Agrumes japonais

Le yuzu, vraisemblablement d'origine chinoise est une spécialité japonaise de notoriété mondiale

Le Japon a une tradition de culture et d'obtention d'agrumes. Ces fruits sont d'origine chinoise ou sud-asiatique, mais ont été depuis longtemps modifiés ou spécialement sélectionnés pour répondre au goût japonais. Ils sont pour la plupart rarement cultivés en dehors du Japon, et restent souvent méconnus, y compris au Japon. Une centaine de cultivars sont admis par les Japonais comme purement japonais, ils correspondent à des utilisations diversifiées (assaisonnement, jus, plus récemment huiles essentielles, etc.) depuis les mois d'été à la fin printemps.

Depuis 1949, une stratégie de croisement par hybridation méthodique a permis de mettre sur le marché une nouvelle génération d'agrumes, principalement des tangors, dont certains comme le dekopon ont conquis le marché mondial. Mais le dépeuplement des campagnes japonaises et la pénurie de main-d'œuvre qui en résulte pèsent sur la production d'agrume et le maintien du savoir-faire qui sont en baisse constante.

Au XXIe siècle, la génétique permet d'ordonner le monde très divers des hybrides homoploïdes cultivés ou sauvages des îles Ryūkyū qui méritent un inventaire séparé et qui a conduit à l'identification d'une nouvelle espèce sexuée sauvage C. ryukyuensis sp. nov.

Taxonomie japonaise

Le Japon suit généralement les noms botaniques de la taxonomie de Tyōzaburō Tanaka, souvent appelée système de Tanaka, en donnant à chaque cultivar un nom distinct, qu'il soit pur ou hybride de deux ou plusieurs espèces ou variétés. Alors qu'ailleurs, il est plus courant de classer le genre des agrumes en espèces, puis en variétés, et enfin en cultivars ou hybrides. Un tel système a été créé par Walter Tennyson Swingle de Floride et est appelé système Swingle,. Les différentes approches des deux systèmes conduisent à des taxons partiellement imbriqués ou se chevauchant, par exemple, Citrus unshiu et Citrus tangerina (Tanaka) contre Citrus reticulata (Swingle). De même, les termes communs, comme mikan, ne s'alignent pas toujours sur ces groupes taxonomiques.

Classement usuel au Japon

Konatsu, agrume tardif dont on mange l'albedo (blanc spongieux) avec la pulpe

L'Encyclopédie illustrée des fruits (2016), qui décrit les fruits consommés au Japon classe les agrumes en 10 catégories. Ce classement permet de comprendre le référenciel utilisé communément pour les distinguer, à ceci près que les agrumes d'Okinawa sont peu présents ni connus au nord du pays:

1/ みかん (mikan) les mandarines satsuma, (Unshu mikan, orange Wenzhou car le fruit provient de cette région chinoise, croisement entre la mandarine kishū et le kunenbo) ensemble de fruit les plus produits au sud du Japon. L'apogée de la production est 1992 avec 240 000 t. Elle s'est effondrée par la suite (47 000 t en 2013) au profit des agrumes de nouvelle génération. Nombreux cultivars dans cette catégorie et des variantes, les ponkan, hayata, natsumi, etc. Il existe au sud du pays des mini mikan, petites mandarines souvent bien sucrées, les 小みかん, 小蜜柑 (komikan) komikan dont la célèbre 桜島小みかん (Sakarajima komikan) cultivée dans l'extrême sud à Sakurajima. Shimizu et al. (2016) ont montré que Yatsushiro (C. yatsushiro hort ex. Tanaka - 1927) est un frère de satsuma avec les mêmes géniteurs. La culture de Yatsushiro au Japon et en Californie a été abandonnée pour manque de qualité commerciale du fruit.

Evolution de la surface cultivée pour divers agrumes depuis 60 ans (2020) L'orange a disparu, hassaku et natsudaidai sombrent dans l'oubli, le dékopon fait une belle carrière et dépasse Iyokan très vendu dans le année 1990

2/ オレンジ (orenji) les oranges douces, C. sinensis, qui sont toutes des variétés méditerranéennes (certains fruits sont improprement nommés orange, comme l'orange de Mie),

3/ タンゴール (tangōru) les tangors, qui sont des hybridations principalement obtenues à Ehime et incluent quelques cultivars américains (Encore, Murcott) et un ensemble de fruits d'hiver très appréciés: shiranui (dékopon), iyokan, Kiyomi, Tankan, Kanpei, Harumi, Setoka, Beni Madona, Amanatsu, Hiyutaka...

