Étienne Blanc

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Étienne Blanc
Illustration.
Étienne Blanc en 2020.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(4 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection 27 septembre 2020
Circonscription Rhône
Groupe politique REP
Conseiller municipal de Lyon
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 11 jours)
Élection 28 juin 2020
Circonscription 3e arrondissement
Maire Grégory Doucet
Premier vice-président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
chargé des Finances, de l'Administration générale, des Économies budgétaires et des Politiques transfrontalières

(4 ans, 9 mois et 16 jours)
Élection
Président Laurent Wauquiez
Prédécesseur Fusion des régions
Successeur Stéphanie Pernod-Beaudon
Député français

(13 ans, 8 mois et 20 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 3e de l'Ain
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2015)
LR (2015-2016)
Prédécesseur Charles Millon
Successeur Stéphanie Pernod-Beaudon
Quatrième vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes
chargé de l'Économie et de l'Administration générale

(8 mois et 25 jours)
Élection
Président Charles Millon
Président de la communauté de communes du Pays de Gex

(18 ans, 10 mois et 24 jours)
Prédécesseur Établissement de la communauté de communes
Successeur Christophe Bouvier
Conseiller régional de Rhône-Alpes

(10 ans, 3 mois et 8 jours)
Élection 22 mars 1992
Réélection 15 mars 1998
Maire de Divonne-les-Bains

(28 ans et 20 jours)
Prédécesseur Jean-Claude Pruvost
Successeur Vincent Scattolin
Conseiller municipal de Bourg-en-Bresse

(6 ans et 5 jours)
Élection 13 mars 1983
Maire Louis Robin
Jean Moreteau
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Givors (Rhône, France)
Nationalité Française
Parti politique UDF (avant 1999)
DLC (1999-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Profession Avocat
Religion Catholicisme

Étienne Blanc
Maires de Divonne-les-Bains

Étienne Blanc, né le à Givors (Rhône), est un homme politique français.

Membre des Républicains (LR), il est maire de Divonne-les-Bains de 1991 à 2019, député de la 3e circonscription de l'Ain de 2002 à 2016, 1er vice-président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes de 2016 à 2020 et candidat à la mairie de Lyon lors des élections municipales de 2020. Il est élu sénateur du Rhône le .

Biographie

Situation personnelle

Né le à Givors (Rhône), père de deux enfants, il vit une grande partie de son enfance entre Vienne, Lyon, le département de l'Ain et Givors, où sa famille est propriétaire d'une chapellerie[1].

Il fait des études de droit à Lyon III, avant de prêter serment à la cour d’appel de Lyon et de continuer à y plaider. Il est titulaire d'un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de droit judiciaire privé et du certificat d'aptitude à la profession d'avocat[2].

Selon Le Point, « Membre de la Corporation des étudiants en droit et administrateur de la Société mutuelle des étudiants de la région Rhône-Alpes (Smerra), il s'investit en 1978 dans la campagne du RPR pour les élections législatives de Lyon, au côté de Michel Noir. Jeté dans le Rhône par des militants communistes, il voit ses ardeurs renforcées par ce baptême de l'eau »[1].

Parcours politique

Politique locale

Après ses études, Étienne Blanc s'installe à Bourg-en-Bresse, où il est élu conseiller municipal d'opposition en 1983 pour un mandat.

En 1991, à la faveur d'une élection municipale partielle, il est élu maire de Divonne-les-Bains, mandat auquel il sera réélu quatre fois jusqu'à sa démission en 2019. À ce titre, il est président de la communauté de communes du Pays de Gex de l'établissement de celle-ci en 1995 à 2014.

Candidat à la mairie de Lyon aux élections municipales de 2020, sa liste obtient 17,01 % des voix au premier tour et termine à la deuxième place. Elle fusionne entre les deux tours avec celle de La République en marche, menée par Yann Cucherat, qui est largement battue par la liste d'union d'Europe Écologie Les Verts et de la gauche menée par Grégory Doucet[3].

Politique régionale

Conseiller régional de 1992 à 2002 sous Charles Millon puis Anne-Marie Comparini, il est candidat aux primaires de l'UMP pour la désignation de la tête de liste pour les élections régionales de 2010 en Rhône-Alpes, mais est battu par Françoise Grossetête[4].

En , il est élu premier vice-président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes sous Laurent Wauquiez, chargé des finances, de l'administration générale, des économies budgétaires et des politiques transfrontalières[5]. Il s'implique dans le sauvetage du musée des Tissus et des Arts décoratifs, à l'époque condamné à la fermeture, par le refus de la ville et la métropole de Lyon de participer au financement[6].

Il conduit le plan d'économie sur le fonctionnement de la région, atteignant en trois ans l'objectif de 300 millions d'euros de réduction des dépenses de fonctionnement à la faveur de l'investissement[7],[8],[9].

Député

Il est élu député le , dans la 3e circonscription de l'Ain. Membre du groupe UMP, il rapporte trois lois depuis le début de son mandat, dont deux lois sur la simplification administrative (sujet qu'il considère comme central dans l’amélioration du fonctionnement des échelons institutionnels en France et la baisse de la dépense publique) et une loi sur le statut des membres de la Cour des comptes. Il a de plus été membre de la commission d'enquête sur l'affaire dite d'Outreau.

Le , il est réélu député au second tour, après avoir manqué sa réélection dès le premier tour de trois voix. Lors de son second mandat, il est rapporteur de la mission d'information sur l'exécution des décisions de justice pénale concernant les personnes majeures, rapporteur de la proposition de loi créant de nouveaux droits pour les victimes et améliorant l'exécution des peines et rapporteur de la loi de protection des sources journalistiques. En , il est également rédacteur d'un projet de loi de simplification du permis de chasse et exprime son désaccord sur la mise en place des carnets de battue[10],[11].

