15e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons

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15e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
Création décembre 1914 en tant que Gr. A/C Marine, dissous en mai 1916, reconstitué en GAMAC en mai 1916.
Dissolution Le 31 octobre 1922 pour devenir EAMC.
Pays Drapeau de la France France
Branche Marine nationale, puis Armée de Terre
Type Troupes de marine puis Artillerie puis Cavalerie
Rôle Reconnaissance blindée Liaisons Appui feu de l'infanterie et de la cavalerie
Effectif En décembre 1 914 : (théorique) 50 - (réel) 81. En mai 1 916 : (théorique) officiers 4, sous-officiers 8, troupe 52.
Équipement Autos-canons Peugeot, autos-mitrailleuses Renault
Guerres Campagne contre l'Allemagne (1914-1918)
Commandant historique Lieutenant de vaisseau Camille Hergault

Le 15e groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons (ou 15e GAMAC), est constitué en , en même temps que les 13e et 14e groupes, lors de la deuxième vague de mise à disposition de l'armée française de ces petites unités d'artillerie légère mobile, au début de la campagne contre l'Allemagne.

Création, dénominations et affectations

Constitué à Vincennes en , le 15e groupe d'autos-canons de 37 mm de la Marine reste placé sous l'autorité du Gouvernement militaire de Paris jusqu'au .
Il rejoint le secteur de la 10e Armée le 11 mai et enchaîne les affectations, ce qui amène son commandant à écrire à l'inspecteur des autos-canons en septembre 1915 :

« Depuis son départ au front, ce groupe a reçu 9 affectations différentes : quartier général de la 10e armée, 7e dragons, 15e chasseurs, 22e régiment de dragons, groupement des autos-canons, 7e hussards, 35e brigade d'infanterie, 7e hussards, 3e corps de cavalerie, le tout en 4 mois. Il a dépendu, à l'échelon supérieur, de 2 corps de cavalerie, d’un corps d'armée et de 3 armées différentes ! [1] »

De septembre 1915 à sa dissolution comme groupe de Marine en , le groupe est affecté à la 3e division de cavalerie.
Dès sa reconstitution comme unité de cavalerie au front en mai 1916, le groupe est rattaché à la 4e division de cavalerie affectation qu'il conserve jusqu'à la fin des hostilités.

Historique des campagnes et batailles

Campagne contre l'Allemagne

1914-1915
1916
  • De janvier à fin mars poursuite du service en tranchées à Arracourt.
  • Pas d'activité notable entre avril et début .
  • prise de service en tranchées entre Soupir et Condé-sur-Aisne jusqu'au
1917
  • Pas d'activité notable entre février et début .
  • Du au , le 15e groupe assure un service aux tranchées à l'est de Reims dans le secteur de La Pompelle. Après avoir bénéficié de cinq semaines de repos et d'instruction, il reprend ce service le pour le terminer le .
1918
  • Engagements à l'est de Roye (Somme) du 25 au , puis à Orvillers (Oise) les 30 et .
  • Engagements à Villesavoye, près de Fismes (Marne) du 27 au , puis à Château-Thierry du 1er au .
  • Engagement à Chaudun (Aisne) le .
  • Engagements dans la Somme vers Montdidier, Fescamps, Tilloloy, du 9 au .
  • À partir du , le 2e corps de cavalerie et tous ses GAMAC (3e, 4e, 6e, 8e, 9e, 10e 15e et 17e GAMAC) gagnent Roeselare (Roulers) pour être engagés dans la Bataille de la Lys et de l'Escaut jusqu'à l'armistice.

Après l'armistice en Belgique

1918
  • Deuxième quinzaine de novembre, le 15e groupe fait mouvement en Belgique (Grammont, Liedekerque), et près de Liège.
  • Le groupe quitte Liège le pour gagner l'Allemagne via le Luxembourg. Il arrive à Simmern (50 km à l'ouest de Mayence), le .

Troupe d'occupation en Allemagne

1919
  • Après deux mois et demi de stationnement à Simmern, le 15e groupe prend ses quartiers à Nieder-Ingelheim (aujourd'hui Ingelheim am Rhein), non loin de Mayence au moins jusqu'à la fin de 1919.
1920-1922
  • Malgré le rattachement du 6e régiment de cuirassiers, régiment d'affectation organique du 15e groupe, à l'Armée du Rhin, on n'a pas de trace de tous ses stationnements en 1920 et au premier semestre de 1921, sa base est Dusseldorf.
  • Le les troupes françaises, dont les 4e, 14e et 15e groupes d'automitrailleuses de cavalerie (AMC) franchissent le Rhin et en occupent la rive droite.

Commandants du groupe[2]

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  • Lieutenant de vaisseau Camille Hergault ( - )[3].
  • Lieutenant Alexandre Langlamet, par intérim du 3 au .
  • Capitaine Danjou ( - courant juin 1916).
  • Capitaine Le Poupon, fin - janvier ou février 1917).
  • Capitaine Louis Chrétien-Lalanne ( - ).
  • Capitaine Jehan de Lastic-Saint-Jal () - ).
  • Capitaine Émile Lechevalier, prend le commandement avant le , le conserve au moins jusqu'en .

Pertes du groupe en opérations

La totalité des pertes du 15e groupe identifiées à ce jour mettent hors de combat 26 hommes. Elles surviennent lors des engagements brefs et violents qui exploitent toutes les qualités de ce type d'unité (mobilité, puissance de feu, audace et compétence des hommes), dits « engagements AMAC »[4].