4/ 文旦 (wéndàn), le plus souvent nommés ぶんたん (bùńtáń) ou ザボン (Zabon), ザンボア (Zanboa) qui sont les pomelos (C. x maxima), spécialité de Kōchi : Tosa-buntan, Ootachibana, banpeiyu, Suishi buntan (cristal buntan), Hirado buntan, Béni-madoka,

5/ グレープフルーツ (gurēpufurūtsu) les grapefruits (C. paradisi) en français pamplemousse, qui sont des fruits américains (ruby-star, melogold) ou espagnols doux très appréciés localement (Oroblanco),

Un Shonan d'or.

6/ タンゼロ (tanzero) les tangelos, encore les fruits américains: Seminole, Minneola, Cocktail - en réalité un grapefruit - Sazaniero,

7 /雑柑 (zakkan) 雑柑の種類 (雑柑の種類) de ざっかん (Zakkan) groupe hétérogène de fruits souvent tardifs et typiquement japonais, Natsudaïdaï, natsumikan, amanatsu (divers fruits sont connus sous ces même noms) - Beniamanatsu, Hatsusaku = Hassaku, Kawachi bankan, Hyuganatsu, Haruka, Imenotsuki, Oogonkan, Shonan d'or, Sanbokan = Sanboukan bankan, Imenatsu, Yuge isago...

8/ レモン (remon) citrons qui comprennent certains acides dont les limes de Perse C. latifolia,

9/ 香酸柑橘 (こうさんかんきつ) (kōsankankitsu) seconde population d'acides locaux de jours longs ou d'automne qui comprend les limes acides C. aurantiifolia: yuzu, kabosu, sudachi, Mochiyuzu, hébesu, daïdaï, shikuwasa, niihime.

10/ きんかん (kinkan) les kumquats qui se divisent en kumquat rond et kumquat long.

Importance économique

Le Japon était en 2007 le 11e producteur mondial d'agrumes derrière le Maroc, sa production décline régulièrement, il est encore un producteur significatifs de mandarines et hybrides (746 000 t, 5e mondial derrière le Maroc 1 375 000 t) mais a rétrogradé au 29e rang mondial du classement global, derrière le Ghana avec 768 000 t. Il n'existe pas de grande culture d'agrumes au Japon mais une culture jardinée de spécialités. Les huiles essentielles d'agrumes japonais (dont la production est marginale) sont étudiées dans le livre de Masayoshi Sawamura Citrus Essential Oils: Flavor and Fragrance (2011).

En 2018, les mikan Unshu (148 variétés recensées) représentent 65,7 % de la production, le tangor Shiranui 4,5 %, le yuzu 3,7 %, Iyokan 3,5 % et 2,7 % pour Ponkan.