Il obtient un troisième mandat de député lors des élections législatives de 2012, obtenant 55,2 % des voix au second tour face au socialiste Jean-Marc Fognini[12]. Il démissionne de l'Assemblée nationale le en raison de l'interdiction du cumul des mandats et privilégie sa fonction de maire[13].

En tant que député, il s'implique à partir de 2011 pour trouver un nom aux habitants du département de l'Ain[14]. Pour lui, cette particularité nuit en effet au développement économique du département[15]. Depuis , à la suite d'une consultation en ligne, les habitants de l'Ain sont désignés par le gentilé « Aindinois » et « Aindinoise »[16].

En 2013, il poursuit en justice le Syndicat de la magistrature après avoir été épinglé sur le « mur des cons »[17].

Il se déclare hostile au mariage homosexuel. En 2012, il signe un appel à la protection de l'enfance et promet, en tant qu'élu local, de ne pas marier des couples de même sexe[18]. Il s'engage en 2014 aux côtés de La Manif pour tous à soutenir aux élections sénatoriales des candidats souhaitant abroger la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe[19].

Sénateur

Il présente une liste LR dissidente pour les élections sénatoriales dans le Rhône du . Elle obtient 16,27 % des voix des grands électeurs, ce qui permet à Étienne Blanc d'être élu sénateur.

Au Sénat, il est président du groupe d'information sur le Haut-Karabagh et de la mission d'information sur les influences étatiques extra-européennes dans le monde universitaire et académique français et leurs incidences, ainsi que rapporteur d'une commission d'enquête sur le narcotrafic en France.

Il soutient Michel Barnier au congrès des Républicains de 2021 en vue de l'élection présidentielle de 2022. Après l'élimination de celui-ci au premier tour, il se range derrière Éric Ciotti au second. Toutefois, son positionnement ambigu vis-à-vis du polémiste Éric Zemmour et de ses propos sur le régime de Vichy le conduisent à quitter la présidence du groupe LR au conseil municipal de Lyon début novembre 2021[20]. Il dément finalement avoir l'intention de rejoindre Éric Zemmour, futur candidat à la présidentielle[21]. Il appelle cependant à l'union des droites, affirmant voir un affaissement dans les prises de position de son parti, menant à une dérive vers la gauche, estime-t-il : « la droite n'est pas à droite », car « dès que vous parlez d'immigration, vous êtes taxés d'extrême droite », ajoutant que « quand il y a un problème, on exclut les gens, les militants »[22]. Il qualifie ainsi Éric Zemmour d'« expression de nos renoncements »[23].

Synthèse des résultats électoraux

Élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2002 UMP 3e de l'Ain 20 247 43,74 1er 24 060 59,92 1er Élu
2007 23 722 49,99 1er 26 378 60,20 1er Élu
2012 15 465 41,55 1er 19 266 55,17 1er Élu

Élections municipales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Liste Commune 1er tour 2e tour
Voix % Rang Voix % Rang
2020 LR - UDI Ville de Lyon 17 996 17,01 2e Fusion

Élections sénatoriales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Partis Département Voix % Rang Sièges
2020 LR diss. Rhône 579 16,27 3e
1  /  7

Détail des mandats et fonctions

Notes et références

  1. a et b Le Point, magazine, « Etienne Blanc en aparté », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Pays de Gex: Étienne Blanc au scanner », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Ministère de l'Intérieur, « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr.
  4. Sylvain Morvan, « Pays de Gex: Etienne Blanc, un animal politique », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « L'exécutif et les conseillers régionaux - Mandature 2016-2021 », sur calameo.com (consulté le ).
  6. « Lyon fait échouer les négociations sur le Musée des Tissus et des Arts décoratifs – La Tribune de l'Art », La Tribune de l'Art,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Auvergne-Rhône-Alpes : priorité à la baisse de la dépense publique », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Centre France, « Politique - La Région Auvergne-Rhône-Alpes poursuivra et achèvera ses économies en 2019 », www.lamontagne.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Les finances et le budget ».
  10. « N° 1145 - Rapport de M. Étienne Blanc sur la proposition de loi de M. Jean-Luc Warsmann de simplification et de clarification du droit et d'allègement des procédures (1085) », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  11. « Pays de Gex: Etienne Blanc, un animal politique », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Ministère de l'Intérieur.
  13. « Étienne Blanc démissionne de l’Assemblée nationale », Le Dauphiné libéré, 9 mars 2016.
  14. « Les habitants de l'Ain se cherchent un nom », RTL.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Faut-il trouver un nom pour les habitants de l’Ain ? », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Les habitants de l'Ain ont enfin un nom », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « "Mur des cons" : Étienne Blanc ne digère pas », sur La Tribune républicaine de Bellegarde, .
  18. « Mariage pour tous : ces élus gessiens qui ne respecteront pas la loi », sur www.latribunerepublicaine.fr (consulté le ).
  19. « La Manif pour tous fait signer une charte aux futurs candidats », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Justin Boche, « LR : à Lyon, Étienne Blanc poussé vers la sortie », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  21. Lou Fritel, « Ciotti, Morano, Wauquiez… Qui sont les élus LR "Zemmour-compatibles" ? », sur www.marianne.net, .
  22. « Le sénateur LR Etienne Blanc se prononce pour l’« union des droites » », sur www.publicsenat.fr, .
  23. François Le Stir, « Etienne Blanc : «Zemmour est l’expression de nos renoncements» », sur leprogres.fr, .

Liens externes