Parmi les victimes, on compte :

  • non-officiers, en février – mars 1916 dans les engagements près de Lunéville : 3 blessés, et en 1918 lors de 3 engagements en France et 1 en Belgique : 13 blessés, 1 tué, 2 morts des suites de leurs blessures et 1 mort des suites de maladie contractée au service.
  • officiers : 2 blessés en août 1917, 2 blessés et 1 tué le 27 mai 1918 à Fismes, 1 tué à Ingelmunster (Belgique) le 16 octobre 1918.
Grade Nom Date de blessure/décès/disparition Circonstance
Maréchal-des-logis Charles Jean Fouillade Mort des suites de ses blessures le Engagement AMAC
Sous-lieutenant Hubert de Hérissem Tué le Engagement AMAC
Lieutenant Olivier de la Poëze Tué le Engagement AMAC
Soldat Louis François Parthonnaud Tué le Engagement AMAC
Maréchal-des-logis Émile Retel Mort des suites de ses blessures le Engagement AMAC
Soldat Édouard Armand Roux Mort le Maladie

Distinctions

Le 15e GAMAC est cité deux fois à l’ordre du 2e corps de cavalerie[5].

  •  :

« Le 15e Gr. AMAC, sous le commandement du Cne de Lastic-Saint-Jal a montré les plus belles qualités d’audace et de mâle courage concourant de la façon la plus efficace aux opérations du 27 au 30 mars, éclairant et couvrant la division, harcelant l’ennemi en mains endroits différents, maintenant les liaisons et rapportant des renseignements toujours contrôlés. Le 30, ce groupe appuyait encore la c/attaque et contribuait à maintenir par la hardiesse de tous l’efficacité de ses feux[6]. »

  •  :

« Pendant les combats sous le commandement du Cne de Lastic-Saint-Jal le groupe a combattu avec une ardeur et un dévouement qui ont fait l’admiration des zouaves et des tirailleurs, accompagnant les vagues d’attaque, les précédant au besoin, a, par ses feux meurtriers exécutés à petite distance, contribué largement au succès de notre Infanterie[7]. »

Personnalité ayant servi au sein du groupe

  • Jacques Lemaigre Dubreuil, sous-lieutenant de réserve, industriel, résistant. Il commande une section du 15e groupe d' à .

Matériels

  • Lors de sa constitution

En tant que groupe d'autos-canons de la Marine, le 15e groupe est équipé d'autos-canons sommairement blindés, construits sur un châssis Peugeot torpédo type 146, de 1913, muni de son moteur 18 HP et d'autos-mitrailleuses sur châssis Renault ED, type 1914, dotées d'une faible protection blindée, munies d'un moteur 18/20 HP.

  • Dotation en blindés modèles 1915

Le 15e groupe reçoit les nouvelles modèles d'autos-canons et d'autos-mitrailleuses blindés à l'épreuve de la balle perforante allemande (dite balle S) fin .

  • Dotation en autos-mitrailleuse-canon White TBC

Comme les autres GAMAC appelés sur les Théâtres d'opérations extérieurs, le 15e groupe a été doté d'autos-mitrailleuse-canon construits selon les dessins et brevets de MM de Ségur et Lorfeuvre sur des châssis américains White TBC. On ignore cependant la date à laquelle ces véhicules ont été remis au groupe.

Bibliographie

  • François René Boullaire, Historique du 2e corps de cavalerie du 4 octobre 1914 au , d'après les archives historiques du ministère de la guerre, Nancy, Charles-Lavauzelle et Cie, , 503 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • François René Boullaire et Cdt Brun, « Le 2ème corps de cavalerie dans les Flandres du 9 avril au 3 mai 1918, Le Kemmel », Revue militaire générale, t. 18,‎ , p. 425-475 (lire en ligne).
  • Dominique Waquet, Le 15e Groupe mixte d'Autos-mitrailleuses et autos-canons : Opérations et personnel (7 juillet 1915 - 31 octobre 1922), Suresnes, Causseul & Rougeret, , 50 p. (ISBN 978-2-494553-04-0). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Dominique Waquet, Les officiers de Marine des groupes d’autos-canons de 37 m/m de la Marine (septembre 1914 – juin 1916) : Analyses et Portraits, Suresnes, Causseul & Rougeret, , 20 p. (ISBN 978-2-494553-08-8). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Dominique Waquet, Les officiers de l’Armée de Terre dans les groupes d’autos-mitrailleuses et d’autos-canons de la Grande Guerre (septembre 1914 – décembre 1922) : Analyses et Répertoire, Suresnes, Causseul & Rougeret, , 82 p. (ISBN 978-2-494553-07-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi

Liens externes

  • « Les automitrailleuses de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ , p. 387-407 (lire en ligne).
  • Nicolas Beaupré, « Occuper l’Allemagne après 1918 », Revue historique des armées, no 254,‎ , p. 9-19 (lire en ligne).

Notes et références

  1. Lettre du lieutenant de vaisseau Hergault au capitaine de frégate de Meynard, (Service historique de la Défense, SHD, MV SS Fe 5/15e groupe/29).
  2. D. Waquet, Officiers Terre.
  3. D. Waquet, Officiers Marine.
  4. D. Waquet 15e groupe, p. 31 et annexe I.
  5. D. Waquet 15e groupe, p. 31.
  6. Fiche matricule du capitaine de Lastic-Saint-Jal (Registre matricule du département de la Charente-Inférieure, classe 1894, Mle 884, AD Charente-Maritime, 1 R 198).
  7. Réévaluée en citation à l’ordre de l’Armée du , Journal Officiel, , p. 5714.