Agrumes japonais communs

nom Image nom binomial Notes
Banpeiyu (pomelo cultivar) Citrus maxima Proviendrait de Taiwan (Pai You en chinois local) il produit des fruits énormes, un d'entre eux est inscrit au livre des records Guinness avec 5.38 kg
Daidai Citrus × daidai Variant asiatique du bigaradier, floraison agréablement parfumée, fruits utilisés dans les décorations du nouvel an (Mochi kagami), dans les ponzu, etc.
Dekopon Citrus unshiu x sinensis x C. poonensis Tangor obtenu à Minamishimabara en 1972, qui doit à ses multiples qualités d'être devenu l'agrume le plus cultivé au Japon depuis 2015.
Hassaku Citrus x hassaku Hybride de pamplemoussier (C. maxima) et le mandarinier Kunenbo (C. nobilis) apprécié pour la fraicheur de son jus.
Hirado buntan Citrus maxima cv Hirado Nommé et introduit à Nagasaki en 1910, puis développé en Floride.
Citrus iyo ou iyokan Citrus x iyo Isolée en 1890, cette famille de tangor comprend divers cultivars, elle a été l'agrume le plus cultivé de 1970 à 2012 après les mikan. Le jus est toujours apprécié.
Kabuchi Citrus keraji var. kabuchii hort Ce fruit d'Okinawa est un peu plus gros et plus tardif (octobre) que Shikuwasa, il est lui aussi utilisé pour son jus.
Kanpei Citrus ×tangerina × Citrus sinensis Tangor obtenu et enregistré (en 2007) à Ehimé, cultivé également en Chine et en Corée.
Kawachi bankan (parfois Mishokan) Citrus kawachiensis Gros agrume tardif, possible hybride soit d'Ujukitsu soit de Yuge hyoukan.
Kiyomi Citrus reticulata x Citrus sinensis var.Trovita Tangor historique qui servi de géniteurs à de nombreuses obtentions actuelles.
Kishu Mikan, Kinokuni C. kinokuni hort. ex Tanaka Petite mandarine dont il existe un cultivar (Mukakukishu) asperme
Fortunella japonica, Kumquat rond Fortunella japonica Kumquat marumi à fruits ronds
Fortunella margarita, Kumquat ovale Fortunella margarita Kumquat nagami à fruits longs
Kumquat Hybrides: Yuzuquat, Orangequat x Fortunella Orangequat est un hybride de Satsuma x kumquat, Yuzuquat de Yuzu × Fortunella margarita
Mandarine satsuma ou Mikan Citrus reticulata subsp. unshiu Groupe de mandarine japonaise comprenant de nombreux cultivars
Natsumikan Citrus x natsudaidai Population d'agrumes connues sous divers noms notamment Amanatsu ou Natsudaïdaï
Komikan Citrus x reticulata cultivar Komikan Sakurajima Serait la plus petite mandarine au monde, d'origine coréenne, elle est cultivée à Sakurajima.
Ponkan Citrus poonensis Mandarine chinoise diffusée au Japon, facile à peler, belle couleur oranger
Setoka x tangor Double hybrides de Murcott × Kuchinotsu #37 (= Kiyomi xc Encore).
Tachibana Citrus tachibana ou Citrus reticulata var. tachibana Petite mandarine d'origine chinoise (proche de Komikan)
Tankan Citrus tankan C. reticulata x C. sinensis Tangor hybride de ponkan et d'orange navel
Yuge hyoukan Citrus ampullacea Gros fruit tardif cultivé sur l'île d'Iwagi

,,,,

Agrumes japonais acides

nom Image nom binomial Notes
Aomikan Citrus reticulata subsp. unshiu Mandarine satsuma récoltée verte mais à pulpe déjà oranger, le jus est acidulé, non sucré
Daïdaï d'Hetsuka Citrus × daidai Comparé à la lime, se récolte vert pour le jus.
Hebesu Citrus heibei Petit fruit acide découvert localement en 1845 évoquant le sudachi cultivé dans la Préfecture de Miyazaki.
Jabara Citrus junos x Citrus nobilis Hybridation entre un yuzu et un kunenbo. Spécialité de Wakayama.
Jabon ou Zabon C. maxima x C. junos ジャボン, hybride yuzu-pamplemoussier. Spécialité d'Akitsu, Higashi Hiroshima. Pulpe aigre.
Kabosu Citrus sphaerocarpa Il aurait été importé de Chine à Oita au XVIIIe siècle, il produit en fin d'été un jus acide utilisé sur le poisson et dans les ponzu
Kizu Citrus kizu hort.ex Y. Tanaka キズ (kizu) est une spécialité de Fukuoka et de Saga, ancêtre de l'hebesu (Citrus heibei)
Niihime C. tachibana x C. depressa Jus nettement acide, fruits produit à Kumano, préfecture de Mie.
Oto (agrume) Citrus oto hort. ex Yu. Tanaka Petites mandarines sauvages ou cultivées des iles Ryūkyū avec Tarugayo en voie de disparition.
Shīikuu Citrus sp. シークー Shiikuu (Citrus sp.) est cultivé sur l'île de Kikai, dans les îles Amami. La peau aurait un arôme de Bergamote (C. bergamia)
Shīkuwāsā Citrus depressa Sunki unshiu x Twukkuni (C. nobilis Lour. var. kunep. Tanaka) Petit agrume d'été consommé à Okinawa vert et virant pour son jus acidulé, multiples variantes locales
Sudachi Citrus sudachi Petit agrume d'été consommé vert pour son jus acide ou coupé en tranche, aromatique relativement riche en sucre
Tachibana Citrus tachibana ou Citrus reticulata var. tachibana Petite mandarine d'origine chinoise (proche de Komikan), spécialité de Shizuoka.
Yukou Citrus yuko hybride de doux de kishumikan et d'orange tachibana, rareté, spécialité de Tochigi.
Yuzu Citrus junos Fruit d'origine chinoise cultivé à grande échelle au Japon où il se consomme vert pendant les jours court, et jaune en octobre novembre. Arome caractéristique.

