Dans le monde d'aujourd'hui, Évangélisme de la Renaissance est une question qui a pris une grande importance dans la société. Depuis plusieurs années maintenant, Évangélisme de la Renaissance est devenu un point d'intérêt pour les chercheurs, les entreprises et les gouvernements, suscitant de nombreux débats sur ses implications et ses conséquences. L'importance de Évangélisme de la Renaissance s'est reflétée dans divers domaines, de la politique à la technologie, en passant par la culture et l'économie. Dans cet article, différentes approches et perspectives sur Évangélisme de la Renaissance seront discutées, dans le but de mieux comprendre son impact aujourd'hui et dans le futur.
L'évangélisme de la Renaissance correspond à un mouvement d'idées ayant traversé le christianisme aux XVe et XVIe siècles, caractérisé par la valorisation de l'exégèse biblique et d'un désir de se détacher des autorités[1].
Par différence avec l'évangélisme au sens le plus courant du terme, il ne se rapporte pas nécessairement au protestantisme. Au contraire, de nombreux humanistes ne souhaitent pas rompre avec la papauté, sont animés d'un désir de réforme sans schisme, mais se déclarent néanmoins hostiles aux abus ecclésiastiques, comme Érasme et Rabelais. Ce concept historiographique d'Imbart de la Tour, bien que toujours en vogue, fait l'objet de critiques pour sa grande généralité, regroupant des tendances contradictoires, ainsi que le risque de le réduire à un dogme confessionnel ou un précurseur anachronique de la libre-pensée. Néanmoins, il demeure pertinent afin de qualifier une attitude religieuse centrée sur le Christ et dévolue à la méditation personnelle des Evangiles, même si celle-ci se décline selon des modalités très hétérogènes[1].
Si le mot « évangélisme » est d'origine récente, les adjectifs « évangélique » et « évangéliste » apparaissent au début du XVIe siècle et renvoient au chrétien qui « revient à la vérité première de l'Évangile »[2]. En France, les évangéliques connaissent un moment fondateur de leur histoire au diocèse de Meaux, par les sermons qu'ils tiennent entre 1518 et 1526, autour des figures de Lefèvre d'Étaples, de Guillaume Farel ou encore de Michel d'Arande. Dissous à la suite des attaques des théologiens de la Sorbonne, le groupe n'en continue pas moins de bénéficier de la protection royale, et même d'être présent à la cour notamment en la personne de Marguerite de Navarre, sœur du Roi[3]. Erasme, qui affirme « je ne suis ni chef ni membre d'aucune secte », inspire de nombreux évangéliques par sa défiance de la doctrine et des rites[4].