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Aitzina ! | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | 2013 |
Disparition | 2020 |
Positionnement | Gauche radicale |
Idéologie | Gauche abertzale Nationalisme basque souverainisme Socialisme Nationalisme de gauche Féminisme |
Site web | www.aitzina.eus |
Aitzina ! (en français : En avant !) est une organisation de jeunesse de la gauche abertzale active en Iparralde et militant pour l'indépendance du Pays basque. Fondée en 2013, elle s'autodissout en 2020.
Aitzina ! est officiellement fondée le 2 novembre 2013 à Bayonne[1] après un travail de préparation de plusieurs mois ayant pour objectif de réunir dans une même organisation les jeunes abertzale de gauche d'Iparralde[2]. Le mouvement est soutenu à sa création par d'autres formations (Ernai, Sortu) et des figures majeures de l'abertzalisme comme Filipe Bidart[3].
Sa première action est revendiquée en décembre 2013 avec le dépôt de sacs de charbon devant la sous-préfecture de Bayonne pour protester notamment contre l'opposition de l’État à la construction d'une ikastola à Hendaye[4]. L'organisation lance ainsi une campagne destinée à soutenir la place de l'euskara en demandant des financements publics pour l'enseignement en basque[5]. Le mouvement se positionne également en faveur de la création d'une collectivité basque, brûlant un mannequin à l'effigie de François Hollande en février 2014 à la suite d'un procès carnavalesque du président français opposé à cette revendication[6].
Le 14 juillet 2014, des membres d'Aitzina ! dérobent une centaine de panneaux de villes et villages du territoire afin de protester symboliquement contre la francisation du nom des communes basques[7]. Un porte-parole du groupe est arrêté[8] et placé en garde à vue[9] et le local de l'organisation à Bayonne est perquisitionné quelques mois plus tard[10],[11]. Dans la foulée, Aitzina ! lance un appel à démonter les panneaux en français[12]. Plusieurs personnes sont de nouveau arrêtées en novembre et décembre 2013[13],[14]. Fin décembre, des panneaux "Euskal Herria" sont scellés par des militants sur plusieurs routes marquant l'entrée vers le Pays basque[15] ; ils sont retirés quelques jours plus tard[16].
En janvier 2015, deux militants d'Aitzina ! sont arrêtés dans le cadre de l'enquête sur l'incendie d'une maison à Itxassou en novembre 2013[17] sur laquelle avait été peint le slogan "Le Pays basque n'est pas à vendre" ("Euskal Herria ez da salgai")[18]. Ils sont soutenus notamment par Euskal Herria Bai qui dénonce une répression allant "à l'encontre de la résolution du conflit au Pays basque"[19],[20]. Trois autres personnes sont poursuivis pour des tags et la participation à des échauffourées à Saint-Étienne-de-Baïgorry à la suite de l'arrestation de membres supposés d'ETA à Ossès en janvier 2015[21],[22].
L'organisation se mobilise pour contester l'éloignement des prisonniers basques et le maintien en détention de personnes gravement malades : elle lance ainsi une campagne d'affichage "On vous a à l’œil" sur les façades des permanences du Parti socialiste à Bayonne et des Républicains à Biarritz ainsi que sur celles de la sous-préfecture et du consulat d'Espagne[23]. Six militants s'enchaînent aux grilles du palais de justice de Paris en décembre 2016[24].
Le mouvement élargit également ses mobilisations à des thématiques sociales (contestation de la loi El Khomri en appelant à participer aux manifestations[25], lutte contre la spéculation immobilière[26],[27],[28]), environnementales (organisation d'un "banquet contre la malbouffe" dans un restaurant McDonald's à Hendaye[29]) et féministes[30],[31].
Le mouvement s'autodissout en 2020[32],[33],[34].