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L'archidiocèse de Kunming (latin : Archidioecesis Coenmimensis) est un siège métropolitain de l'Église catholique en Chine. C'est actuellement un siège vacant (sede vacante). En 1950, il comptait 10.025 baptisés pour une population de 8.000.000 habitants.
L'archidiocèse comprend une partie de la province du Yunnan.
Le siège archiépiscopal se trouve à Kunming (autrefois Yunnan-fu), à la cathédrale du Sacré-Cœur. L'ancienne cathédrale - construite dans les années 1920 - devenue trop petite a été démolie en 2012, pour laisser la place à un vaste projet de cathédrale avec dépendances administratives construite dans le style néoclassique[1] avec frontons à la grecque et dôme.
C'est en 1659 que l'évangélisation de la province du Yunnan est confiée au vicariat apostolique du Tonkin dirigé par Mgr Pallu, puis à Mgr Lopez, vicaire apostolique de Nankin.
Le vicariat apostolique du Yunnan est érigé le par le bref apostolique E sublimi Sedis du pape Innocent XII, recevant son territoire du diocèse de Nankin (aujourd'hui archidiocèse).
En 1781, il est supprimé et réuni au vicariat apostolique du Setchouan (aujourd'hui diocèse de Chengdu).
Le , le vicariat apostolique du Yunnan est restauré par le bref apostolique Cum ad augendam du pape Grégoire XVI. Il prend le nom de vicariat apostolique de Yunnanfu (ou Yunnan-fou), le .
Le , il cède la partie centre-est de la province en faveur de la nouvelle mission sui juris de Tali (aujourd'hui diocèse de Dali). Le , il cède encore une autre portion de territoire à l'avantage de la nouvelle préfecture apostolique de Zhaotong (en).
Le , le vicariat apostolique est élevé au statut d'archidiocèse métropolitain par la bulle Quotidie Nos du pape Pie XII[2]. La Chine devenue entièrement communiste en 1949, la plupart des missionnaires sont expulsés et le siège devient vacant en 1950. Le régime met en place une « Église » dite « patriotique » (non reconnue par Rome) qui nomme elle-même sa propre hiérarchie.
Ainsi le un évêque « gouvernemental » est ordonné (Joseph Ma Yinglin), ce qui provoque une protestation officielle du Saint-Siège, car la consécration est advenue sans « respecter les exigences de la communion avec le pape » et blesse gravement l'unité de l'Église[3]. Yinglin est nommé secrétaire général de la conférence des évêques patriotiques chinois et vice-président de l'Association patriotique catholique chinoise.
Aujourd'hui la seule ville de Kunming comprend 3 005 000 habitants et 6 432 212 habitants vivent dans l'archidiocèse[4]. La population estimée de catholiques dans le diocèse en 2009 serait de 40 000 fidèles dont un certain nombre de l'Église du silence fidèle à Rome. L'archidiocèse dispose de vingt-six églises.
En , le Pape François lève les excommunications des sept évêques chinois nommés sans mandat pontifical et reconnaît l'Association patriotique des catholiques chinois comme la structure ecclésiale légitime en Chine. Mgr Ma Yinglin est reconnu archevêque légitime de Kunming.
L'archidiocèse à la fin de l'année 1950 sur une population de 8.000.000 d'habitants comptait 10.025 baptisés, soit 0,1 % du total. Il y avait 46 prêtres dont 40 séculiers et 6 réguliers, 9 religieux et 42 religieuses pour 26 paroisses.