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Antonio Scarpa ( – ) est un chirurgien et anatomiste italien.
Né à Motta di Livenza en Vénétie, Antonio Scarpa étudie auprès d'un oncle prêtre, qui l'envoie ensuite à Portogruaro, où il loge chez une tante. Il fait, selon son compatriote Lepido Rocco, le désespoir de la pauvre femme en soustrayant de ses soins une couvée complète pour ses études anatomiques.
Il étudie à l'université de Padoue sous la direction de Jean-Baptiste Morgagni, tout en étant son secrétaire ; il a aussi pour maître Girolamo Vandelli (it). Il devient en 1772 professeur à l'université de Modène, où il crée un théâtre anatomique et établit sa réputation par des cours de clinique et d'opérations chirurgicales.
Scarpa est appelé en à la chaire d'anatomie et de chirurgie de l'université de Pavie, et finit par y devenir directeur de la faculté de médecine.
Il est connu pour avoir remis en honneur l'opération de la cataracte par abaissement[1], accrédité la méthode de John Hunter pour les anévrismes[2], imaginé le procédé de la ligature par l'aplatissement[3], et exécuté des travaux sur les organes de l'ouïe et de l'odorat, sur les ophthalmies, les hernies, etc.
Napoléon ne néglige pas de raconter le geste de largeur d'esprit qu'il a eu :
« Scarpa Lombard, professeur de médecine et de chirurgie à l'université de Pavie possède une réputation européenne ; il refusa de prêter le serment civique par dévouement aux princes de la maison d'Autriche ; on punit à mon insu cet acte honorable ; en 1805, étant à Padoue, et au moment où l'on me présentait les professeurs enseignants, surpris de n'entendre pas nommer Scarpa, je demandai où il était. Alors, avec une frayeur ridicule, on m'apprit le coup dont on l'avait frappé ; j'écoutai avec impatience, et tout aussitôt je dis vivement : « Eh qu'importe le refus de serment et les opinions politiques ? Le docteur Scarpa honore l'Université et mes États, je veux qu'il reprenne sa place. » Je lui donnai la croix de la Légion d'honneur et celle de la Couronne de fer[4]. »
À sa mort — on ne sait pourquoi — des étudiants (peut-être) se glissent dans la morgue, sectionnent sa tête et partent avec. Des jours plus tard, alors que l'inhumation du cadavre décapité a eu lieu, on retrouve la tête du professeur et, plutôt que d'exhumer la tombe, on décide de la conserver dans le formol au musée pour l'histoire de l'université de Pavie, où elle se trouve toujours.