Dans cet article, nous allons explorer le sujet de André Guyaux en détail. Tout au long de l'histoire, André Guyaux a joué un rôle crucial dans de nombreux contextes et situations. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, André Guyaux a fait l'objet d'études et de débats par des experts dans le domaine. A travers cet article, nous allons nous plonger dans le monde fascinant de André Guyaux, explorer ses différentes facettes et découvrir son impact sur divers aspects de la société. Nous approfondirons son importance historique, ses implications contemporaines et les perspectives futures liées à André Guyaux.
Naissance | |
---|---|
Nationalité |
belge et française |
Formation |
Université libre de Bruxelles |
Activités |
A travaillé pour | Université libre de Bruxelles Sorbonne-Université |
---|---|
Membre de |
André Guyaux est né le 28 mars 1951 à Charleroi (Belgique). Il a fait ses études à l'Université libre de Bruxelles, puis soutenu sa thèse à la Sorbonne, sous la direction du professeur Etiemble. Professeur de littérature française à l’université de Haute-Alsace, à Mulhouse, de 1981 à 1994, puis professeur de littérature française du XIXe siècle à l’Université Paris-Sorbonne, devenue en 2018 Sorbonne Université, il est, depuis 2019, professeur émérite de cette université, où il a enseigné vingt-cinq ans.
André Guyaux est membre de l'Académie de Norvège et, depuis 2014, de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Il est également membre du conseil scientifique de l'Association Sigismondo Malatesta et membre d'honneur du Seminario di filologia francese.
Il a fondé et dirige la collection « Mémoire de la critique » aux Presses de Sorbonne Université, devenues Sorbonne Universités Presses[1].
Formé à l'Université libre de Bruxelles, auteur d'une thèse sur les Illuminations de Rimbaud soutenue en 1981 (Poétique du fragment, publiée à La Baconnière), dirigée par Pierre Brunel, il est l'éditeur des Œuvres complètes de Rimbaud dans la Bibliothèque de la Pléiade (2009)[2] et l'auteur de nombreux articles sur le poète. Il a dirigé le Cahier de l'Herne Rimbaud (1993) et plusieurs numéros de revues sur le même sujet (Revue de l'Université de Bruxelles, 1982, Cahiers de littérature française , 2005). Il a été, avec Hélène Dufour, le commissaire de l'exposition Arthur Rimbaud. Portraits, dessins, manuscrits, au musée d'Orsay, en 1991, et a organisé plusieurs rencontres internationales sur le poète, notamment à la Sorbonne.
André Guyaux est également spécialiste de Baudelaire. On lui doit une édition de Fusées, Mon cœur mis à nu et La Belgique déshabillée, dans la collection Folio (1986, rééd. 1993) et une autre édition, dans la même collection, de Fusées, Mon cœur mis à nu, suivis des Notes sur Laclos (2016). Sa principale contribution aux études baudelairiennes est un important ouvrage sur la « fortune » de Baudelaire : Un demi-siècle de lectures des « Fleurs du Mal » (1855-1905), aux Presses de l’Université Paris-Sorbonne, dans la collection « Mémoire de la critique » (2007). La même année et dans la même collection, il a fait paraître un volume intitulé La Querelle de la statue de Baudelaire, août-décembre 1892. Il a, en 2017, coordonné un « Hors-série » du Monde sur Baudelaire. Avec Antoine Compagnon, Jacques Dupont et Patrick Labarthe, il dirige la revue annuelle consacrée aux études baudelairiennes, L'Année Baudelaire. Il a co-dirigé l'édition, en deux volumes, des Œuvres complètes de Baudelaire dans la Pléiade (2024)[3].
André Guyaux s'intéresse également à l'œuvre de Huysmans. Il a, avec Pierre Brunel, publié en 1985, un Cahier de l'Herne Huysmans, réédité et mis à jour en 2019. Il est président de la Société J.-K. Huysmans et responsable de son Bulletin. Il a dirigé, avec Pierre Jourde, l'édition des Romans et nouvelles de Huysmans parue dans la Bibliothèque de la Pléiade en 2019. Il a co-organisé l'exposition Huysmans-Moreau. Féeriques visions, au musée Gustave Moreau (octobre 2007- février 2008), et assuré, avec Stéphane Guégan, le commissariat de l'exposition Huysmans et l'art. De Degas à Grünewald, au musée d'Orsay (novembre 2019-février 2020).