Dans le monde d'aujourd'hui, Abroutissement est un sujet qui a acquis une pertinence sans précédent. Tant au niveau personnel que global, Abroutissement est devenu l'une des principales préoccupations de la société, générant des débats, des recherches et des changements significatifs dans différents domaines. De la sphère scientifique à la sphère culturelle, la présence de Abroutissement a marqué notre façon de vivre, de penser et d'interagir avec notre environnement. Par conséquent, il est impératif d’explorer pleinement les implications et les conséquences de Abroutissement, ainsi que de réfléchir aux solutions et stratégies possibles pour relever les défis qu’elle pose. Dans cet article, nous approfondirons le large spectre des aspects liés à Abroutissement, dans le but de proposer un regard critique et enrichissant sur ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
L'abroutissement est le nom donné au broutage de broussailles et de jeunes arbres par les animaux sauvages ou le bétail ainsi qu'à la déformation que cette consommation fait subir aux végétaux qui y sont exposés. On s'en sert désormais comme d'un indicateur des relations entre la forêt et le gibier[2]. La pression d'abroutissement est également un indicateur des relations entre ruminants et pelouses, prairies de pâturage ou cultures[3].
Les arbres sont susceptibles d'assurer une production de bois et de fruits charnus (arbres fruitiers) ou secs (glands, faînes, châtaignes, noix, noisettes….) consommables par l’homme et les animaux. Lorsque la faune sauvage altère ces différentes productions végétales, on parle de dégât, c’est-à-dire « toute action du gibier qui, par sa présence, sa consommation et/ou son comportement, réduit le rendement, actuel ou futur, quantitatif ou qualitatif, d’une production ligneuse ou agricole »[4].
L'abroutissement (prélèvement et consommation des bourgeons, des jeunes pousses vertes et tendres et des rameaux lignifiés) fait partie des principaux dégâts sur les arbres avec le frottis (de frayure et de rut), l’écorçage (consommation d’écorce par les cervidés)[5] et le rongement d’écorce (morsures par les lièvres et les lapins)[6].
Concernant l'abroutissement, il faut distinguer le cas des feuillus de celui des conifères. Pour ces derniers, la suppression du bourgeon terminal se traduit par une compensation : les bourgeons axillaires essaient de prendre la place du bourgeon terminal, que celui-ci soit à la cime de l'arbre ou sur une branche : il y a développement anarchique de ramifications, et transformation d'un arbre monotige en arbre à plusieurs axes simultanés, en rupture avec le caractère monotige qui est généralement le cas des conifères très utilisés par l'industrie forestière; sapins épicés, douglas, pins, ... Pour les feuillus qui ont une structure multicaule, la suppression des bourgeons est moins grave, une tige non abroutie va rapidement devenir dominante et la modification de la structure de l'arbre limitée, voire nulle.