Les Zakkan

Les ざっかん / 雑柑 (Zakkan) sont un grade (groupe phylogénétique) qui rassemble des agrumes de pleine saison et tardifs typiquement japonais. On leur attribue un ancêtre commun légendaire qui serait un semis heureux dans la jardin de Cho Nishimoto (vers 1700) plus tard introduit à Hagi.

nom Image nom binomial Notes
Haruka Citrus tamurana x Citrus natsudaidai serait un semis heureux de Hyuganatsu découvert en 1980, fruit doux destiné au jus
Hyuganatsu Citrus tamurana Population d'agrumes issue d'un type Hyuganatsu dont les représentants les plus communs sont Konatsu, Tosakonatsu, Nyū samāorenji ou Nouvelle orange d'été.
Ōgonkan Citrus flaviculpus Petit fruit sucré de la préfecture de Kagoshima également connu comme Ki-mikan.
Sambokan Citrus sulcata Gros fruit doux hybride des mandarines japonaises Kaikoukan (C. truncata) et Kishu mikan (C. kinokuni).
Shōnan d'or Citrus flaviculpus var Shonan gold Amélioration d'Ōgonkan obtenue et cultivée dans la préfecture de Kanagawa.


Obtentions japonaises postérieures à 1949 (nouvelles générations d'agrumes)

obtention contemporaine d'agrumes japonais

Liste ou communiqués du NARO. Les variétés japonaises sont protégées depuis 1978, le Japon a adhéré à la Convention UPOV de 1978 en 1982. En 2005, les droits des obtenteurs sont protégés pendant 30 ans pour les plantes ligneuses. Depuis le 1er avril 2020 les sanctions sont renforcées et il existe maintenant une politique de poursuite des cultivars protégées hors du Japon avec subvention pour les enregistrements à l'étranger. Il reste que l'attitude du Japon est de réserver les obtentions japonaises aux japonais en conséquence beaucoup de ces fruits sont cultivés en Chine sous des noms chinois.

Appartenant à l'espèce C. maxima et ses hybrides (en japonais : buntan)

Articles détaillés : Hirado Buntan, Banpeiyu et Kawachi bankan.

Agrumes spécifiques de l'archipel Okinawa

Ces iles abritent des isolats de populations d'agrumes primitifs qui ont évolué en suivant des processus de spéciation aboutissant à une forte diversité génétique. Les principaux groupes de cultivars fréquemment mentionnées sont:

Une partie de ces agrumes sont appelés kōsan kankitsu (香酸かんきつ, « agrumes aigres »), soit 67 variétés acides, ils sont utilisés pour le jus où le zeste. Ils sont notamment utilisés pour faire la sauce ponzu.

Kapuchi vert

L'analyse des phénotypes et des séquences polymorphes amplifiées a montré qu'il existe une population à faible diversité intraspécifique de Kunenbo (Citrus nobilis), Kabuchii ( C. keraji ), Oto ( C. oto ), Tarogayo ( C. tarogayo ) et Shiikuu ( C. sp.) les fruits sont proches à quelques faibles différences près (surface du fruit, acidité titrable). Une phylogénie a été établie (2021):

Généalogie des agrumes des îles Ryūkyū sur base génétique

Combinaison des populations primitives d'agrumes dans la région des iles Ryukyu, à partir de C. ryukyuensis, C. maxima et du clade de mandarine mangshanyeju (Wu, Sugimot et al. 2021)

