Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Ad usum Delphini. De ses origines à ses implications aujourd’hui, nous approfondirons une analyse approfondie et détaillée de ce sujet/sujet/personne/date. Nous découvrirons sa pertinence dans différents contextes, son impact sur la société et son rôle dans l'histoire. Grâce à une recherche exhaustive, nous examinerons tous les aspects de Ad usum Delphini, en présentant des données et des réflexions qui inviteront le lecteur à approfondir sa compréhension. Dans l'intention d'offrir une vision complète et enrichissante, nous aborderons Ad usum Delphini sous différentes approches et perspectives, dans le but d'enrichir la compréhension de ce sujet/sujet/personne/date.
Ad usum Delphini est une locution latine signifiant « à l’usage du Dauphin ». Elle désigne une collection de classiques grecs et latins destinés à l’instruction de Louis de France, fils du roi Louis XIV, entreprise à l’initiative du duc de Montausier sous la supervision de Bossuet et Pierre-Daniel Huet[1].
Cette formule était estampillée sur la couverture des textes classiques qui avaient été épurés de leurs passages trop scabreux ou inappropriés pour le jeune âge du Dauphin. Les textes ainsi expurgés furent ensuite réimprimés et utilisés dans les écoles[2].
La collection comprend 64 volumes parus de 1670 à 1698. Les auteurs censurés s'appellent par exemple Homère, Aristophane, Plaute, Térence, Ovide, Juvénal, Martial ou Racine. L’Ancien Testament eut droit à ce genre de mutilation.
Comparer l’original du texte d’Esther de Racine :
Lorsque le roi, contre elle enflammé de dépit, La chassa de son trône ainsi que de son lit.
avec la version ad usum Delphini :
Lorsque le roi contre elle irrité sans retour, La chassa de son trône ainsi que de sa cour.
Aujourd’hui, cette expression est employée de façon ironique pour désigner un ouvrage expurgé afin de pouvoir être mis entre toutes les mains.