Le sujet de Acharya Hemachandra est largement discuté aujourd'hui et a suscité un grand intérêt dans divers domaines. Les experts et les fans ont consacré du temps et des efforts à rechercher et à approfondir ce sujet, cherchant à comprendre ses implications et son impact sur la société. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Acharya Hemachandra, en analysant son histoire, son évolution, ses défis actuels et futurs, ainsi que sa pertinence dans le monde d'aujourd'hui. Afin d'offrir une perspective large et enrichissante, nous approfondirons différentes approches et avis qui nous permettront d'obtenir une vision plus complète de Acharya Hemachandra.
Naissance | Dhandhuka, Inde |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
હેમચંદ્રાચાર્ય |
Nom de naissance |
Cangadeva |
Activités |
Acharya Hemachandra (sanskrit : हेमचन्द्र सूरी, 1087–1172) est un érudit jaïn[1], poète et polymathe qui a écrit sur la grammaire, la philosophie, la prosodie et l'histoire contemporaine. Considéré comme un génie par ses contemporains, il a été surnommé Kalikāl Sarvagya « omniscient de Kali Yuga »[2].
Il est né à Dhandhuka (en), dans l'état du Gujarat (environ 100 km au sud-ouest d'Ahmadabad) de Chachadeva et Pahini Devi. Ils le nomment Chandradeva. Le temple de Sūrya est situé à son lieu de naissance. Jeune homme, Chandradeva est formé pour devenir moine dans un temple Jain (en) et prend le nom de Somachandra. Il est entrainé au discours religieux, à la philosophie, à la logique et à la grammaire. En 1110, à l'âge de 21 ans, il est ordonné acharya de la branche Shvetambara du jaïnisme et reçoit le nom de Somachandra (forme populaire Hemachandra)[3].
À cette époque Gujarat est dirigé par la dynastie Solanki. Hemachandra accède à la notoriété sous le règne de Mulraj et est le conseiller de son successeur Kumarpal (en) (1143–1173). Durant le règne de Kumarapala, Gujarat devient un centre culturel réputé. Commencée en 1121, Hemachandra est impliqué dans la construction du temple Jain de Taranga. Son influence sur Kumarapala fait du jaïnisme la religion officielle du Gujarat ; il devient interdit de tuer des animaux, et est prescrit de pratiquer le végétarisme.
Suivant la doctrine Anekāntavāda, il est rapporté qu'Ācārya Hemacandra faisait preuve d'ouverture d'esprit ce qui plaisait à Kumarpal[3]. Certaines personnes jalouses de la popularité grandissante d'Hemacandra se plaignirent au roi rapportant qu'Hemacandra était arrogant, qu'il ne respectait pas les dieux hindous et qu'il refusait de se prosterner devant Shiva. Visitant un temple de Shiva avec le roi, Hemacandra se prosterna volontiers devant la statue de Shiva mais déclara :
« Je m'incline seulement devant ce dieu qui a détruit les passions, comme l'attachement et la haine qui sont la cause de la vie matérielle, qu'il soit Brahmā, Viṣṇu ou Jina[3]. »
Il a ainsi réussi à suivre les préceptes du jaïnisme qui demandent à ce qu'on ne s'incline que devant un dieu sans passion et détaché comme Jina tout en plaisant au roi. En fin de compte le roi devint un suivant dévoué d'Hemacandra[3].
Écrivain fabuleux, Hemchandra rédigea des grammaires du sanskrit et du prakrit, des textes sur la science et la logique et sur presque toutes les branches de la philosophie indienne.
Il est principalement connu pour le poème épique Tri-shashthi-shalaka-purusha-charitra (Vies des 63 Grands Hommes), une hagiographie sur la suite de professeurs et d'élèves qui ont défini la philosophie du Jaïnisme, leur ascétisme et la libération éventuelle du cycle de la mort et de la renaissance ainsi que la propagation de l'influence légendaire de Jaina. Ce texte sert encore de synthèse standard des sources sur l'histoire des débuts de Jaïnisme. L'appendice de cette œuvre, Parishista-parvan, contient ses propres commentaires et est en lui-même un traité de grande profondeur.
Il a également écrit :
Hemachandra, suivant l'exemple de Gopala[4], est un des premiers à définir, vers 1150, la suite de Fibonacci, environ 50 ans avant Fibonacci (1202). Il travaillait sur le nombre de cadences de longueur n, et a montré qu'elles peuvent être formées en ajoutant une syllabe courte à une cadence de longueur n − 1, ou une syllabe longue à une de longueur n − 2. Cette relation récursive F(n) = F(n − 1) + F(n − 2) définit la suite de séquence[5],[6].
« … avant que Fibonacci ne pose le problème ; il avait été posé par Virahanka (entre 600 et 800), Gopala (avant 1135), … »
« Cette séquence a été décrite pour la première fois par les mathématiciens indiens Gopala et Hemachandra en 1150, qui cherchaient les différentes manières de ranger des objets de longueurs 1 dans des rangements de longueur 2 … »