Les travaux d'une équipe internationale de généticiens (2021) ont permis d'élucider les origines des nombreux agrumes sauvages et cultivés et spécialement toutes ces petites mandarines (C. tachibana, shiikuwasa, etc.) des iles Ryūkyū et de leur périphérie jusqu'à Kyūshū. Les auteurs ont isolé une espèce nouvelle : Citrus ryukyuensis sp. nov. population spécifique originaire et toujours présente aux Ryūkyū qui se reproduit sexuellement sans mélange (graines monoembryonnées) qui a divergé des mandarines asiatiques au début du Pleistocène. C. ryukyuensis est apparenté mais génétiquement distinct de C. tachibana et du shiikuwasa (qui produisent des graines polyembryonnées).

Cet agrume des Ryūkyū est à l'origine par combinaison avec le pamplemoussier C. maxima et une sous-espèce de mandarine sauvage chinoise connue sous le nom de mangshanyeju (mandarine sauvage «ju» de la région de Mangshan, montagnes de Nanling) des divers agrumes décrits dans la région: C. tachibana, C. depressa, yukunibu (C. nobilis var kunenbo indochinois est le géniteur du groupe yukunibu), et deedee (qui se rapproche des oranges).

Article détaillé : Citrus ryukyuensis.

Les yukunibu (agrumes acides dans la langue d'Okinawa) qui comprennent 3 accessions cultivées (oto, kabuchi et turogayo) sont plus récents que les nombreux shikuwasa et les tachibana. Ishikata, Shima-kabuchi deux populations proches, Rokugatsumikan (C. rokugatsu hort. ex Yu. Tanaka), Yukunibu et Unzoki eux deux également proches ont des phénotypes peu distincts de mini mandarines qui diffèrent du Shikuwasa par leur taille. Parmi la biodiversité des agrumes d'Okinawa on cite encore Hanejimikan, Kafukuru ou Garagara, Tanibuta («grosses graines» en dialecte local), tous ces fruitiers vivent à l'état sauvage ou sauvage-cultivé.

Agrumes de Kōchi

Kōchi est avec Ehimé un important centre de production d'agrumes, mais à la différence de Ehime spécialisé dans les tangors et les mikans on y trouve:

konatsu

Agrumes bénéficiant d'un label de qualité IGP

Les agrumes suivants bénéficient du label IGP (loi du 18 juin 2014 entrée en vigueur le 1er juin 2015) reconnu par l'Union Européenne:

Généalogie des agrumes japonais sur base génétique

ce diagramme montre l'importance des mandarines et des pomelos, tous deux présents depuis longtemps au Japon, dans la phylogenèse des agrumes actuels

Les programmes de sélection initiés par les obtenteurs japonais sont doublés de nos jours par une analyse des génomes qui permet d'établir des généalogies des agrumes japonais ou réputés japonais. Elles permettent des inventaires autrefois difficiles. En 2016, Tokurou Shimizu et al. ont élucidé la filiation de 101 variétés d'agrumes japonais avec 123 marqueurs d'ADN. Le Nombre de marqueurs ADN mis à jour par les tests de partage d'allèles entre agrumes japonais est publié pour les 101 variétés de cette étude. Ils ont sélectionné 371 accessions d'agrumes dont 208 variétés indigènes dans les collections de l'Institut des sciences des arbres fruitiers et du thé, NARO (NIFTS), Préfecture de Shizuoka. Ils ont retenu 66 cultivars classé "autres" (hors grandes catégories) et 75 hybrides. Ce travail montre la richesse de la biodiversité des agrumes cultivés et conservés au Japon dont la collection NARO ne possède qu'une partie limitée.

On peut en décrire quelques-uns :

Hybrides de cultivars japonais

On rencontre souvent la mandarine Kunenbo 九年母 ou Tokunibu comme parent de nombreux hybrides japonais, elle est considérée comme un ancêtre des agrumes du Japon, elle provient du sud de l'Asie au XVe siècle et a été largement cultivée dans les Ile Ryukyu. Le parfum est réputé excellent. Ce nom recouvre 4 diverses mandarines qui sont

Les hybrides ウンゾキ Unzoki ウンゾキ(Kunenbo-A x ?) et Yatsushiro (Kunenbo-A x Kishu) petit fruit de qualité médiocre comparée aux satsuma ne sont pas cité ci-dessous. En revanche, la mandarine hâtive Keraji (C. keraji hort ex. Tanaka) largement présente hors du Japon est un hybride de Kabuchi x Kunenbo-A.

