspecteur général du 14e arrondissement d'infanterie | |
1869 | Inspecteur général du 10e arrondissement d'infanterie | |
1870 | Inspecteur général du 12e arrondissement d'infanterie | |
Détaché au camp de Châlons pour commander la 3e division d'infanterie, il est au moment de la déclaration de guerre il est rappelé à Strasbourg le | ||
Il commande en chef l'armée de Châlons une partie de la journée du 1er septembre 1870. Après Sedan, gardé prisonnier à Pont-à-Mousson, il parvient à s'échapper, et rentre le 16 septembre à Paris | ||
Commandant des 13e et 14e corps d'armée | ||
Commandant en chef de la 2e armée de la défense de Paris | ||
Élu député de la Nièvre | ||
Commande le camp de Cherbourg | ||
Commande le 4e corps de l’Armée de Versailles | ||
Disponible | ||
Commandant le 8e corps d'armée | ||
Membre du Comité de Défense | ||
Réunit à son commandement celui de la 19e division militaire territoriale | ||
Ne conserve que le commandement du 8e corps d’armée. | ||
Membre de la commission mixte des Travaux publics | ||
Admis dans la section de réserve | ||
Décédé à Versailles |
Après la défaite de l'Autriche en 1866, quelques personnalités comme les généraux Ducrot et Trochu font entendre leur voix pour suggérer des réformes ; ils sont trop isolés pour imposer leurs vues à toute l'armée[5].
Le général Ducrot, alors qu'il était prisonnier sur l'honneur de l'Empire allemand, à Pont-à-Mousson après la Sedan, parvient à s'échapper, et rentre le 16 septembre à Paris ou il obtient un commandement du gouvernement de la Défense nationale[6].
Après guerre, s'indignant contre ce parjure, Otto von Bismarck rédige une circulaire flétrissant les autorités françaises qui autorisent des hommes ayant manqué à leur parole à servir de nouveau sous les drapeaux, circulaire qui rencontre un certain écho dans les chancelleries européennes, ainsi qu'au sein même du corps des officiers français[7].
Nommé chef des 13e et 14e corps d'armée, alors en formation[8] il livre le 19 septembre, la bataille de Châtillon pour empêcher l'investissement de Paris.
Le 7 novembre , il prend le commandement de la 2e armée de la défense de Paris.
Pendant toute la durée de siège, il ne rentra qu'une seule fois dans la capitale, le 31 octobre, pour délivrer le gouvernement prisonnier.
Le , il est élu député légitimiste de la Nièvre à l'Assemblée nationale.
La loi du doit permettre son maintien en activité sans limite d’âge pour avoir rendu des services éminents et exercé avec distinction devant l’ennemi les fonctions de :
Toutefois, tout au long de la crise du , il s'efforce de provoquer le renversement de la Troisième République afin de rétablir le comte de Chambord sur le trône de France[9]. À l'été, au moment où les journaux conservateurs réclament l'instauration de l'état de siège en France, Emmanuel-Arthur Bucheron publie des éditoriaux où il critique vertement la passivité du ministre de la Guerre, le général Berthaut, face aux troubles fomentés par les républicains. Le Moniteur universel accuse Ducrot d'avoir inspiré ces articles, déclenchant une véritable polémique et obligeant le ministère de la Guerre à démentir dans une note publiée au Journal officiel qui souligne que son « esprit de devoir et de discipline est trop connu pour que de pareilles assertions puissent être crues » et à condamner Bucheron (qui est lieutenant de réserve) à trente jours d'arrêt[10]. En novembre, Ducrot occupe à nouveau une place centrale, en suggérant au président Mac Mahon la constitution d'un cabinet militaire, où lui-même recevrait le portefeuille de l'Intérieur.
Après l'échec de cette combinaison, Ducrot fait savoir au général Gaëtan de Rochebouët qu'il est pressenti par le président pour former le nouveau cabinet ; il presse ce dernier d'accepter en posant comme condition préalable « qu’on vous laisse faire dans le personnel ministériel et garnisons de Paris et Versailles les modifications qui vous paraîtront indispensables, sous votre responsabilité », moyen de circonvenir Mac Mahon. Rochebouët une fois nommé appelle à ses côtés le général Joseph de Miribel, ancien chef d’état-major de Ducrot, pour qu'il devienne chef d'état-major général.
Après la chute du gouvernement Rochebouët et l'arrivée aux affaires du cabinet républicain de Jules Dufaure, le maréchal de Mac Mahon est contraint de sacrifier trois généraux ayant une attitude suspecte, dont Ducrot, mis en disponibilité et perdant son commandement[11]. La commission parlementaire chargée d'enquêter sur un potentiel complot militaire devant servir à rétablir la monarchie en France souligne dans son rapport les liens étroits entre le ministère de la Guerre et Ducrot : « non seulement des inspirations, mais encore des collaborateurs ». Le journal Le Temps abonde dans ce sens, notant que Ducrot « paraît exercer au ministère de la Guerre une certaine influence »[9].
Lorsque le général Billot, ministre de la Guerre, donne un avis positif pour ce maintien en activité, il n’est pas suivi par le conseil des ministres de février 1882. Ducrot est donc, comme tous les autres généraux, admis dans la réserve de l’état-major général.
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Il apparaît dans le tableau panoramique La Bataille de Champigny (1882) peint par Édouard Detaille et Alphonse de Neuville (fragment 27. La Batterie blanche, peint par Detaille, lors de la découpe du tableau en 1892).