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Adolphe Chéron | |
![]() Adolphe Chéron, député de la Seine et président des sociétés d'éducation physique et de préparation au service militaire (1921) | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (7 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 29 avril 1928 |
Réélection | 1er mai 1932 |
Circonscription | Seine |
Législature | XIVe et XVe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | André Parsal |
– (4 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Circonscription | Seine |
Législature | XIIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Sous-secrétaire d'État à l’Éducation nationale chargé de l’Éducation physique | |
– (2 mois et 1 jour) |
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Gouvernement | Chautemps II |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Levallois-Perret |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | Saint-Maur-des-Fossés |
Sépulture | Cimetière Condé de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) |
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Adolphe Chéron, né le à Levallois-Perret (Seine) et mort le à Saint-Maur-des-Fossés (Seine) est un homme politique français, député radical de la Seine de 1919 à 1936 et membre du gouvernement, chargé de l’éducation physique, de 1933 à 1934.
François Adolphe Chéron grandit dans un milieu de petits commerçants : Joseph Eugène Chéron et Joséphine Louvier[1]. Gymnaste, il rejoint la Pro Patria parisienne en 1888, où il devient par la suite moniteur. Il fonde par la suite la Société d’éducation physique et de préparation militaire du 20e arrondissement. Il devient membre de la Ligue française de l’enseignement en 1902. En 1906, il devieint président de l'Union des sociétés de préparation militaire de France (USPMF)[2].
Durant la guerre, il est fait prisonnier et passe le reste de la guerre dans des cellules allemandes[2].
Il est élu député de la quatrième circonscription de Sceaux (Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Joinville-le-Pont, Bonneuil-sur-Marne) le et siège dans le groupe du Parti radical et radical-socialiste.
Il perd son siège de 1924 à 1928, puis est réélu le comme radical indépendant et siège dans le groupe de la Gauche radicale.
Le , il est réélu dès le premier tour (Gauche radicale) et entrera au gouvernement.
Il ne rallie pas le Front populaire et se présente le comme radical indépendant. Il est battu au second tour par le communiste André Parsal (PCF).
Président de l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire, Adolphe Chéron est le spécialiste de ces questions à la Chambre des députés.
Il entre au gouvernement le comme sous-secrétaire d’État au ministère de l’Éducation nationale, chargé de l’éducation physique, dans le gouvernement de Camille Chautemps (radical-socialiste). Il y reste jusqu’à la chute du ministère, le . Il conçoit l'éducation physique comme un moyen de préparer des jeunes capables de faire de bons soldats.
Plusieurs installations sportives portent son nom, comme le stade Adolphe-Chéron, principal site pour le football et l'athlétisme de la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) ou le stade et gymnase Adolphe-Cheron (Le Perreux-sur-Marne).
Adolphe Chéron est membre de la loge L’enseignement mutuel de l’Orient de Paris[2].
Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière Condé de Saint-Maur-des-Fossés.