Hybrides de pomelo Oukan (瓯柑) Origine et place de Tachibana dans les agrumes japonais (Citrons signifie cédrats) Hybrides de bigaradier Hybrides de yuzu

Le yuzu se rencontre sous divers cultivars et divers noms, dont des yuzu aspermes, des peu épineux etc. En 2020, Asadi Abkenar et S.Isshiki ont montré que les hybrides de yuzu forment une population dont les accessions sont «étroitement liées les unes aux autres» à la différence des hybrides de bigaradier beaucoup plus hétérogènes.

Micro mandarine type Yuhikitsu Hybrides d'orange douce Hybrides, mutants et chimères d'autres variétés locales Hybrides ou mutants indéterminés à ce jour

Evolution des techniques de sélection

Tokurou Shimizu (2022) a publié une synthèse des techniques de sélection disponibles au Japon. La sélection assistée par la génomique (détection quantitative à l'échelle du génome et prédiction de traits par sélection génomique) améliore la rapidité et la sécurité des choix de répondre aux besoins commerciaux, améliorer la qualité globale des fruits et les commercialiser rapidement. Mais aussi il montre que les bases de données génétiques accumulées au Japon sur de très nombreux agrumes permet d'analyser les généalogies au niveau d'une large diversité et apportent une information utile à la sélection assistée par la génomique. Il prédit que la sélection basée sur une simulation numérique va améliorer la précision de la prédiction.

Anthologie

C'est lors de l'exposition universelle de 1878 de Paris que les agrumes japonais sont présentés en occident. La connaissance et la systématique sont naissantes.

« Le Mikan (Citrus margarita) ou Oranger vient dans les provinces dont le climat est chaud, telles que Higo, Kii, Suruga, etc. Une de ses variétés, nommée Unshu Mikan, donne de gros fruits sans pépins. La peau d'orange est séchée et employée comme épices sous le nom de Chimpi.

Le Koji (Citrus nobilis var.) et le Tachibana (Citrus trifoliata) sont des orangers de mauvaise qualité. Leurs fruits sont amers et désagréables au goût.

Le Kunemba (Citrus sp.) donne les meilleures oranges. Le Daïdaï (idem) donne des fruits amers qu'il est impossible de manger crus. Leur jus sert aux mêmes usages que celui du citron. Sa peau et ses feuilles s'emploient en médecine.

Le Zabon (Citrus decumana) et le Buntan (Citrus sp.) sont des arbres qui ne viennent que dans les climats chauds. On les rencontre principalement dans la province de Satsuma. Leurs fruits sont bons à manger.

Le Bushiu Kan (Citrus sp.) et le Marubushiu Kan (idem) produisent des fruits que l'on mange en compote.

Le Kinkan (Citrus japonica) comprend deux variétés : l'une qui donne des fruits ronds et l'autre des fruits ovales.

Le Yudzu (Citrus sp.) ou Citronnier supporte mieux le froid que les autres arbres de la même famille; ses fruits, qui servent à plusieurs usages, sont principalement employés comme épices; ses fleurs peuvent jouer le même rôle. »

« 5° Le Bushin-Kan (Citrus medica) et le Marubushin-Kan (Citrus medica, var. chirocarpus) qui produisent des fruits qu'on mange en compotes ;

7° Le Kin-Kan Suivant M. Lavallée, l'espèce nommée Kum-Kouat semble pouvoir s'accommoder de la région propre à la culture de la Vigne. Ses petits fruits se mangent confits au sucre.

8° Le Yudzu ou Citronnier, dont le fruit arrondi, un peu plat, a une saveur aigrelette, peu aromatique. Les Japonais le mangent cru, ou s'en servent comme épices, ainsi que de ses fleurs. Ce Citronnier supporte mieux le froid que les autres arbres de cette famille, aussi le rencontre-t-on dans un plus grand nombre de provinces. »

Notes et références

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Annexes

Articles connexes

Centres obtenteurs japonais

Liens externes

Bibliographie