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Alpais de Cudot Sainte catholique | |
Tableau dans l'église de l'Assomption de Cudot. | |
Bergère, recluse et Sainte | |
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Naissance | vers 1150-1155 |
Décès | 3 novembre 1211 Cudot (France) |
Vénéré à | Cudot |
Canonisation | 1874 par Pie IX |
Fête | 3 novembre |
Attributs | quenouille, agneau, boule étoilé |
Saint patron | astronautes |
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Sainte Alpais, née vraisemblablement à Triguères, dans le Loiret (France), vers 1150-1155[1] et morte le [1], est une bergère et lépreuse. Guérie miraculeusement elle devient recluse qui à la fin de sa vie ne se nourrissait plus que de l'Eucharistie. Reconnue comme sainte par l'Église catholique elle est liturgiquement commémorée le 3 novembre.
Fille vraisemblablement de petits possédants du Gâtinais, Alpais a reçu une certaine instruction, comme en témoignent ses Vitae et son prénom qui atteste depuis l'époque carolingienne une origine cultivée. Cependant des interprétations du XIXe siècle en font une simple bergère (même glissement opéré à l'époque pour sainte Geneviève par exemple) ; elle aurait travaillé aux champs avec ses frères après la mort de son père, mais la maladie fait décliner ses forces et elle garde alors les moutons.
Au temps de Philippe Auguste, la jeune fille fut atteinte à l'âge de 20 ans d'une maladie qui provoqua sur le corps des écoulements de pus[1],[2] à l'odeur si repoussante qu'on dut la mettre à l'écart comme si elle était atteinte de la lèpre. Puis la paralysie la gagna. Elle inspirait une telle répulsion qu'on lui jetait sa nourriture, de loin, devant l'espèce de tanière où elle avait été reléguée.
Un jour ses frères décident de ne plus lui donner à manger pour la laisser mourir, et en persuadent la mère. Alpais, abandonnée de tous, se met à prier Dieu. Selon un moine du prieuré cistercien des Écharlis, tout proche, cette prière fut faite le Samedi saint 1169 : « Principe de toute pitié, source de toute bonté, pardonnez à une malheureuse. Compassion immense, regardez mon malheur… ne m'abandonnez pas à ceux qui demandent ma mort… ressuscitez la vie d'une pauvre abandonnée demi-morte… ».
« Belle comme une gerbe des plus beaux lys, » Notre Dame serait apparue à la « lépreuse », l'aurait soulevée de ses bras avant de la revêtir de sa lumière et de l'imprégner de son parfum. La Vierge Marie l'aurait donc guérie et lui aurait donné le don des miracles[3].
Le dimanche de Pâques, ses frères et sa mère, pris de remords, reviennent la visiter et lui donnent à manger : ils sont d'abord saisis par son parfum et découvrent avec stupéfaction que ses plaies ont disparu. Elle demeure extrêmement maigre, avec le corps fané, mais son visage est redevenu frais et son regard vif.
Alors commence pour Alpais une vie de conseillère et de guide. Elle reçoit beaucoup de visites, y compris la reine mère Alix de Champagne (veuve de Louis VII), qui vient la consulter en 1180 et 1200[1], et lui fait une donation de rente qui sera confirmée par son fils Philippe Auguste en 1184.
Pendant quarante ans, Alpais se nourrit exclusivement de l'hostie et vit recluse dans sa cellule. Ce prodige est attesté par des témoins dignes de foi. Un moine de l’abbaye cistercienne des Écharlis, proche de Cudot, qui lui rendait visite fréquemment, a écrit une « Vie d’Alpais » (Vita venerabilis Aupes)[4]. Robert Abolant, chanoine prémontré de l’abbaye Saint-Marien d'Auxerre et auteur de la célèbre chronique de saint Marien, est allé la voir en 1180 et en parle avec émerveillement : « L'an 1180 : il y a actuellement dans le Sénonais au village de Cudot une jeune fille connue et de grand renom. Rien d'étonnant à cette célébrité : chez elle resplendit une étonnante et admirable merveille ! À cette jeune fille il a été donné par faveur divine de vivre de vie corporelle sans avoir besoin d'aliment corporel ; et voici dix ans environ qu'elle est privilégiée d'une telle condition par la grâce de Dieu ».
Outre sa vie mystérieusement nourrie de l’Eucharistie, Alpais est favorisée de visions et d’extases. Constamment visitée par des pèlerins ou des curieux que le prodige attire, elle reste modeste donnant des avis sages et prudents, assistant spirituellement ceux qui lui demandent conseil. L’archevêque de Sens, Guillaume aux Blanches Mains (Guillaume de Champagne), après une sérieuse enquête[5], fut convaincu de sa sainteté et fit construire l’église Notre-Dame à l’intention des pèlerins qui venaient à Cudot. La logette où vivait sainte Alpais y fut incluse et de son lit elle pouvait voir le prêtre célébrant à l’autel.
Prière de sainte Alpais en langue romane :
Ge vos aor, Seintismes Rois
Qui estaplistes les deus Leis
Et envoiastes les tres reis.
Sanz Esperites seit o moi
La toi Mere lo m'oitroit
En icelle seintisme foi
Que seinte Iglise teint de Tei.
M'ame et men commant a Tei.
Prière de sainte Alpais en français :
" Je Vous adore, très saint Roi.
Qui avait fait les deux Lois
Et envoyé les trois rois.
Le Saint Esprit soit avec moi.
Que ta Mère me l'octroie
En cette très sainte foi
Que la sainte Eglise tient de toi.
Ame et corps , je me confie à Toi ".
Le lieu de naissance d'Alpais ne fait pas l'objet d'un consensus. Certaines sources indiquent Triguères[6]: « le village de Triguères, jadis du diocèse de Sens, comme Cudot, et maintenant du diocèse d'Orléans, prétend au contraire qu'Alpais est née à l'ombre de son clocher, qu'elle y a passé ses premières années et qu'elle n'a été se fixer à Cudot, avec ses parents, qu'au sortir de l'enfance ».